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vendredi, 06 décembre 2013

La voie ukrainienne

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La voie ukrainienne

http://www.dedefensa.org

Bien entendu, les “images” abondent, c’est-à-dire les illustrations des habituelles narrative en développement pour ce genre de situation. («A broad desire to change the way their country is run is driving Ukrainians to the streets.», nous disent, la plume mouillée, Jana Kobzova et Balazs Jarabik, dans EUObserver le 3 décembre 2013.) Il y a, dominant le tout, la narrative vertueuse et pleine d’espérance démocratique de la “Révolution Orange-II”, qui a l’avantage, pour nombre de plumitifs de la presse-Système, d’user de la technique du “copié-collé” avec leurs articles de 2003-2004 pour nous présenter d’excellentes analyses-Système de la situation ukrainienne de 2013. Cela, c’est pour le décor de carton-pâte et la facilité de la lecture.

Les protestations de l’opposition ont commencé après le refus du gouvernement ukrainien de signer l’accord de coopération avec l’UE. Le lien entre les deux était évident, dans la narrative de convenance, et il a été aussitôt imposé comme allant de soi. Pourtant, la phase de la protestation n’est peut-être si complètement liée avec la question de l’accord UE refusé. C’est une interprétation qui est assez courante, et par ailleurs assez évidente ; c’est celle de Poutine, comme celle du Polonais Mateusz Piskorski, député et directeur du European Centre of Geopolitical Analysis, qui juge que si l’opposition qui tient la rue venait au pouvoir, elle-même ne signerait pas l’accord avec l’UE («I guess that even the opposition, if it comes to power in the coming months, wouldn’t be ready to sign free trade agreement with Europe...»).

Nous dirions que la phase des protestations de rue doit être détachée de la phase des négociations avec l’UE et de la rupture, pour être considérée en elle-même comme une crise interne ukrainienne, renforcée par les diverses forces extérieures de déstabilisation (celle-là, certes, sur le modèle de la “Révolution Orange”, bien entendu, avec les usual suspects, ou pour faire plus net, les coupables habituels, tout l’appareil “sociétal” de subversion et de déstructuration du bloc BAO). Finalement, la situation interne ukrainienne joue le rôle central, avec une prodigieuse corruption, touchant tous les appareils politiques, celui du gouvernement comme celui de l’opposition, une gestion grossière des situations de crise (les violences de la police), une tension endémique entre les deux parties du pays, s’opposant selon des fractures religieuses, ethniques, culturelles, etc., entre “pro-russes” à l’Est et “anti-russes” à l’Ouest. Tous ces éléments sont archi-connus et admis, d’une façon beaucoup plus évidente qu’en 2003-2004, d’autant que la situation n’a fait qu’empirer à cet égard. Le soi-disant pro-russe et président ukrainien Viktor Ianoukovitch et son gouvernement ne sont guère plus appréciés des commentateurs russes que des commentateurs du bloc BAO, et en général pour des raisons sérieuses, dénuées de l’affectivité sociétale qui marque les écrits des seconds. (Fédor Loukianov, le 29 novembre : «Mais l'esprit de compétition va se dissiper et on ignore toujours quoi faire avec ce pays voisin et aussi proche. Après tout l’Ukraine n'a fait aucun choix en faveur de Moscou, elle l’a une nouvelle fois esquivé en espérant pouvoir continuer à mener par le bout du nez les uns [l’UE] et les autres [la Russie]...») On citera ici plus en détails quelques observations sur la situation en Ukraine.

• Quelques observations sans ambages de Poutine (Russia Today, le 3 décembre 2013) lors d’une visite en Arménie, assorties de l’affirmation officielle que la Russie se tient de toutes les façons complètement en dehors des actuels événements, selon le principe de la souveraineté.

«“As far as the events in Ukraine are concerned, to me they don’t look like a revolution, but rather like 'pogrom'. However strange this might seem, in my view it has little to do with Ukrainian-EU relations,” Putin said. [...] “What is happening now is a little false start due to certain circumstances… This all has been prepared for the presidential election. And that these were preparations, in my opinion, is an apparent fact for all objective observers,” Putin stressed.

»He has said that now the Ukrainian opposition is either not in control of the protests, or it may serve as a cover-up for extremist activities. The footage from Kiev clearly shows “how well-organized and trained militant groups operate,” the Russian President said. Nobody seems to be concerned with the actual details of the Ukrainian-EU agreement, Putin said. “They say that the Ukrainian people are being deprived of their dream. But if you look at the contents of the deal – then you’ll see that the dream may be good, but many may not live to see it,” he argued. Putin then explained that the deal offered to Ukraine by the EU has “very harsh conditions”.»

• L’analyste William Engdahl estime que les événements actuels en Ukraine son essentiellement la réalisation d’un programme du bloc BAO, avec les USA “manipulant“ l’UE, avec les habituels outils de subversion (thèse de la “Révolution Orange-II”). Il met aussi en évidence la responsabilité de la direction ukrainienne. (Russia Today, le 2 décembre 2013.)

«First of all I think it’s quite right about the economic damage with the special association with the European Union. This was a Washington agenda and has been for more than six years. The EU is simply acting as a proxy for Washington to essentially strip Ukraine from Russia and weaken and isolate Russia even more. So the geopolitical stakes are huge in this.

»The Ukrainian police made a colossal blunder, the same as Milosevic made back in Yugoslavia, and the same blunder that Bashar Assad made at the onset of the protests in Syria – and that is to react with state violence, because that is exactly what the opposition was hoping and praying for: that they would lose their cool and give a red flag for the protesters to come out on mass. And that’s precisely what has happened.»

• Enfin, on citera le Polonais Mateusz Piskorski, interviewé le 2 décembre 2013 par Russia Today. Ses réponses, qui reprennent les lignes générales déjà vues, donnent des détails intéressants sur la situation interne de l’Ukraine et sur les événemets.

Russia Today : «Ukraine is a divided country, with the West ardently supporting European integration and the East historically more pro-Russian. Do you think the opposition intends to have some kind of dialogue with the easterners?»

Mateusz Piskorski : «I guess, first and foremost, all the protests that we can now see in the central squares and streets of Kiev are protests that have been raised or supported by some external factors and actors of the Ukrainian political scene. First, we see a huge professionalism of those who have organized the protests, because before the protests we heard about the activities of several embassies and NGOs financed and supported by different foreign countries. So we see this kind of pressure exerted by the external forces for the Ukrainian government to think once again about which geopolitical and geo-economic choice would be right and better for Ukraine. We can, of course, see the protests organized by the other side, by the Ukrainian Communist Party, by some members of the Party of Regions, which are in the eastern and southern towns of Ukraine. Unfortunately, in Europe and the United States we only see what is happening now in Kiev, but we cannot see the reaction of the other parts of Ukraine.» [...]

Russia Today : «Should the opposition succeed in overthrowing the government in Ukraine? Do you think the EU want to associate with such a turbulent nation as Ukraine?»

Mateusz Piskorski : «I think for the moment being any kind of association and signing a deeper and more comprehensive fair trade agreement between the EU and Ukraine would be a kind of economic suicide for Ukrainian side. If we look at the things which have happened during the last few months, I mean during the economic conflict between Russia and Ukraine, it was a clear proof that Ukraine’s economy is very closely connected to Russia. These are the ties that have remained from the Soviet times; we perfectly know that Ukraine is a part of the post-soviet economic area which is now integrating into the Eurasian bloc. We can tell only that the EU is not capable of compensating all the financial losses that Ukraine would encounter in case of closer cooperation with the EU. I guess that even the opposition, if it comes to power in the coming months, wouldn’t be ready to sign free trade agreement with Europe if it studies the possible results of such an agreement, as well as of the association agreement. This pro-European rhetoric aims at causing internal crisis and early elections, perhaps next year.»

D’une façon générale, on trouve dans ces diverses déclarations la confirmation des différents éléments déjà mentionnés : l’aspect catastrophique pour l’Ukraine de l’accord avec l’UE, la situation de corruption générale de la classe politique, l’absence d’habileté des réactions des autorités, l’intervention sans doute très importante d’éléments extérieurs de désordre et de déstabilisation. Certains détails, certaines précisions sont discutables. Il y a, notamment pour notre compte, l’analyse d’Engdahl faisant de l’UE un outil d’un “agenda” US : notre analyse est bien que l’UE agit dans ce cas sans nécessité d’impulsion ou d’“ordre” washingtonien, mais de son propre chef, selon l’impulsion-Système affectant tous les acteurs du bloc BAO dans la course à l’expansion et à la puissance quantitative. Bien entendu, les différents groupes et réseaux de déstabilisation US suivent, comme ils n’ont jamais cessé de faire en soutenant tout ce qui a un ferment de déstabilisation. Le but de déstabiliser les voisins de la Russie sinon la Russie elle-même est également évident, mais comme un comportement quasiment mécanique, se nourrissant de lui-même depuis la chute de l’URSS et surtout depuis 9/11. Il n’y a là-dedans rien de nouveau ni rien d’absolument efficace...

Le plus extrême de cette situation, d’un point de vue institutionnel, serait la chute de Ianoukovitch et l’arrivée au pouvoir de l’opposition. On se trouverait alors devant une nouvelle phase de la même séquence, aboutissant au délitement du nouveau gouvernement dans la corruption et le reste. Le seul facteur qui pourrait interrompre cette espèce d’évolution “en boucle” comme l’on dirait de l’inventeur du mouvement perpétuel serait une rupture opposant les deux parties du pays, la pro-russe et l’antirusse. Dans ce cas, le processus de déstabilisation-déstructuration de l’Ukraine passerait au stade du processus de déstabilisation-dissolution, toujours selon un cheminement classique des événements dans la crise générale qui nous affecte. On se trouverait alors devant des perspectives inconnues, les acteurs extérieurs étant cette fois directement concernés, mais des perspectives inconnues toujours marquées par les contraintes et les pesanteurs autant de l’Ukraine elle-même que de la domination du facteur de la communication.

Le principal enseignement se trouve plutôt dans le constat de la tendance au désordre de la situation considérée objectivement, et le constat de la tendance à accentuer le désordre de la part des acteurs du bloc BAO qui sont les principaux représentants du Système. On dira : rien de nouveau là-dedans, notamment par rapport au temps de la “Révolution Orange-I”, et alors pourquoi ne pas parler effectivement d’une “Révolution Orange-II” en reprenant les logiques et les accusations qui accompagnèrent l’événement ? Simplement parce qu’il s’est écoulée une quasi-décennie entre les deux événements, et si les composants ukrainiens (situation interne et interventionnisme déstabilisant) n’ont pas changé, par contre les situations internes du bloc BAO ont complètement basculé dans la crise ouverte. Dans ce sens, la poursuite des mêmes tactiques de déstabilisation et de déstructuration change complètement de sens et pourrait conduire, au niveau des relations internationales, avec le chaudron ukrainien toujours actif et conduit à une nouvelle phase paroxystique, à des situations de tension renouvelée ou accentuée, induisant alors par conséquence d’enchaînement indirect un désordre encore plus accentué où tous les acteurs seraient concernés.

C’est-à-dire qu’on ne peut revenir à la situation de la “Révolution Orange-I” où il semblait qu’une Russie encore affaiblie était assiégée par les acteurs occidentaux (non encore constitués en bloc BAO), semblant alors encore triomphants malgré les premiers revers (évolution de la situation en Irak). Aujourd’hui, la crise interne du bloc BAO, c’est-à-dire la crise du Système, et même la crise d’effondrement du Système, tout cela est partout présent et produit constamment des effets et des interférences aux conséquences insaisissables et souvent catastrophiques. Par conséquent, et à terme assez court, si le désordre en Ukraine se poursuit et débouche sur une nième déstabilisation du pays, la Russie en sera affectée, mais également le bloc BAO d’une façon ou d’une autre. En langage express des experts-Système, il s’agit d’une situation lose-lose classique, comme on en voit partout, avec la diffusion du désordre nihiliste caractérisant les effets des politiques en cours. A ce point du raisonnement, on irait même jusqu’à observer, malgré la proximité du nouveau foyer de désordre, que la Russie serait la première à réagir d’une façon constructive, si elle s'appuie comme elle a coutume de faire sur sa politique principielle de fermeté, contre le désordre anarchique des “valeurs” du bloc BAO. Et, certes, dans le cas contraire, si la situation en Ukraine s’apaise, ce ne sera que temporaire vu l’état intérieur du pays et surtout de sa direction, et le mécanisme de déstabilisation-déstructuration se manifesterait à une prochaine occasion.

Tout cela témoigne non pas d’affrontements ordonnés assortis d’“agendas” cohérents, notamment de type géopolitique, mais bien du tourbillon de désordre de l’ère psychopolitique. Chercher un vainqueur dans une telle occurrence n’a pas de sens, tout comme la situation elle-même. (Les résultats obtenus finalement, quelques années plus tard, par les diverses “révolutions de couleur” de la période 2003-2005, pourtant parties de bases infiniment mieux maîtrisées, sont éloquents à cet égard : accentuation du désordre partout où ces événements eurent lieu, renforcement de la Russie autour de sa politique principielle, qui en fait l’acteur le plus sûr mais tout de même sans capacité de vaincre ce désordre [voir le 2 décembre 2013].) Bien évidemment, si l’on s’arrête aux événements du jour, aux vociférations de foules plus ou moins malheureuses et plus ou moins manipulées à la fois, aux slogans du bloc BAO et à la narrative de ses commentateurs, on peut toujours s’exclamer devant la puissance du Système et à nouveau proclamer son invincibilité. Pour notre cas, nous verrons dans tout cela, selon notre analyse classique, la manifestation évidente de sa surpuissance se transformant instantanément en effets d’autodestruction.

Svoboda: nieuwe lieveling van de westerse media?

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Svoboda: nieuwe lieveling van de westerse media?

Ex: http://www.solidarisme.be

Svoboda is een Oekraïnse nationalistische oppositiepartij die deel uitmaakt van de Europese Alliantie van Nationale Bewegingen, waarvan ook de British National Party, het Franse Front National en het Hongaarse Jobbik deel uitmaken.

Niks bijzonders, ware het niet dat de (West-)Europese partners van Svoboda bij de westerse massamedia als extreem-rechts geboekstaafd staan en dus als politieke paria's behandeld worden. Svoboda, dat dezer dagen prominent aanwezig is op antiregeringsbetogingen in Oekraïne, kan daarentegen op een (schijnbare) voorkeursbehandeling rekenen. Aanleiding voor die onlusten was de weigering van de pro-Russische president Viktor Janoekovitsj om een associatieovereenkomst met de Europese Unie te ondertekenen.

Is dat overigens geen eigenaardig déjà vu? Toen Viktor Joestsjenko, de pro-westerse presidentskandidaat en latere president van Oekraïne, in 2004 door 'neonazi's' en 'skinheads' (zoals dat heet) bleek te worden gesteund en zelfs een beroep op hen deed, namen diezelfde westerse media dat immers ook voor lief:

De Vries, C. (30 december 2004). Neonazi's en skinheads steunen Joestsjenko, De Morgen/De Volkskrant, p. 6

De westerse media en opiniemakers kennen weinig scrupules als het erom gaat nieuwe 'wingewesten', zoals nu Oekraïne, in te lijven bij de EU (en uiteindelijk ook de NAVO). Zo ook hadden twee bekende nationale veiligheidsadviseurs van de Verenigde Staten, Henry Kissinger en later Zbigniew Brzezinski, in de jaren '70 geen scrupules toen ze, om de USSR te verzwakken, de diplomatieke betrekkingen met maoïstisch China herstelden (en Taiwan opofferden). Nochtans was maoïstisch China een regime dat de 'conservatieve' (poststalinistische) USSR in wreedheid en collectivistische waanzin vele malen overtrof:

'KOESTER HET GEWELD'

Al van bij de aanvang laat Dikötter er geen twijfel over bestaan dat Mao geweld en terreur koestert om z’n doel te bereiken. Mao haalt daarvoor de mosterd bij z’n sponsor en leidsman, Sovjet- dictator Jozef Stalin. Dikötter legt minutieus uit hoe Mao het gemeenschapsgevoel in de dorpjes kapot maakt door per se ‘klassen’ in te voeren - zoals ‘landheren’ - die er eigenlijk niet zijn. Daardoor zet hij iedereen tegen iedereen op. Bovendien introduceert hij grootschalig georganiseerd geweld tegen ‘contrarevolutionairen’. Mao werkt net als Stalin met quota: minstens één op de duizend tegenstanders moet worden omgebracht. Op tal van plaatsen wordt dat door ijverige communisten opgedreven tot drie op duizend. In totaal gaat het om miljoenen mensen die vaak zonder enige reden de dood worden ingejaagd. Dat schept een sfeer van angst en terreur in heel China. De oorlog in Korea, waarin China meegezogen wordt doet daar een schep bovenop.

Bron: De tragiek van de bevrijding - Frank Dikötter (cobratv.be)

Diezelfde pro-Chinese politiek leidde er overigens ook toe dat de VS het uitermate wreedaardige regime van de Rode Khmer ('Democratisch Kampuchea') bleven erkennen, ook nadat het allang met Vietnamese (en Russische) steun in het grootste deel van Cambodja was verslagen.

Eenzelfde verdeel-en-heers- of machtsevenwichtpolitiek werd nadien in Centraal Azië voortgezet door Brzezinski, die werkzaam was onder Jimmy Carter, de VS-president die als eerste de 'mensenrechten' tot thema maakte (waaruit zich vanaf de jaren '90 dan weer het 'humanitaire' interventionisme zou ontwikkelen). Hij had onder meer het lumineuze idee om in Afghanistan een internationaal netwerk van moedjahedien (jihadisten) op te richten en te bewapenen, om zo het Rode Leger tot een uitputtingsoorlog te dwingen en de USSR (verder) te verzwakken. Zo is Al Qaeda (alias De Basis) ontstaan vanuit de tactische berekening (misrekening?) van Brzezinski en als covert operation van de CIA:

Sinds het einde van de Tweede Wereldoorlog en sinds dat bewuste akkoord met de Saoedi's [het Quincy-pact, n.v.d.r.] is de Amerikaanse politiek in het Midden-Oosten zeer stabiel geweest : petromeum was de drijfveer. De Amerikanen hadden uit de Tweede Wereldoorlog een zeer belangrijke les getrokken : om een machtspositie te bekleden in de wereld is de bevoorrading in grondstoffen en brandstof van kapitaal belang. En de controle over de grondstoffen in de landen van het Zuiden was met de Koude Oorlog bijzonder complex geworden. Vandaar dat de oorlog in Afghanistan zo'n belangrijk moment is geweest in de Amerikaanse geschiedenis. Het ging hier om een oorlog met het Rode Leger, waarmee de Amerikanen wraak wilden nemen voor hun nederlaag in Vietnam. Vanaf 1979 hebben de VS deze oorlog gevoerd met hulptroepen : de omkadering was Pakistaans, de financiering - met publieke en privé fondsen - was Amerikaans en Saoedisch. Op die manier werden de meest radicale islamistische milities - zoals de groep van Gulbuddin Hekmatyar - gevormd, getraind en gefinancierd. Na de nederlaag en de terugtrekking van het Rode Leger uit Afghanistan is dit apparaat van de Amerikaanse politiek in deze regio niet verdwenen. De islamistische netwerken bleven onverminderd gesteund door de Pakistaanse geheime diensten (de ISI of Inter Service Intelligence), de Amerikaanse CIA en tal van privé agentschappen. Je zou kunnen stellen dat de Amerikanen uit louter bureaucratische overwegingen deze netwerken in stand hebben gehouden.

Bron: "Islamitisch fundamentalisme is vooral islam-business" aldus Richard Labévière (Uitpers)

Berucht om zijn machtsevenwichtpolitiek (en imperalisme) kreeg het Britse Rijk als bijnaam 'het perfide Albion' van de Franse keizer Napoleon. Tot in de recente geschiedenis zijn de voorbeelden van Brits verraad dan ook legio. Laten we even terugkeren naar, alweer, Oost-Europa. De Polen, die altijd al sterke anti-Russische sentimenten gehad hebben (kijk maar naar Brzezinski, zelf van Poolse afkomst), zijn na de Tweede Wereldoorlog behoorlijk bedrogen door hun westerse 'geallieerden'. Churchill en Roosevelt gaven Stalin hun Poolse vaderland op een serveerblaadje cadeau (en al wie Stalin niet zinde erbij). De massamoord op 25 000 Poolse officieren, bevolen door Stalin en bedoeld om van de Polen een volk zonder elite te maken, werd op het Nürnberg-tribunaal ei zo na niét in de schoenen van de 'boze nazi's' geschoven. Stalins beulen mogen al van geluk spreken dat de slachting nooit werd berecht! Maar wacht even: was Polen niet de aanleiding voor heel de Tweede Wereldoorlog? En hebben Polen niet hun leven gegeven, in het bijzonder bij de slag om Monte Cassino, om hun vaderland terug te krijgen zoals het was? Stalin, die drie weken na Hitler zélf Polen was binnengevallen, mocht de door hem veroverde gebieden in Oost-Polen - in strijd met alle beloftes en charters! - behouden. De geallieerden hebben hem ook nooit de oorlog verklaard, zoals ze dat na de Duitse inval met Hitler deden...

Who Started WWII - Lecture by Victor Suvorov

De westerse media en opiniemakers doen niets anders dan dit spel van machtsevenwichten meespelen. Natuurlijk houden ze niet écht van Oekraïnse nationalisten, laat staan van primaire xenofobe boneheads (zoals die die in het oudere artikel hierboven werden opgevoerd). En natuurlijk houden ze ook niet écht van de islamistische 'haatbaarden' van Al Qaeda of Al Nusra in bijvoorbeeld Syrië. Het is dan ook niet slim om bijvoorbeeld over 'linkse' media te spreken en zich daarop blind te staren, zoals een nieuwskanaal dat zich ReAct (van reactionair?) noemt zo vaak doet. De houding van de media is 'dialectisch' net zoals de geopolitiek van het Westen en net zoals het liberalisme zelf: een spel van alles en zijn tegendeel. Van links én rechts dus, voor zover ze het stempel 'politiek-correct' hebben gekregen, d.w.z. de regels van het spel en de (onderliggende) waarden en denkbeelden van het liberalisme aanvaarden of gewoon (tijdelijk) bruikbaar zijn om een bepaald doel te bereiken (bijv. bepaalde jihadisten). De beste (geo)politieke 'strategen' zijn degenen die zich bewust zijn van het 'vloeibare' karakter van deze machtsstructuur en aldus (letterlijk en figuurlijk) een 'bewegingsoorlog' in plaats van een 'stellingenoorlog' kunnen voeren. Zodoende waren figuren als Kissinger of Brzezinski in staat om hun eigen (ideologische) tegenstanders in (tactische) medestanders te veranderen en hen als pionnen op een schaakbord vooruit te schuiven. Daarbij werden ze niet gehinderd door enige scrupules, in de veronderstelling dat ze die hebben natuurlijk...

Zbigniew Brzezinski to Jihadists: Your cause is right!

Hetzelfde perfide, 'anglofiele' en liberale Westen probeert de laatste jaren met alle mogelijke middelen (telegeleide 'burgerbewegingen', denktanks, lobby's, ngo's, massamedia enz.) onrust te stoken in de onderbuik en zelfs in het hart van Rusland. Het doel is daarbij vooral de onrust zélf, ook al hebben de liberale opiniemakers natuurlijk meer sympathie voor Femen (tegenwoordig gepatroneerd door de Oekraïnse 'filantroop' Vadim Rabinovitsj) en voor Pussy Riot dan voor etnische en religieuze separatisten, die evenzeer op tijd en stond vanuit het Westen werden en worden gesteund, en wel om het centrale gezag van Moskou te ondermijnen (bijv. American Committee for Peace in Chechnya). Als Russische nationalisten door Poetin vervolgd worden, krijgt dat echter véél minder weerklank. En toch, ook tijdens de betogingen tegen diens herverkiezing waren de zwart-geel-witte rijksvlaggen van de Russische (Slavische) nationalisten prominent in beeld. Ze hadden en hebben hun plaats in de 'bonte' oppositiecoalitie die zich toen rond voormalig schaakkampioen Gary Kasparov en vandaag vooral Alekseij Navalny geschaard heeft. Als etnische nationalisten hebben zij vooral een afkeer van het feit dat Rusland een Russische Federatie, m.a.w. een meervolkerenstaat is. Dat maakt hen op zijn minst tot een potentiële bondgenoot van de westerse strategen:

“To understand Russian nationalism, even racism, you need to realize that despite their political, cultural, and numerical dominance, many Russians see themselves a nation without a state,” Sean Guillory of the University of Pittsburgh's Center for Russian and Eastern European Studies wrote in The Nation.

Bron: The Kremlin Is Losing Control of the Nationalist Movement It Helped Create (The Atlantic, 8 november 2013)

De westerse geopolitiek bespeelt dus 'links' en 'rechts' om door het stoken van onrust 'pluralisme' (lees: verdeeldheid) ingang te doen vinden in relatief homogene samenlevingen, met relatief gesloten economieën en een relatief sterk centraal gezag. En dat pluralisme is uiteindelijk niets anders dan de voorbode van multiculturalisme en nationale desintegratie naar westers model. Het is een 'spel' van zaaien en oogsten. En de 'oogst' of, beter gezegd buit, die bestaat uit de onmetelijke bodemrijkdommen en staatseigendommen waar westerse bedrijven geen rechtstreekse toegang toe hebben. Op langere termijn hopen strategen als Brzezinski, die Anglo-Amerikaanse geopolitiek bedrijven naar het voorbeeld van Halford Mackinder, dat nergens in Eurazië een tegenmacht kan opstaan voor hun eigen neokoloniale, unipolaire wereldorde.

mercredi, 04 décembre 2013

QUAND LA CHINE VACILLERA, LE MONDE TREMBLERA

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QUAND LA CHINE VACILLERA, LE MONDE TREMBLERA

Le cauchemar écologique

Rémy Valat
Ex: http://metamag.fr

9782842802233.jpgChine : le cauchemar écologique est le titre du dernier ouvrage de Sébastien le Belzic, correspondant de presse en Chine et romancier (Le lotus et le dragon, éditions Zinedi, 2003). Ce livre a été écrit à partir des données et des enquêtes de terrain qu'il a pu effectuer sur place en contact des acteurs du drame écologique (militants d'ONG, victimes des pollutions).  Sur la forme, ce  livre de 109 pages est très agréable à lire et bien documenté, mais une bibliographie, même sommaire aurait été la bienvenue. L'auteur a pris soin d'intégrer des petits encarts récapitulant les points ou les chiffres clefs des phénomènes observés. Sébastien Le Belzic souhaite informer, alerter à partir des informations qu'il a pu collecter pour ses reportages.


Sur le fond, oui, la Chine, deuxième économie mondiale, est bien le premier pollueur de la planète. Ceci, on le savait déjà, mais Sébastien Le Belzic nous apporte des précisions, des faits concrets et des informations, souvent de première main, très inquiétantes sur les conditions sanitaires en Chine, mais aussi sur la résistance des populations aux abus des autorités. Les mouvements de contestation populaire sont importants, 500 manifestations quotidiennes, et ceci en dépit de la censure et des risques sur la personne. Les informations circulent via le réseau Twitter chinois, Weibo, facilitant ainsi l'organisation d'actes revendicatifs et l'information des ONG, chargée de la défense de l'environnement... ONG, qui nous paraissent, selon notre point de vue, remplir une mission ambiguë de protection de l'environnement et d'outils de dépréciation de l'image de la Chine au service des Ėtats-Unis, car la guerre économique fait rage entre les deux supers-grands : Ma Jun, d'abord journaliste d'investigation (donc un « opposant »), a été officiellement promu directeur de l'Institut des Affaires publiques et Environnementales, puis classé par la « voix de l'Amérique », The Times, parmi les 100 personnes les plus influentes du monde...  

Une résistance des plus légitime


On ne compte plus les villages aux populations ravagées par des épidémies de cancer (plus de 450) : statistiquement, les cancers du poumon ont augmenté de 645% ; une hausse de 98% des accidents industriels depuis 2010 dans une économie en surchauffe, au sein d'entreprises peu intéressées par les conditions de travail de ses ouvriers. 


L'auteur nous présente le cas des « ateliers de la sueur d'Apple » dans les maquiladoras chinois où règnent le travail des mineurs, les discriminations à l'embauche, les heures supplémentaires imposées et non payées, un taux de suicide record, les expositions aux produits chimiques... Sébastien le Belzic nous expose d'autres affaires, comme celles du lait contaminé et autres gourmandises empoisonnées qui ont mis un coup de projecteur sur la mauvaise qualité de certains produits chinois. Les « contrôles qualités » se sont renforcés, mais beaucoup de produits destinés à l'export ne quittent pas les usines ou restent à quai : 51% des aliments chinois ayant fait l'objet d'audits sont impropres à la consommation ou facteurs de risques sanitaires... Parmi les sujets les plus préoccupants : les biotechnologies. Outre les OGM, qui sont censées résoudre en partie les problèmes alimentaires du pays, les scientifiques chinois lorgnent du côté du clonage des embryons humains pour s'emparer du juteux marché des transplantations d'organes : le professeur de philosophie près l'Académie des Sciences sociales de Chine, Qiu Renzong aurait déclaré : « Selon la pensée confucianiste, une personne n'est considérée comme un être humain qu'après sa naissance. Les embryons et les fœtus ne sont donc pas des êtres humains (…) C'est la raison pour laquelle, il n'y a pas de problème pour les Chinois à détruire des embryons humains pour conduire les recherches sur les cellules souches ». Si Confucius l'a dit... La lecture de cet ouvrage ouvre de nombreuses pistes de réflexions dépassant le cadre, déjà catastrophique des problèmes sanitaires et environnementaux. J'en retiendrai deux. Tout d'abord, la montée d'une résistance citoyenne qui tôt ou tard va finir par prendre dessus : et, à ce moment-là, si la crise économique et sociale chinoise ne peut être canalisée, le vacillement chinois aura une répercussion planétaire (pensons aux risques de conflits avec les voisins asiatiques de la Chine, la fuite des bons du trésor chinois investis aux Ėtats-Unis, etc.). Enfin, si dans une perspective « plus heureuse » pour les Chinois, leur pays venait à se hisser à la tête des premières puissances économiques du monde, on peut s'interroger sur les valeurs offertes par ce nouveau modèle.... Un capitalisme pragmatique et sauvage, certes. Un idéal ? Une projet de société ? Probablement aucun.


Chine : le cauchemar écologique, de Sébastien Le Belzic, Editions SEPIA

Pressedienst - November 2013

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Pressedienst
November 2013
 
Wieder mal einige Links. Bei Interesse einfach anklicken...
 
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AUßENPOLITISCHES
 
Sparer im Griff des „Trio Eurofernale“
Wie das Kartell aus Politik, EZB und Banken nach unseren Ersparnissen greift
 
"Sparer-Steuer" ist Dynamit für deutsche Bürger
Ein Gedankenspiel des Internationalen Währungsfonds sollte die deutschen Sparer endlich aufwachen lassen: Mit einer Sonderabgabe könnten sie an der Lösung der Euro-Schuldenkrise beteiligt werden.
 
Irre IWF-Idee: Deutsche Sparer sollen ein Zehntel ihres Vermögens abgeben
 
Zwangsabgabe auf Vermögen
IWF will zehn Prozent auf alles
 
Straf-Zinsen für Sparer: Finanz-Eliten wollen Bargeld abschaffen
Die Niedrig-Zins-Politik der Zentralbanken ist gescheitert: Nun kursiert eine neue Idee, wie die Bürger gezwungen werden können, ihr Geld in den Konsum zu stecken: Die Zentral-Banken könnten Negativ-Zinsen einführen. Dies funktioniert nur in einer Gesellschaft ohne Bargeld. Der IWF fordert bereits seit Jahren die Abschaffung des Bargelds. Erste Staaten ergreifen Maßnahmen. In den USA hat nun Obama-Berater Larry Summers die neue Strategie angedeutet.
 
Das Ende der Mittelschicht: Der Wohlstand verabschiedet sich aus Europa
 
Steuerschock für Eigentümer von Immobilien in Griechenland
 
Absturz von Bankaktien: Finanzmärkte zittern vor Stresstest der EZB
 
Handelsbilanz
EU will Europa vor Deutschland schützen
 
Handelsüberschuss
Brüssel will Deutschland schwach sehen
 
EU fordert Ächtung von Plastiktüten
 
Totalausfall: Google verschwindet für vier Minuten aus dem Netz
 
Konkurrenz zu Bitcoin: Google will echte Bank werden
 
Malmström will Europol gegen Haßverbrechen einsetzen
 
Geheim-Bericht: Frankreich rechnet mit Unruhen
 
Europäische Rechtsparteien rücken zusammen
 
Bündnis gegen Europa
Le Pen und Wilders wollen das rechte Lager vereinen
 
Frankreich
Wütende Proteste in der Bretagne
(Man beachte auch die bretonischen Fahnen)
 
30.000 Bretonen protestierten gegen Pariser Regierung
 
Frankreich fürchtet die soziale Explosion
Noch nie war ein französisches Staatsoberhaupt so unbeliebt wie François Hollande. Nur jeder fünfte glaubt noch an den Präsidenten. Und die Proteste drohen sich zu einem Flächenbrand auszuweiten.
 
England: Ex-Innenminister warnt vor Rassenunruhen
 
Griechenland
Mitglieder der „Goldenen Morgenröte“ erschossen
 
Griechenland: Linksextremisten bekennen sich zu Morden
 
Heuchler, Netzwerker, Stichwortgeber – Mechanismen des medialen Furors gegen Ungarn
 
Amerika-Hass macht‘s möglich
Frank-Furter Schnauze: Im Fall Edward Snowden offenbart die deutsche Linke einmal mehr ihr wahres Gesicht
 
"Privatsphäre gibt es nicht"
Der Historiker Walter Laqueur über das Modewort Geopolitik, Football und die große Unordnung nach dem Kalten Krieg
 
Debatte USA und Überwachung
Amis völlig paranoid
Die USA sollten ihr Sicherheitskonzept überdenken. Die Amerikaner sind von Furcht getrieben. Aber Angst ist ein Arschloch.
 
Whistleblower Edward Snowden
Auslieferung als Schicksal
 
Auch Großbritannien hört Berlin ab
 
Big Brother am Flughafen Frankfurt
US-Fahnder entscheiden, wer fliegen darf
 
(Neue Überwachung?)
Neues Verfahren
Paypal lässt mit dem Gesicht bezahlen
 
Österreich
Kritiker in der Polizei unerwünscht: Roter Pürstl suspendiert Aufdecker
 
Malta verkauft Staatsbürgerschaft für 650.000 Euro
 
(Waffenlieferungen an Salafisten in Syrien)
Türkei in Waffenlieferung verstrickt
 
Japan steuert auf den Untergang zu
 
Vietnam führt Todes-Strafe für Banker ein
 
INNENPOLITISCHES / GESELLSCHAFT / VERGANGENHEITSPOLITIK
 
Habemus Regierungsprogramm!
 
Bettina Röhl direkt
Das fatale Menschenbild der Großen Koalition in spe
Kolumne von Bettina Röhl
Weder Union noch SPD bieten ein eigenes Menschen- und Weltbild an. Das entstandene Vakuum wird immer aggressiver von selbst ernannten, staatlich alimentierten Rassismusforschern aufgefüllt. 
 
Gabriel contra Slomka im „heute-journal“
Paranoid, enttäuscht, hilflos
Inhaltlich gab das Wortgefecht zwischen SPD-Chef Gabriel und ZDF-Moderatorin Slomka wenig her. Psychologisch umso mehr.
 
Einigung bei Koalitionsverhandlungen
Union und SPD wollen Mieten bremsen
 
SPD fordert Sondersteuer auf ungesundes Essen
 
Bonner Stadthaushalt muss Notstandsverwaltung ausrufen
 
Motorrad-Akrobaten der Berliner Polizei aufgelöst
Kein Geld mehr für Instandsetzung
 
Erfrischend einfach erklärt: deutscher Umverteilungswahnsinn in Kurzfassung
 
RTL schiebt Bertelsmann zu großem Gewinnplus
 
Zehn Thesen
AfD-Chef Lucke zettelt Islam-Debatte an
 
AfD legt sich mit Hübner an
 
Deutscher EU-Vizepräsident hat gelogen
Bei Todescrash hatte Alvaro (FDP) Koks im Blut
 
(Politische Beeinflussung auf dem Wahlzettel…)
Rheinland-Pfalz verteidigt Gender-Wahlzettel
 
Die NSA und ... Hitler
 
(US-Spionagestandorte in Deutschland)
SZ und ARD enthüllen "Geheimen Krieg"
 
(Rede zu NSA)
Gregor Gysi und das Duckmäusertum
 
Das Verrückte an der NSA mit Volker Pispers
 
(Geschichtspädagogik für Kleinkinder)
Raus aus der Geschichte, rein in den Whirlpool!
 
Bundespräsident Gauck: “Wir wollen ein Land sein, das offen ist”
 
 (Gauck zum 9. November)
Gelungene Propaganda
 
Gauck und Kramer
Diese Botschaft kam rüber
 
Obama erinnert an Reichspogromnacht vor 75 Jahren
 
„Romantische Kristall Nacht“ am 9. November bringt Therme in Kritik
 
Priebke auf Gefängnisfriedhof begraben
 
(1. Weltkrieg und Versailles)
Ein Appell an das Gewissen
 
(Homophobie)
General Karl von Einem: Streit um Straßenumbenennung
 
Das Denkmal von Sedan
von Dieter Stein
 
Erster Weltkrieg
Deutschland hat die Toten von Sedan vergessen
Im französischen Sedan lag einer der größten deutschen Soldatenfriedhöfe von 1914-18. Heute verfällt dort alles. Die Regierung in Berlin fühlt sich für die Pflege der Monumente nicht zuständig.
 
Christopher Clark
"Besessen von der deutschen Kriegsschuld"
Mit seinen neuen Thesen zum Kriegsausbruch 1914 provoziert der britische Historiker Christopher Clark heftige Debatten. In Potsdam stellte er sich seinen Kritikern – mit erstaunlichem Ergebnis.
 
LINKE / KAMPF GEGEN RECHTS / ANTIFASCHISMUS / RECHTE
 
Linksextremismus im Spiegel von Wissenschaft und Publizistik
 
(Meinungen eines Altsozialisten)
Expandierender Suppenküchenstaat
Armutsforscher C. Butterwegge erzählt von der Umwandlung des Sozialstaats
 
"Die heutige Antifa würde auf den Willy Brandt von 1972 mit Eiern werfen!"
 
Stuttgart
Linksextremisten verwüsten “DDR”-Ausstellung
 
Stuttgart: Ver.di-Funktionärin Ariane Raad an Erstürmung DDR-kritischer Ausstellung beteiligt?
 
(DDR-Nostalgiker)
7. Oktober 2012 - Wir denken an unsere DDR in der kalten BRD
(am Ende singt er ein kommunistisches Liedchen, lustig…)
 
Brandenburgs Innenminister warnt vor Roter Hilfe
 
Totalitäre Moderne: “Gruppenbezogene Menschenfeindlichkeit” und die “Uni ohne Vorurteile”
 
Bizarre Enthüllungen
Verdächtige im Londoner Sklaven-Fall waren wohl Maoisten
 
Festgenommener Schütze in Paris: Rückkehr eines Phantoms
 
Pariser Attentäter wirft Medien Manipulation vor
 
Blockupy
Von Beruf Demonstrant
 
Gastwirte – Offensive im Kampf gegen Rechts™
 
Hessisches Sozialministerium friert Burg Ludwigstein sämtliche Fördermittel ein
 
Eklat um rechte Umtriebe auf Burg Ludwigstein
 
Dokumentation hegt Zweifel an Selbstmord von Mundlos und Böhnhardt
 
(Denunzianten)
Universität Rostock verurteilt Anprangerung von Dozenten
 
SPD verschärft Kampf gegen Burschenschaften
 
Volkstrauertag
Burschenschaft von Gedenkfeier ausgeladen
 
("…nicht rechts, sondern südlich…" Na ja, hilfloser kann man ja gar nicht mehr den Kopf aus der Schlinge zu ziehen versuchen)
„Die Vorwürfe sind Unsinn“
Eigentlich wollte die Münchner Burschenschaft Cimbria auch wie immer an der offiziellen Feier zum Volkstrauertag in der bayerischen Landeshauptstadt teilnehmen. Doch nach einem Artikel in der Süddeutschen Zeitung über angebliche rechte Tendenzen der Studentenverbindung folgte die Ausladung durch das bayerische Innenministerium. Gegenüber der JUNGEN FREIHEIT weist Matthias Reiter von der Burschenschaft Cimbria die Vorwürfe zurück.
 
Gedenken, vergattert
 
Deutsche Burschenschaft ausgeladen: FPÖ übt heftige Kritik
 
Volkstrauertag
Rechter Aufmarsch am Kriegerdenkmal
 
„Wir gedenken der Opfer und nicht der Täter“
Wunsiedel protestiert gegen Neonazi-Aufmarsch
 
Die Früchte der Medienhetze: Denkmal am Innsbrucker Friedhof geschändet
 
Nach Drohungen: Frei.Wild-Auftritt in Jena abgesagt
 
(Antifa-Störungen)
2. Compact-Konferenz in Leipzig – Erfahrungsbericht
 
Bundesverfassungsgericht
NPD bekommt kein Geld mehr vom Staat
 
("Antifaschistisches" Denken)
siamo tutti antifascisti?
Ich habe heute Folgendes getwittert:
“Es wird nicht besser, solange die “bürgerliche Mitte” Nazis zwar doof findet, aber gleichzeitig gegen Linke/Antifa hetzt.”….
 
Polizei verbietet Pro-NRW-Demonstration am 9. November
 
Scheiben mit Stolpersteinen eingeschlagen
Vermutlich rechtsorientierte Täter haben mit zwei Stolpersteinen Fenster des Rathauses von Seeheim-Jugenheim in Südhessen eingeschlagen.
 
Terrorismus
Freispruch im Mordprozess um Opec-Anschlag
Sonja Suder ist vom Vorwurf der Mittäterschaft beim Anschlag auf die Opec-Konferenz 1975 in Wien entlastet worden. Das Gericht sprach von einer „ungeheuer beschwerlichen Sachaufklärung“.
 
Bayern: Innenminister entsetzt über linke Gewaltbereitschaft
 
EINWANDERUNG / MULTIKULTURELLE GESELLSCHAFT
 
Zehn Thesen zur deutschen Asylpolitik
 
Nein, muß ich nicht: Identitäre Kundgebung gegen Morten Kjaerum in Wien
 
Kundgebung: Festung Europa!
Von Identitäre Bewegung Wien
 
(Antideutsche linke Einwanderungslobby)
Refugee Tribunal against Germany
 
Chaos und Gewalt an Berliner Asylanten-Schule
 
Krefeld
Kirche will Initiative für Flüchtlinge ergreifen
 
Christlich-subversive Aktion in Speyer
 
Friedrich für mehr syrische Asylbewerber
 
Niedersachsen streicht den Begriff „Integration“
 
Teilhabe statt Integration
 
(Doppelte Staatsbürgerschaft)
Warum keine doppelte Parteimitgliedschaft?
 
Bitte um Unterstützung
Einwanderung: Offenbach ruft um Hilfe
 
Kabeldiebe räumen Asylbewerberheim aus
 
Berlin: Asylcamp-Bewohner drohen der Polizei mit Gewalt
 
Romani Rose empört über Berichterstattung
 
Homosexualität als Asylgrund anerkannt
 
EU empört über Camerons Sozialhilfepläne für Ausländer
 
Linkspartei gegen Sankt-Martins-Feiern in Kindergärten
 
Heftiger Streit um einen alten Brauch
Angriff auf Sankt Martin
 
(Kommentar dazu)
Streit um Sankt-Martins-Umzug
Kommentar: Sein Mantel wärmt jeden
(Der Leserkommentar zeigt die Richtung)
 
Identitäre Aktion: St. Martin bleibt!
 
Angst vor Islamisten: Streit um Aktbilder in Berlin
 
Aldi-Filiale soll ausländisch aussehende Kunden überwachen
 
100 Kamele sind der Preis für einen Berliner Toten
In muslimisch dominierten Einwanderervierteln Deutschlands ist eine Paralleljustiz in der Tradition der Scharia entstanden. Der Staat scheint vor der Macht der arabischen Clans zu kapitulieren.
 
Vom Frankfurter Schulhof in den Dschihad nach Syrien
Einige hinterlassen nicht mal einen Gruß an die Eltern: Immer mehr junge Männer aus Hessen lassen sich für den syrischen Bürgerkrieg rekrutieren. Minister Rhein will die Anwerbung stoppen.
 
Polizei Oslo: „Wir haben die Stadt verloren“
 
Er war Asylbewerber
Blutbad in Norwegen: Mutmaßlicher Täter stand vor Abschiebung
 
(älter, aber stets aktuell…)
Repotage: Deutsche wird von Farbigen vergewaltigt und wählt Freitod. Vergewaltiger: Freispurch
 
80 Prozent der Intensivtäter haben nichtdeutsche Wurzeln
 
(dazu)
Rückkehr der Deutschenfeindlichkeit
 
(Hintergründe wären vielleicht interessant)
Toulouse
Zigarettenschnorrer stürzen Frau in Fluss
 
KULTUR / UMWELT / ZEITGEIST / SONSTIGES
 
Amerikas Malls sehen jetzt aus wie Europas Städte
Nachdem die Einkaufscenter den Einzelhandel aus den Städten verdrängten, machte ihnen der Online-Handel Konkurrenz. Amerikanische Malls sehen ihre Rettung nun im Prinzip der alteuropäischen Stadt.
 
Die Rückkehr der Mietskaserne
Städter mögen Altbauwohnungen in Blockrand-Quartieren. Doch seit 100 Jahren baut sie keiner mehr: Die Geschichte einer verpönten Stadtform und warum ihr in Zürich eine Renaissance bevorsteht.
 
(Investorenarchitektur)
München verschwindet
 
Tristess am Goetheplatz
Die Globalisierung fordert ihren architektonischen Tribut, und man muss noch froh sein
 
Foro Mussolini, Foro Italico (Faschistische Architektur in Rom)
 
Nazi-Raubkunst in München
Unbekannte Meisterwerke von Dix und Chagall entdeckt
 
(Zum Fall des Kunstsammlers Gurlitt)
Fafner in Schwabing
 
Bilder-Rückgabe ein "Schnellschuss"
Fall Gurlitt: Kritik vom Zentralrat der Juden
 
„1938. Kunst, Künstler, Politik“ im Jüdischen Museum
Tiefe Zäsur im Kunstbetrieb
 
Kunstraub mal anders
 
Fall Gurlitt
Vergiftetes Klima
 
Haftuniform, Davidstern, Zahnbürsten
Ebay stoppt Auktionen mit KZ-Kleidung
 
Australien: Ärger wegen Hindu-Göttern auf Bierflaschen
 
Willkommen in der Neuprech-Diktatur
 
Deutschland, ein Bildungsmärchen: Fack ju Göhte!
 
Hamburg: Männerquote sorgt für Empörung bei Frauenbeauftragten
 
Das Dinosaurier-Problem
Eine neue Studie enthüllt, was der politische und publizistische Mainstream nicht wahrhaben will: Junge Frauen haben durchaus Lust auf die traditionelle Rollenverteilung in der Familie. Ernst nimmt sie aber leider niemand.
 
Von der Leyens Traum ist geplatzt
 
Fragen Sie Frau Sibylle: Macht mit, solange es noch geht!
Eine Kolumne von Sibylle Berg
Generelle Verblödung? Allgemeine Gentrifizierung? Untergang des Abendlands? Mag sein. Aber es hat keinen Sinn, sich darüber aufzuregen: Kulturpessimismus ist keine Antwort auf die Veränderung der Welt, sondern das Jammern Sterbender.
 
Kein Jammern bei Sibylle Berg
 
 
S.P.O.N. - Fragen Sie Frau Sibylle: Eure Welt gibt es nicht mehr
Eine Kolumne von Sibylle Berg
Ihr glaubt an die deutsche Leitkultur: Deutschland der deutschen Frau, dem deutschen Herd, dem deutschen Mann, dem Herrscher und Ernährer, der deutschen im Haus erzogenen Kinderschar. Was wollt ihr? Woran klammert ihr euch so verbissen?
 
(Finanzwelt)
Doku "Master of the Universe" im Kino
Bedingungslose Loyalität
 
In der Transparenzfalle
Vergebene Weckrufe
Die Leute wollen sich über den NSA-Skandal einfach nicht so recht empören. Woran könnte das liegen?
 
China
Comeback der vegetarischen Küche
 
(Ein Erfahrungsbericht und eine Weltsicht…)
Den Heizölverbrauch senken – auf die japanische Art
 
Bedeutungsverlust des „Spiegel“
Genug der Dickhodigkeit
Deutsche Bahn
Behörde verbietet nächtlichen Drohnen-Einsatz gegen Sprayer
Die Deutsche Bahn hat einem Bericht zufolge keine Flugerlaubnis für Drohnen bekommen, die nachts gegen Graffiti-Sprüher zum Einsatz kommen sollten. Die Flugapparate dürften nur tagsüber benutzt werden.
 
(Woodrow Wilson)
Die Dummheit der Regierenden
 
Umweltbundesamt beklagt massenhaften Kauf von Billigprodukten
 
(Roman von Björn Clemens)
Ein Kölner Justiz-, Migrations- und Klüngelroman
 
Telesma Verlag – Belletristik
 
edition nordost auf Youtube!
 
Manuel Ochsenreiter – Journalist – Blog
 
Neue Burschenschaft?
 
Eckhart Tolle - Hass-Liebe-Beziehungen
 
Eckhart Tolle Schmerzkörper 1
 
Eckhart Tolle EGO
 
Rechtsstreit mit Comedian Atze Schröder
Urteil: Niemand darf Fritz Wepper „Lustgreis“ nennen
 
("The Act of Killing" über einstige Morde in Indonesien)
Im Kino
Ohne Scham oder Reue
 

La politique étrangère fabusienne

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LA POLITIQUE ETRANGERE FABUSIENNE
 
Comprendre Genève avant tout

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr
 
Avec le remplacement de Chirac par Sarkozy puis de Sarkozy par Hollande, la politique internationale française est devenue de plus en plus néo-atlantiste. Par l'élimination quasi complète de ce qui restait des gaullistes (voir le pathétique et solitaire Dupont-Aignan lançant sa campagne européenne devant une croix de Lorraine fissurée à Colombey-les-Deux-Eglises !) et des Républicains nationaux (les chevènementistes du CERES migrant en masse au Fn) la politique étrangère de la France a été modifiée.
 
Du pays européen le plus indépendant, la France est devenue le pays le plus béni oui-oui aux sirènes des faucons atlantistes. C'est en fait la question principale des Solfériniens qui mériterait à elle-seule une thèse, une analyse fouillée, une généalogie politique détaillée depuis la nomination de Laurent Fabius au gouvernement Mitterrand. Il y eut sous François Mitterrand une conjonction habilement ficelée entre une « gauche » laïque pour l'essentiel très remontée contre l'Iran pour les raisons habituelles d’anti-religion ( le droit des femmes, des homos, et les prières quotidiennes) et un antifascisme instrumentalisé à une autre échelle par les sempiternels rappels sur l'Holocauste, de sorte qu'aucune opposition sérieuse à cette conception de la politique internationale solférienne n’est venue agiter, se solidifier ou interroger les assises socialistes du militant de base
Ainsi, tous les ingrédients idéologiques ont, peu à peu, été placés, à gauche comme à droite, pour, à la fois, attaquer la Libye, la Syrie et envisager l’idée terrible d’une attaque nucléaire préventive sur l'Iran c’est-à-dire suivre à la lettre la feuille de route établie depuis les années 80 par les stratèges et les faucons de Tel-Aviv. Cela a été suffisant pour neutraliser une grande partie du gaullisme politique de la droite de gouvernement comme le républicanisme de la « gauche » française anti-américaine. L'idéologie dominante des droits de l'homme (Bernard Kouchner et les french doctors à gauche, Bernard Henri-Lévy et la guerre juste de la droite libérale) a ensuite légitimé le droit d'intervention n'importe où et à tout moment pour des raisons humanistes mais toujours bien ciblées. Cette idéologie solférienne a réussi en grande partie à faire passer à la trappe la question secondaire du droit international et des négociations de paix.
 
Il y a peut-être derrière une telle attitude la crainte d'un antisémitisme français. Une telle phobie n’a jamais été celui de l’antisémitisme d’une extrême-droite réduite à de vagues groupuscules divisés, plutôt paranoïaques et bien surveillés mais la crainte du développement d’un antisémitisme français musulman, islamique, de banlieue. En fait, l’alliance avec les Saoud et les Qataris permettaient de calmer les banlieues, de marginaliser le chiisme français en construisant des mosquées sunnites sous contrôle. C’est pour cela que la classe politique française n’a pu s'opposer, comme elle aurait dû le faire, à la construction excessive des mosquées ou à l’argent déversé par les Saoudiens et les Qataris dans les quartiers difficiles. Anesthésiée mais surtout indifférente aux questions internationales la population ne s’est pas inquiétée plus que cela. Elle y a vu l’effet du « grand remplacement » or c'était beaucoup plus. Il y avait bien derrière les emprunts financiers aux pays du Golfe et les constructions de mosquée payées par l’Arabie saoudite, une tactique diplomatique occultée.
 
L’histoire va toujours trop vite et les Français n’ont peut-être pas suivi totalement le déroulement du film. Les Anglo-saxons sont acculés par la faiblesse monétaire des Etats-Unis mais aussi par le nouveau pivot stratégique dans le Pacifique, à lâcher, à plus ou moins long terme, Israël.
 
La diplomatie française a accusé le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, d’être responsable du virage pris par les Etats-Unis concernant l'Iran. Ce dernier souhaitait un accord à tout prix, pour des raisons personnelles et aussi de politique intérieure américaine, c’est en tout cas ce qu’a souligné Laurent Fabius en critiquant ouvertement son confrère américain. Il y a, depuis un an et demi, une nouvelle donne de la politique internationale américaine et Laurent Fabius la connaît très bien. Or, il appartient à une diplomatie française responsable d’en tenir compte et de l’analyser.
 
Les Américains ne s’attendaient pas à une telle obstruction française dans les négociations de paix avec l’Iran. Laura Rozen, analyste américaine, cite sur son blog une déclaration du directeur politique du Quai d’Orsay, Jacques Audibert, qui aurait assuré les Américains, il y a plusieurs mois, que la France « ne s’opposerait pas à un accord si la possibilité se présentait, malgré la ligne dure des derniers mois ». 

Pour qui travaille Fabius ? Pour la diplomatie française ou pour d’autres intérêts ? La question incongrue est d’ailleurs ouvertement posée dans les journaux anglo-saxons dont le Guardian en particulier toujours très indépendant et critique . Laurent Fabius n’a jamais caché qu’il souhaitait la guerre avec l’Iran. L'administration de Fabius est en train de laisser la place de la France vacante dans la recomposition en cours du monde, une France qui sera ainsi demain coupée de la désaméricanisation du monde. Les conséquences désastreuses d’un tel choix politique se feront très vite sentir.  

mardi, 03 décembre 2013

S'ajuster à l'inhumaine globalisation

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S’AJUSTER A L’INHUMAINE GLOBALISATION

L’exemple franco-mexicain

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr

La France et le Mexique, ont inauguré un Conseil Stratégique pour mieux coordonner leurs actions. François Hollande ira donc au Mexique en 2014 pour connaître les propositions de ce Conseil. Le Mexique est membre des organisations G20, OMC, Alliance du pacifique, OCDE. Il est surtout intégré aux intérêts étatsuniens par le traité de Libre Commerce d’Amérique du Nord (TLCAN). La France, elle, est dirigée par les fonctionnaires bruxellois. Le terrain de chasse de la globalisation s’étendra du Canada à l’Amérique Centrale puis, à travers l’Océan, jusqu’à l’Europe - ou ce qu’il en reste -  car le pillage et le génocide y sont déjà bien avancés. Les ministres respectifs se flattent de pouvoir affirmer que leurs zones sont les plus attractives pour les investissements étrangers, à savoir les multinationales qui portent atteinte à l’humanité par leurs produits mortifères, leurs destructions environnementales, l’esclavage au profit des actionnaires. Les chiens de garde affirment que le pillage, le vol et l’exploitation de ces multinationales seront protégés par le climat sûr et de confiance que leurs partenaires médiatiques savent créer. 

La stratégie mondialiste : Marchés et techniques, normes et prédication


Lors de la session qui vient de se terminer à Paris, les membres du Conseil Stratégique ont présenté leurs premières réflexions sur trois secteurs : l’aéronautique, l’énergie et les télécommunications. Ils ont évoqué les thèmes du développement durable pour les villes (transport, eau, énergie), la santé (lutte contre la malnutrition, l’obésité et le diabète) mais aussi la formation et la culture (expositions, promotion conjointe de la diversité culturelle). On se souviendra qu’il s’agit de points complémentaires à ceux que l’empire du néant privilégie.


La stratégie globalitaire promeut trois axes en interaction constante: la puissance militaire de l’OTAN, qui éradique toutes les défenses “nationales”, les absorbe et les met au service de la criminalité occidentale. La stratégie économique, qui consiste à contrôler les technologies de pointe - surtout celles qui tuent et mettent en esclavage - et à conquérir des marchés émergents. La stratégie culturelle vise a dominer les canaux de diffusion et les contenus car la vérité révélée, et toute la nigologie pieuse du pouvoir globalitaire sont déclarées saintes et sublimes, de droit divin. Or, Mexico est un marché émergent que les étatsuniens veulent se réserver alors que les grandes entreprises françaises sont désormais entre les mains de fonds financiers qui les ont placées sous tutelle, de façon irréversible. Il convient que la France et le Mexique négocient bilatéralement les miettes qu’on les autorise à produire, afin que les actionnaires des fonds financiers perçoivent leurs 15% de gains pendant que les salariés retombent dans la pauvreté. Les technologies où l’empire du néant veut dominer sont au nombre de six: celles qui s’intéressent au milieu ; l’information-propagande ; la santé ; les transports ; l’énergie ; les services financiers. Pour cela, tant le diktat transatlantique que le TLCAN détruisent l’organisation qui permettait à chaque pays de bénéficier de frontières où chacun était respecté dignement en tant qu’être humain. A la place sont promus l’espionnage, le mensonge financier et médiatique, la haine de l’humanité lorsqu’elle n’appartient pas à la caste des trafiquants véreux. Les domestiques de cette caste immonde doivent s’assurer que leurs normes ne soient pas distinctes et copient celles de l’oligarchie kleptocratique. 

L’horreur à venir


Le plan Mexique 2030 a été signé par le Président précédent (Calderon). Il confie au Mexique la production de matières premières (or, argent, pétrole) et accepte les OGM. Les USA fournissent les produits industriels. Les multinationales ont toute liberté pour agresser les populations car les droits des mexicains comme peuple sont sans valeur. Ce projet, comme les fers transatlantiques, affirme que l’armée et la marine doivent participer aux conflits internationaux. L’installation de bases militaires au service des néantologues, déjà réalisée en Europe depuis des années, deviendra effective au Mexique. Les dirigeants à la tête des USA, répètent depuis 2010 que la Chine et l’Inde, la Russie et l’Iran sont des menaces. L’un des buts essentiels est d’obtenir de l’Europe et du Mexique que leurs forces,soient autorisées à intervenir dans n’importe quelle situation, sans informer le Parlement ni même l’exécutif de ces pays. Participer à la guerre mondiale contre le terrorisme, est la dernière version du logiciel obscurantiste qui fait fonctionner ces primates anthropoides. Ils  inventent une hérésie  - le racisme, le fascisme, le terrorisme - et accuse d’hérésie tout groupe qui ne se prosterne pas assez vite ni assez fréquemment… 

Requiem pour une civilisation défunte


En Europe, le redéploiement des troupes a été favorisé par les domestiques de la Commission Européenne mais aussi par les dirigeants placés à la tête des Etats. L’Union Européenne est au service de la tyrannie globalitaire et détruit tout germe de civilisation. Dans les pays de l’Est, dans les pays arabes, les esclaves européens sont au service du pouvoir infâme. Javier Solana a favorisé la mainmise de l’OTAN sur l’Europe et a permis que celle-ci soit au service des trafiquants de drogue en Afghanistan, ainsi qu’au Soudan. Manuel Barroso a commencé dès sa nomination à transmettre tout le pouvoir aux multinationales. La directive Bolkenstein qui, en 2004, a prévu l’accaparement de tous les services possibles et imaginables par des multinationales, entre en harmonie, pour l’essentiel, avec le traité qui régente l’Amérique du Nord et va digérer l’Europe. Partout, la même uniformité obscurantiste, la même dogmatique têtue, la même corruption. Ces fausses élites, descendues du trottoir pour tenir le haut du pavé sont à refouler dans les égouts.  

lundi, 02 décembre 2013

Tajikistan remains of highest strategic value for Russia and India

Tajikistan remains of highest strategic value for Russia and India

 

Relations with Russia are of a dual nature, although it is believed that Tajikistan is one of the main allies in the region. Photo: Tajik President Emomali Rahmon (L) and Vladimir Putin. Source: Olesya Kurlyaeva/RG

Few were surprised that acting head of the state President Emomali Rahmon won the Tajikistan presidential elections with 83.6 percent of the votes. Experts believe that the courses taken by Emomali Rahmon in the last ten years will continue. This means that the coming years will be very difficult for both the president and his country.

A complete economic collapse in Tajikistan and instability in the neighboring Afghanistan, which the U.S. military will partially vacate next year, may lead to internal disturbances in the republic. To keep the situation under control Rahmon is trying to follow a multi-vector foreign policy, relying, in extreme cases, for outside help.

Relations with Russia are of a dual nature, although it is believed that Tajikistan is one of the main allies in the region. The republic accommodates the 201st Russian military base, which will remain there until 2042 according to the agreement. However, the ratification of the relevant treaty was delayed by the parliament, controlled by Rahmon for a whole year. All this time, Tajikistan extracted various concessions out of Russia.

The Ayni conondrum

Rahmon promised to rent out the Ayni military airfield near the Tajik capital to India, Russia and the US. All three countries are interested in obtaining the lease of the site. However, the president’s "multi-vector" policy complicated the situation so much that now the potential tenants are unclear about the status of the base.

India spent a significant amount of money over the last decade developing Ayni, hoping that it would be a major base for the strategically important region. New Delhi is very serious on the Ayni air base project to gain a strategic foothold in Central Asia and improve its C3I (Command, Control, Communications and Intelligence) network to fortify its operations in Afghanistan and keep a close eye on Pakistan. India has however met with Russian resistance as Moscow has been unrelenting in its stand that it doesn’t want foreign powers to deploy fighter aircraft in its backyard and a former territory.

Ayni Air Force Base, also known as Gissar Air Base, is a military air base in Tajikistan, just 10 km west of the capital Dushanbe, which served as a major military base of the Soviet Union in the Cold War era.

The situation with Ayni shows that Tajikistan is not really in position to sign a consistent and binding agreement and that Dushanbe may be left with nothing.  “Rahmon will seek preferences in the supply of arms in lieu of renting out the base,” says Azhdar Kurtov, an expert of the Russian Institute of Strategic Studies.

Dushanbe’s bargaining chips

In exchange for the ratification of the agreement on the 201st Russian military base, Moscow promised to expand a free education program in Russian military academies for citizens of Tajikistan and to provide $200 million worth of arms to the republic. In addition, Moscow has modified work permit laws for citizens of Tajikistan, allowing them to work in Russia for up to 3 years. This is relevant for Dushanbe - according to the Russian Federal Migration Service there are more than 1.2 million citizens of Tajikistan in Russia, who this year alone remitted $3.5 billion to their home country.

However, even such a dangerous dependence on Moscow does not discourage Dushanbe from demonstrating its activity in relation to other countries. For example, until recently it seemed that the US was paying considerable attention to Tajikistan. For a while, the United States and NATO were sizing the option to withdraw troops from Afghanistan via Tajikistan, but Pakistan’s conditions regarding this issue were far more suitable for the West.

Such behaviour periodically makes experts say that Tajikistan is slipping away from Russia’s influence to China, India, Iran, or even the United States. Elena Kuzmina, Manager of the Sector for Economic Development at the Institute of the economy of post-Soviet states recognizes that in the past two years, in fact, it was China that has become a major trading partner and investor in Tajikistan. Russia is only in the second place. Chinese investment accounted for 40 percent of total investments in the Tajik economy. In addition, China provides grants for the construction of infrastructure projects. With the support of the Celestial Empire, Tajikistan was able to implement large-scale projects in the energy and communication sectors.

“It would still be improper to say that Tajikistan is moving away from Russia,” says Kuzmina. There is cooperation between Moscow and Dushanbe in many areas. According to Kuzmina, it would be more accurate to say that Tajikistan has expanded the scope of its economic interests, and will continue to try to expand and diversify its cooperation with various countries.

Azhdar Kurtov also believes that there will be no sharp geopolitical fluctuations, not to mention a change of Dushanbe’s main external partner. “The republic has no oil or gas and because of the high-altitude terrain, production of other resources is more expensive.  Its geographical location does not allow the deployment of a large-scale construction, including, for example, transport communications, which Tajikistan has pinned high hopes on. Attempts to refocus on Iran by creating a union of three Persian-speaking countries (Tajikistan, Iran and Afghanistan), were not successful, “Kurtov said.

L’Océan Pacifique est-il devenu radioactif ?

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APRES FUKUSHIMA…

L’Océan Pacifique est-il devenu radioactif ?

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr
Il faut de l’abnégation et chercher l’information pour entendre parler de Fukushima. Or on apprend assez vite que de l’eau hautement radioactive en provenance des ruines de la centrale de Fukushima se déverserait toujours dans l’océan Pacifique, créant un état d’urgence sanitaire difficilement maîtrisable selon les propres dires d’un responsable de l’agence industrielle Tepco, en charge de la gestion des équipements nucléaires japonais. 

Le problème aurait deux sources : l’eau souterraine contaminée et l’eau stockée dans des réservoirs dont une partie s’écoulerait, suite à des fuites. 300 tonnes d’eau contaminée aurait ainsi déjà atteint la mer, a reconnu Tepco au mois d’Août dernier. Mais les autorités japonaises continuent de nier et affirment que l’Océan Pacifique n’a jamais été atteint ou que le total cumulé d’éléments radioactifs s’écoulant en mer s’inscrirait dans des limites légales et autorisées pour la santé. Qui croire ? Les déclarations ou les cartes de radioactivité des chercheurs indépendants ?
 
Des mesures de contention ont été prises, tel qu’un système de décontamination prévu pour traiter 500 tonnes d’eau par jour ou encore le pompage de l’eau avant qu’elle n’atteigne la mer et enfin, la construction d’une barrière sous-marine qui a débutée en mai 2012 et qui sera achevée en septembre 2014. 

Toutes ces mesures reconnaissent donc bien que le système de décontamination existant n’est pas complètement opérationnel et qu’en tout cas, il est nécessaire. En outre, le chef de l’Autorité de sûreté nucléaire japonaise a déclaré en octobre qu’une brèche avait été détectée dans une barrière souterraine laissant émerger de l’eau contaminée dans des quantités supérieures à la radioactivité légalement admise. 

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Tepco a répliqué aussitôt en indiquant : “Nous ne savons toujours pas pourquoi le niveau de radiation a bondi, mais nous poursuivons les efforts pour éviter une nouvelle expansion de la contamination”. S’il a souvent été reproché aux autorités japonaises une certaine opacité sur la question, des chercheurs indépendants souvent américains ou canadiens se penchent régulièrement sur le sujet et leurs estimations sont alarmantes. Ce seraient des quantités extrêmement dangereuses de strontium, tritium et césium qui se seraient échappés de Fukushima pour se déverser dans tout l’Hémisphère Nord portés par les courants, la pluie et le vent. 

Face aux derniers aveux de Tepco, les risques semblent bien tangibles et s’étendraient, selon les spécialistes, sur toute la côte ouest des Etats-Unis et cette pollution radioactive pourrait potentiellement affecter la vie marine et la santé de millions de personnes vivant dans l’hémisphère nord au bord des côtes du Pacifique. 

Ce que craignent surtout les spécialistes, c’est un nouveau séisme, un de ces tremblements de terre dévastateurs dont le Japon est coutumier. La revue “The New Scientist” a tenu à préciser que la centrale nucléaire de Fukushima contenait à l’origine 1760 tonnes de matières nucléaires alors que Tchernobyl en contenait 180. Mais vous l’aurez noté, on parle beaucoup moins de Fukushima en France malgré la Polynésie française toute proche. 

dimanche, 01 décembre 2013

Ungarn wie einst Österreich gemobbt

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Ungarn wie einst Österreich gemobbt

Regierungschef Viktor Orbán gilt als undemokratisch, dabei ist er vor allem unkonventionell

Rainer Liesing

Ex: http://www.preussisch-allgemeine.de

Mit unkonventionellen Mitteln bricht der nationalkonservative Regierungschef Viktor Orbán postkommunistisch-oligarchische Strukturen auf und reformiert das von den Sozialisten an den Rand des wirtschaftlichen Kollapses geführte Land. Hierbei macht er sich viele Feinde, vor allem im Westen.

Ungarn ist in den Augen Gordon Bajnais, Chef der linken Plattform „Gemeinsam“ (Együtt), „kein normaler prosperierender europäischer Staat“. An dieser Feststellung ist kaum etwas auszusetzen. Bajnai hätte nur auch dazu sagen sollen, dass er als Minister im Kabinett des Sozialisten Ferenc Gyurcsány (Ministerpräsident von 2004 bis 2009) am wirtschaftlichen Niedergang seines nach dem kommunistischen Systemkollaps einen Spitzenplatz unter allen vormaligen Ostblock-Staaten einnehmenden Landes kräftig mitgewirkt hat. Und obwohl er als Kurzzeit-Regierungschef (2009–2010) erste Reformschritte einzuleiten versuchte, konnte Ungarns Staatsbankrott nur durch einen von ihm aufgenommenen Milliardenkredit des Internationalen Währungsfonds (IWF) verhindert werden. Diesen Kredit hat Bajnais Nachfolger Viktor Orbán nicht nur nicht verlängert, weil er für sein Land die IWF-Bedingungen nicht akzeptierte; er ist nahezu zurückgezahlt. Unter Orbán, der das Land, gestützt auf eine parlamentarische Zweidrittelmehrheit, seit 2010 regiert, hat sich Ungarns Staatsverschuldung von 82 auf unter 80 Prozent des Bruttoinlandsprodukts (BIP) verringert. Ebenso wie das Aufbrechen postkommunistisch-oligarchischer Strukturen, Teil derer Bajnai und Gyurcsány sind, war dies nur mit nach EU-Maßstäben reichlich unkonventionellen Mitteln möglich.


Was Bajnai als „Machthunger“ Orbáns bezeichnet, dem er vorwirft, „demokratische Kernwerte“ aufgegeben zu haben, ist im Lande selbst und außerhalb wohlfeil. Gegen Orbáns Ungarn wettern die meisten Medien sowie politisch korrekte Politiker. Längst sind es nicht mehr nur Sozialdemokraten, Liberale und Grüne; auch Unions-Politiker stimmen ein, selbst die deutsche Kanzlerin: Ungarn müsse „dort, wo Gesetze oder Verfassungsänderungen nicht im Einklang mit EU-Verträgen stehen, Veränderungen vornehmen“. Wie andere EU-Choristen kennt Merkel offenbar nicht den Befund des Verfassungsrechtlers und ehemaligen CDU-Ministers Rupert Scholz. Dieser bezeichnete die Verfassung als  „nach objektiven Kriterien eine moderne, in vielen Punkten sogar vorbildliche“.


Fidesz, Orbáns Partei, ist Mitglied der Europäischen Volkspartei (EVP), zu der auch CDU und CSU gehören. Orbán aber ist vor allem ein ungarischer Patriot, kein „netter Junge“, wie er betont: Die Wähler hätten ihn „nicht beauftragt, Mainstream-Politik zu betreiben“, er müsse „Ungarn mit den schwierigsten Fragen konfrontieren und für diese Lösungen anbieten“. Doch mit Vaterlandsliebe eckt man an. Dass er sich mit  Martin Schulz (SPD) im EU-Parlament Wortgefechte liefert, spricht eher für den Ungarn. Dass allerdings auch Justizkommissarin Viviane Reding aus der EVP-Familie Artikel 7 des EU-Vertrags ins Spiel bringt, ist ernst zu nehmen. Demgemäß kann ein Mitgliedsland mit Sanktionen bis zum Stimmrechtsentzug belegt werden, wenn es „gegen demokratische Grundsätze verstößt“. Das erinnert fatal an das Vorgehen gegen die „falsche“ Wahl in Österreich anno 2000.


Orbán werden diktatorische Züge angedichtet. Er gängle die Medien, behaupten seine Kritiker. Doch dass ein Umbau der von ausländischen Verlagshäusern und hoch verschuldeten „Staatssendern“ dominierten ungarischen Medienlandschaft vonnöten ist, können nicht einmal die Sozialisten ernstlich bestreiten.


Was macht ihn noch verdächtig? Dass in der Verfassungspräambel die „Heilige Krone“ Stephans I. als Symbol der Wahrung der historischen Kontinuität der Nation verehrt und der „Segen Gottes“ für deren Gedeih erfleht wird? Ungarn gehört damit zu jenen wenigen Ländern in Europa, die einen Gottesbezug in der Verfassung haben – der übrigens wörtlich aus seiner Nationalhymne entlehnt ist. Auch das „Nationale Glaubensbekenntnis“ ist keineswegs „antieuropäisch“, sondern betont – fern jedweden territorialen Verlangens – die Verantwortung für die etwa 3,5 Millionen Magyaren außerhalb der Landesgrenzen: „Die Nation muss – im kulturellen und geistigen Sinne – über Grenzen hinweg vereint werden, nicht durch die Bewegung von Grenzen“, pflegt Orbán zu entgegnen. Das Bekenntnis zur Familie sorgt für Unmut, weil die neue Verfassung die Gleichstellung der Ehe mit gleichgeschlechtlichen Gemeinschaften ausschließt. Dass die Verfassung ohne Volksabstimmung in Kraft gesetzt wurde, hat sie mit dem deutschen Grundgesetz oder der US-Verfassung gemein. Dass das ungarische wie andere Verfassungsgerichte nicht über ähnliche Kompetenzen wie jenes in Karlsruhe verfügen, ist in Europa nicht ungewöhnlich; Großbritannien und Schweden haben gar kein Verfassungsgericht. Und in Österreich wurde der Verfassungsgerichtshof oft genug durch SPÖ-ÖVP-Gesetze im Verfassungsrang ausgehebelt – ohne dass Brüssel daran Anstoß genommen hätte.


Die Orbán-Beschimpfung wird weitergehen. Derweil lässt sich die Autoindustrie weiter von Fakten leiten statt von Vorurteilen: Audi betreibt in Gyor das weltgrößte Pkw-Motorenwerk. Mercedes begann 2012 mit der Produktion seiner B-Klasse in Kecskemét, in diesem Jahr ist das neue Coupé CLA dazugekommen. Und aus Szentgotthárd sollen von 2014 an 600000 statt wie bisher 300000 Opel-Motoren jährlich kommen. Erstmals wächst die Wirtschaftsleistung Ungarns wieder, und das Haushaltsdefizit wird schon im zweiten Jahr weit unter den drei Prozent nach Maastricht gehalten. Anderen EU-Staaten, in Sonderheit jenen der maroden Südschiene, geht das ab.  

Rainer Liesing

The dirty and dying dollar

Is the Superpower Afraid of Iran?

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Is the Superpower Afraid of Iran?

Buchanan-Pat.jpg“Iran’s Nuclear Triumph” roared the headline of the Wall Street Journal editorial. William Kristol is again quoting Churchill on Munich.

Since the news broke Saturday night that Iran had agreed to a six-month freeze on its nuclear program, we are back in the Sudetenland again.

Why? For not only was this modest deal agreed to by the United States, but also by our NATO allies Germany, Britain and France.

Russia and China are fine with it.

Iran’s rivals, Turkey and Egypt, are calling it a good deal. Saudi Arabia says it “could be a first step toward a comprehensive solution for Iran’s nuclear program.”

Qatar calls it “an important step toward safeguarding peace and stability in the region.” Bahrain, Kuwait and the United Arab Emirates have issued similar statements.

Israeli President Shimon Peres calls the deal satisfactory. Former Military Intelligence Chief Amos Yadlin has remarked of the hysteria in some Israeli circles, “From the reactions this morning, I might have thought Iran had gotten permission to build a bomb.”

Predictably, “Bibi” Netanyahu is leading the stampede:

“Today the world has become a much more dangerous place because the most dangerous regime in the world has taken a significant step toward attaining the most dangerous weapon in the world.”

But this is not transparent nonsense?

In return for a modest lifting of sanctions, Tehran has agreed to halt work on the heavy water reactor it is building at Arak, to halt production of 20-percent uranium, to dilute half of its existing stockpile, and to allow more inspections.

Does this really make the world “a much more dangerous place”?

Consider the worst-case scenario we hear from our politicians and pundits — that Iran is cleverly scheming to get the U.S. and U.N. sanctions lifted, and, then, she will make a “mad dash” for the bomb.

But how exactly would Tehran go about this?

If Iran suddenly moved all its low-enriched uranium, to be further enriched in a crash effort to 90 percent, i.e., bomb grade, this would take months to accomplish.

Yet, we would be altered within hours that the uranium was being moved.

Any such Iranian action would expose Barack Obama and John Kerry as dupes. They would be discredited and the howls from Tel Aviv and Capitol Hill for air and missile strikes on Natanz, Fordo and Arak would become irresistible.

Obama and Kerry would be forced to act.

War with Iran, which would mean a shattered Iran, would be a real possibility. At the least, Iran, like North Korea, would be sanctioned anew, isolated and made a pariah state.

Should Iran test a nuclear device, Saudi Arabia would acquire bombs from Pakistan. Turkey and Egypt might start their own nuclear weapons programs. Israel would put its nuclear arsenal or high alert.

If, after a year or two building a bomb, in an act of insanity, Iran found a way to deliver it to Israel or a U.S. facility in the Middle East, Iran would be inviting the fate of Imperial Japan in 1945.

So, let us assume another scenario, that the Iranians are not crazed fanatics but rational actors looking out for what is best for their country.

If Iran has no atom bomb program, as the Ayatollah attests, President Hassan Rouhani says he is willing to demonstrate, and 16 U.S. intelligence agencies concluded six years ago and again two years ago, consider the future that might open to Iran — if the Iranians are simply willing and able to prove this to the world’s satisfaction.

First, a steady lifting of sanctions. Second, an end to Iran’s isolation and a return to the global economy. Third, a wave of Western investment for Iran’s oil and gas industry, producing prosperity and easing political pressure on the regime.

Fourth, eventual emergence of Iran, the most populous nation in the Gulf with 85 million citizens, as the dominant power in the Gulf, just as China, after dispensing with the world Communist revolution, became dominant in Asia

Why would an Iran, with this prospect before it, risk the wrath of the world and a war with the United States to acquire a bomb whose use would assure the country’s annihilation?

America’s goals: We do not want a nuclear Iran, and we do not want war with Iran. And Iran’s actions seem to indicate that building an atom bomb is not the animating goal of the Ayatollah, as some Americans insist.

Though she has the ability to build a bomb, Iran has neither conducted a nuclear test, nor produced bomb-grade uranium. She has kept her supply of 20-percent uranium below what is needed to be further enriched for even a single bomb test. Now, she has agreed to dilute half of that and produce no more.

If Iran were hell-bent on a bomb, why has she not produced a bomb?

Just possibly, because Iran doesn’t want the bomb. And if that is so, why not a deal to end these decades of sterile hostility?

B52 EN ASIE : UNE PENTE DANGEREUSE

 

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B52 EN ASIE : UNE PENTE DANGEREUSE

Les stratèges américains en plein chambardement

Michel Lhomme
Ex: http://metamag.fr

Nous l’avions écrit: le prochain théâtre de guerre sera asiatique et en partie maritime (l’Océan Pacifique). Deux bombardiers américains B-52 ont pénétré dans la très controversée « zone aérienne d'identification » (ZAI) mise en place par la Chine.  Cette zone est récente et même très récente puisque elle date tout simplement de samedi dernier ! On nous dit que les Etats-Unis n’en auraient pas référé à Pékin mais heureusement puisque cette ZAI n’existe pas dans les textes ! Les avions US, qui n'embarquaient aucune arme mais sans doute de bons outils de renseignements, ont décollé de l'île de Guam dans le Pacifique lundi soit à peine deux jours après l’annonce unilatérale chinoise. Le soutien des Américains à leur allié japonais est donc total.

Aucun plan de vol n'avait été déposé au préalable auprès de la Chine et la mission s'est déroulée "sans incident". Les deux avions sont restés "moins d'une heure", - ce qui est assez long - dans la dite "zone aérienne d'identification". Ils attendaient sans doute les avions de chasse chinois que Pékin s’est bien gardé d’envoyer. Cette "zone aérienne d'identification" a suscité l'opposition ferme et justifiée du gouvernement japonais car elle englobe les îles Senkaku, îles fermement revendiquées par Pékin sous le nom de Diaoyu. Mais la ZAI chinoise de samedi va aussi plus loin : elle englobe des eaux revendiquées par Taïwan et la Corée du Sud, ces derniers ayant également manifesté leur mécontentement après la décision de Pékin.

CHINA_-_JAPAN_-_Diaoyu-Senkaku.jpgDans sa déclaration de samedi, la Chine exigeait que tout appareil s'aventurant dans cette ZAI fournisse désormais au préalable son plan de vol précis, affiche sa nationalité et maintienne des communications radio permettant de "répondre de façon rapide et appropriée aux requêtes d'identification" des autorités chinoises, sous peine d'intervention des forces armées. Le ton est monté lundi entre Tokyo et Pékin à la suite de la décision chinoise d'imposer cette zone de contrôle aérien. Le même jour et en solidarité avec son allié japonais, le colonel Warren, porte-parole de la Défense américaine a qualifié la mesure chinoise d'"incendiaire". Des responsables du Pentagone ont alors précisé que les avions de l'armée américaine continueraient de voler dans cette région comme avant, sans soumettre de plans de vol à Pékin au préalable.

Le différend territorial entre les deux puissances asiatiques s'est aggravé depuis septembre 2012, lorsque le Japon a nationalisé trois des cinq îles qui appartenaient à un propriétaire privé nippon. Cette décision avait entraîné une semaine de manifestations anti-japonaises violentes en Chine, et une forte contestation de Pékin. Le Japon fit de son côté patrouiller ses garde-côtes dans les mêmes eaux et ce chassé-croisé avait suscité les craintes d'un éventuel incident armé entre les deux puissances.

B52 dans le Pacifique mais lâchage en Afghanistan

Par ailleurs, poursuivant leur politique de « changement de pivot stratégique », la conseillère de sécurité nationale américaine Susan Rice en visite à Kaboul a prévenu le président afghan Hamid Karzaï qu’il ne serait « pas viable » de retarder la signature de l’accord de sécurité entre leurs deux pays. Elle a haussé le ton en affirmant que sans signature rapide d’un accord réciproque, les Etats-Unis n’auraient d’autre choix que de prévoir un après-2014 où les troupes américaines et de l’Otan ne seraient plus présentes .Le gouvernement de Karzaï se retrouverait seul et sans appui financier. Sans le dire ouvertement, les USA affirment qu’ils sont prêts à lâcher l’Afghanistan, quitte à  entériner un retour taliban dans le secteur. Un peu déroutant tout de même pour nos défunts soldats : pour qui, pourquoi sont-ils morts finalement ?

La relation entre les Etats-Unis et l’Afghanistan est extrêmement tendue. L’enjeu est la signature du traité bilatéral de sécurité (BSA) que Washington et Kaboul négocient actuellement depuis plusieurs mois. Kharzaï ne cesse de faire monter les enchères. La Loya Jirga, grande assemblée traditionnelle afghane, a pourtant approuvé dimanche le Traité, qui doit définir les modalités d’une présence militaire américaine en Afghanistan après le départ des 75 000 soldats de l’Otan. En fait, d’ores et déjà, ce retrait fait craindre une recrudescence des violences dans le pays et même une offensive taliban au printemps prochain entraînant une déstabilisation de la partie indienne ou pakistanaise.

Pour précipiter cette signature, la Maison Blanche tente de jouer des divisions locales et s’est donc vivement félicitée de l’approbation du Traité bilatéral de Sécurité par la Loya Jirga pachtoune. Elle demande des comptes à Kharzaï ! Or, ce dernier aurait énoncé de nouvelles conditions pour signer l’accord et aurait même indiqué qu’il n’était pas prêt à signer rapidement.

Hamid Karzaï est aux abois 

Il souhaite que la promulgation de l’accord ait lieu après l’élection présidentielle d’avril 2014, à laquelle cependant la Constitution lui interdit de se présenter. Les Etats-Unis ont refusé catégoriquement les nouvelles exigences de Karzaï et répondu que « retarder la signature jusqu’aux élections de l’année prochaine n’était pas viable, car cela ne donnerait pas la clarté nécessaire aux Etats-Unis et à l’Otan pour planifier leur présence après 2014. L'absence d’un BSA signé mettrait en danger les promesses d’aides faites par l’Otan et d’autres pays aux conférences de Chicago et Tokyo en 2012 ».

La diplomatie a aussi des perspectives économiques. En Iran, les entreprises automobiles américaines s’apprêtent à revenir dans le pays, satisfaites au passage d’avoir pu, avec l’aval du blocus occidental, éliminé les compagnies françaises concurrentes, Renault et Peugeot ! En fait, on n’est pas vraiment sûr que la diplomatie française ait compris les changements d’alliances en cours, qu’elle ait réellement pris la mesure de la rapidité avec lequel les Etats-Unis, très bien informés sur l’état réel de la défense chinoise sont aujourd’hui déterminés à pivoter à cent quatre vingt degrés. Ils ont accéléré l’accord sur le Sahara occidental et renforcé l’alliance militaire avec le Maroc. Ils sont en train  d’éclaircir leurs positions en Amérique latine tout cela pour se concentrer ensuite sur le Pacifique et l’endiguement de la Chine. Il serait peut-être temps que le Quai d’Orsay se réveille. Mais après tant de décisions irrationnelles, le peut-il encore vraiment sans se désavouer totalement ?

samedi, 30 novembre 2013

L’étrange connexion d’Abdelhakim Dekhar avec le renseignement français, algérien et le SAC

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L’étrange connexion d’Abdelhakim Dekhar avec le renseignement français, algérien et le SAC

Notice du Réseau JORD Kadoudal - Ex: http://reseau-jord.net

Abdelhakim Dekhar n’a été mis en examen que pour “tentative d’assassinat”. La dimension terroriste n’ayant pas été retenue malgré les motivations politiques de l’intéressé. Jean Guisnel, agent du renseignement français et accessoirement journaliste, a par ailleurs dès hier désigné Abdelhakim Dekhar comme un simple “déséquilibré”, écartant fébrilement toute idée de planification et d’éventuelles ramifications. Ce qui invite logiquement à la suspicion.

En croisant les informations disponibles sur Abdelhakim Dekhar, des liens avec l’appareil du renseignement français et algérien apparaissent. Ce qui n’est pas sans rappeler l’affaire Mohammed Merah.

Selon les premiers éléments disponibles, c’est la piste de la contre-guérilla qui semble la plus crédible. Dekhar ayant été membre du renseignement algérien chargé, durant la guerre entre l’Etat Algérien et le GIA (islamistes), de repérer en France les éléments algériens potentiellement liés à la mouvance islamiste. Il est aussi lié à un officier de renseignement français, ayant grenouillé auprès du GAL, un groupe paramilitaire franco-espagnol chargé d’éliminer des membres d’ETA en dehors de toute légalité. Vraisemblablement au coeur d’une coopération franco-algérienne, Dekhar aurait été chargé d’infiltrer aussi bien l’extrême gauche que la mouvance islamiste dans les années 90 avec l’aide d’experts ayant agi contre l’ETA, organisation basque d’obédience marxiste. C’est lui qui fournira l’armement au couple de jeunes marginaux d’ultra-gauche, Florence Rey et Audry Maupin, qui fit plusieurs morts dans une tuerie vraisemblablement téléguidée par des services de renseignement, français ou algérien, dans un but non défini, mais vraisemblablement politique.

Il est impossible de définir à l’heure actuelle qui sont les commanditaires d’Abdelhakim Dekhar. Mais le fait que les sites internet de Libération et de la Société Générale, lequel est particulièrement protégé des pirates, indique que la thèse de l’acte isolé ne tient pas. Pour neutraliser même temporairement les transactions d’une grande banque, il faut par évidence des moyens informatiques conséquents. Or, immédiatement le parquet a non seulement exclu la dimension terroriste de l’acte mais encore retenu la thèse de “l’acte isolé”, qu’infirme les dites attaques informatiques.

En toute logique, on peut d’ores et déjà affirmer que le gouvernement français ne désire pas donner de dimension politique à cette faire et cherche, pour des raisons inconnues à ce stade, à masquer ce qui peut être :

- Soit une action des services de renseignement français dans le cadre d’une campagne de guerre contre-insurrectionnelle dont les buts sont encore inconnus

- Une action de déstabilisation menée par un gouvernement étranger contre la France, émanant peut-être du gouvernement algérien dans l’hypothèse de tensions entre la France et l’Algérie

- Une action interne de la part d’une faction des services de renseignement français hostile au gouvernement actuel et travaillant, potentiellement, pour la droite française, singulièrement les réseaux sarkozystes héritiers des bons offices de Charles Pasqua, ancien membre du SAC auquel a appartenu le recruteur de Abdelhakim Dekhar

Pour en savoir plus :

INFO PANAMZA. L’homme que son ADN désigne aujourd’hui comme le “tireur de Libération” avait affirmé, lors du procès de Florence Rey, être un agent des services secrets. En 1996, Abdelhakim Dekhar avait fait la démonstration, face à un juge, de son lien inattendu avec un militaire au passé obscur.

Dekhar prétendait avoir rencontré au Liban, lors d’une mission, un officier français dont il avait donné le nom.

Lors de cette séance au Palais de justice, étaient présents trois gendarmes du Palais et cet homme dont le juge d’instruction n’a pas voulu me donner le nom.

Abdelhakim Dekhar est allé directement vers lui, lui a serré la main et l’a appelé par son nom, ils semblaient très bien se connaître.

Tels sont les propos extraits d’un entretien accordé aujourd’hui au Figaro par Emmanuelle Hauser-Phelizon, ancienne avocate d’Abdelhakim Dekhar.

De 1994 à 1998, le Franco-Algérien était en détention provisoire en raison de son implication présumée dans l’affaire Rey-Maupin. En 2003, l’émission Faites entrer l’accusé de France 2 lui avait consacré une séquence.

Interrogée dans la nuit de mercredi à jeudi sur I Télé, l’avocate avait déjà souligné l’importance de cet “officier français” connu au Liban par Abdelhakim Dekhar. La chaîne d’information n’a pas mis en ligne la vidéo intégrale de cette interview (dont un extrait peut être vu ici). Les propos tenus alors par Emmanuelle Hauser-Phelizon sont néanmoins similaires à ceux exprimés ensuite auprès du Figaro.

Dans la matinée de jeudi, l’avocate, sollicitée par RTL, France Inter et BFM TV, a nuancé le portrait sommaire qui allait être esquissé par François Molins, procureur de la République de Paris, au sujet de son ancien client et repris sans sourciller par la plupart des médias hexagonaux : il serait réducteur, selon celle qui l’a fréquenté durant quatre années, de considérer simplement Abdelhakim Dekhar comme un ancien hurluberlu “aux tendances affabulatrices” comme l’a décrit le magistrat. “Il n’était pas un mythomane”, a-t-elle fait savoir au Figaro.

Le procureur de la République de Paris : “Dès lundi la thèse d’un auteur unique était privilégiée” sur WAT.tv

Je ne le voyais pas comme un homme violent mais comme un homme intelligent, extrêmement méfiant, même vis-à-vis de moi.

C’est une affaire (ndlr: l’affaire Rey-Maupin) qui a traumatisé le pays. On ne s’est intéressé qu’à Florence Rey et Audry Maupin à l’époque. Des tas de choses ne sont pas sorties lors de ce procès. Je n’ai plus aucune nouvelle de lui depuis 1998.

Cet homme est une énigme. Je n’ai jamais eu de rapports proches. J’avais des convictions dans son dossier mais c’était quelqu’un d’extrêmement réservé et d’extrêmement intelligent.

Emmanuelle Hasuer-Phelizon, BFM TV, 21.11.13

Lors du procès Rey-Maupin, les experts psychiatriques étaient d’ailleurs beaucoup moins catégoriques que François Molins. Voici les extraits du rapport médical effectué alors sur Abdelhakim Dekhar et rapportés aujourd’hui par le journaliste Frédéric Ploquin de Marianne (passages en gras soulignés par Panamza):

A en croire l’un des docteurs qui a mené son examen psychologique pour le compte de la justice après son arrestation, en 1994, pour complicité de vol à main armée, « ses différents emplois n’auraient en fait qu’un rôle de prétexte, puisque son activité réelle, officielle et mensualisée selon lui, aurait été celle d’officier de renseignements pour les autorités algériennes ».

« C’est ainsi, poursuit le docteur, qu’il aurait eu pour mission d’infiltrer les milieux gauchistes, marginaux et potentiellement violents de la région parisienne ». Dernière réflexion : « Il n’est pas impossible que les services de renseignements algériens ou français utilisent des personnalités plus ou moins déséquilibrées et plus ou moins insérées socialement pour justement infiltrer les milieux marginaux ».

Marianne rapporte également les propos tenus alors par Dekhar devant le juge.

Dès ses premières déclarations devant le juge chargé d’élucider l’attaque d’une fourrière parisienne par deux apprentis gauchistes, ponctuée par la mort de trois policiers et d’un chauffeur de taxi, Dekhar raconte en effet qu’il a bénéficié d’une formation dans une école militaire, près d’Alger (« On m’a appris à formuler des messages, à les coder, à filmer avec des caméscopes et à filer les gens »). Puis comment il a mené ses premières missions d’espionnage parmi les étudiants algériens, sur le campus universitaire de Metz, pour le compte d’un membre de l’amicale des algériens en Europe, un certain Mohamed Boudiaf. C’est sous le contrôle d’un officier palestinien, un certain Haffif Lakdar, qu’il aurait approfondi ses contacts avec la mouvance autonome, en particulier avec Philippe Lemoual, qu’il a connu à l’occasion d’un concert, puis en fréquentant les squats parisiens, fin 1990. « On m’avait, dit-il, demandé de m’infiltrer auprès de gens susceptibles de faire partie de milieux islamistes dans certaines banlieues ». On lui aurait également permis d’accéder à une sorte de centre de documentation sur l’extrême gauche clandestine, situé à l’intérieur de l’ambassade d’un pays du Golfe, près de Trocadéro. Il aurait ensuite été pris en main par un membre du consulat d’Algérie à Aubervilliers, un certain Moukran. Travaux pratiques : un mystérieux tract appelle à la jonction de la violence entre l’Algérie et les banlieues françaises, en novembre 1993. « On » lui demande « d’être bien » avec Philippe, mais aussi avec un garçon surnommé « Francky », qui semble lui aussi avoir un lien avec ce tract.

« C’est dans ces conditions, explique-t-il, que Philippe est venu me demander d’acheter un fusil de chasse » S’il a accepté, c’est « dans une optique précise, qui consistait à faire du renseignement pour mon pays, qui est en guerre ».

Officiellement, la justice n’a jamais corroboré ces déclarations singulières d’Abdelhakim Dekhar, surnommé alors “Toumi”. Mais une chose est certaine: la condamnation clémente de l’homme qui se disait “protégé par les services” avait surpris sa propre avocate. Malgré le témoignage de Florence Rey qui le désigna comme le “troisième homme”, Dekhar a seulement été reconnu coupable d’association de malfaiteurs et écopa de quatre années de prison, soit la durée exacte de sa détention provisoire. Comme le fit remarquer -hier soir, sur I Télé- son ancienne avocate, le Parquet avait pourtant requis dix années. Ce fut une décision “étrange”, ajouta Emmanuelle Hauser-Phelizon.

Barbouzes, terrorisme d’Etat et coups tordus

Panamza a découvert le nom de ce mystérieux “officier français” auquel l’avocate fait mention dans son entretien accordé au Figaro, précisant que le juge n’avait pas voulu alors lui décliner son identité. Il s’agit de Gérard Manzanal. Cette information avait été obtenue et divulguée le 28 mai 1996 par la journaliste Cathy Capvert de L’Humanité. Extraits (passages en gras soulignés par Panamza) :

Parce qu’il en dit trop ou pas assez, et qu’il faudra bien un jour savoir s’il est complètement fou ou un vrai agent secret, le juge Hervé Stéfan a décidé de le confronter avec l’homme qui l’aurait recruté et lui aurait permis, indirectement, d’infiltrer les mouvements autonomes français.

Ce matin-là, le magistrat ordonne donc à trois ou quatre gendarmes, habituellement employés au Palais de justice, de venir dans son bureau en civil. Il faut brouiller les pistes. Les hommes s’alignent. Tous âgés d’une cinquantaine d’années. Au milieu, le recruteur présumé. Un certain Gérard Manzanal que bien peu de monde connaît. Sauf peut-être ceux qui s’intéressent au dossier du GAL, le Groupe antiterroriste de libération dont les commandos ont semé la mort au Pays basque entre 1983 et 1987.

Dans cette affaire de terrorisme d’Etat, supposé lutter contre l’ETA, son nom a été cité par un témoin à charge dans le volet espagnol de l’enquête. Nulle part son portrait n’a été diffusé. Dans les milieux nationalistes basques, on pensait même qu’il avait disparu. Mais il est bien vivant. Au milieu de la parade d’identification, Abdelhakim Dekhar le reconnaît, tend son index et dit: « C’est Gérard Manzanal, l’officier qui nous dirigeait à Beyrouth et m’a présenté à des officiers de la Sécurité militaire algérienne. Il était membre du SAC. C’est lui qui me l’a dit ».

Plus loin, la journaliste précisa que l’intéressé avait évidemment démenti tout lien avec Abdelhakim Dekhar.

L’ancien sergent recruteur de la légion étrangère à Bayonne, aujourd’hui affecté près du commandement général des régiments étrangers, explique: « De par mes fonctions, je suis un homme public. Dans toutes les gendarmeries, les ANPE, les commissariats, il y a des affiches pour inciter les hommes à s’engager, j’y agrafe ma carte de visite ». Reste que sa photographie n’y est pas accolée. De toute façon, il dit: « Je n’ai jamais fait partie du SAC. Je ne suis jamais allé à Beyrouth. Je ne connais aucun membre de la Sécurité militaire ».

Et d’émettre, à propos de l’affaire Rey-Maupin survenue au début de la campagne présidentielle de 1994/95 et sous l’ère Pasqua (alors ministre de l’Intérieur et ancien responsable du Service d’Action Civique) une audacieuse hypothèse (que certains taxeraient probablement aujourd’hui du mot fourre-tout de “complotiste”) pour conclure son article:

Un légionnaire qui aurait fait partie du SAC: la coïncidence est trop belle, colle trop bien avec la thèse de la manipulation policière que défend depuis son arrestation Abdelhakim Dekhar. Le SAC dissout, les aventuriers n’ont pas obligatoirement disparu.

Et si, effectivement Dekhar avait raison et qu’un groupe de militants d’ultra-gauche avait été infiltré afin d’être utilisé pour servir une idéologie de droite?

Dans un ouvrage paru en 1981, juste après la tuerie d’Auriol, Lecavelier, ancien membre du SAC, expliquait que la stratégie de cette milice consistait à « déstabiliser le régime par des actions d’infiltration et d’intimidation pouvant aller jusqu’à la violence ». On aurait le « comment? ». Peut-être même le « pourquoi? » de l’attaque de la préfourrière.

Hormis cet article de L’Humanité, exhumé aujourd’hui par Panamza, il existe très peu d’éléments publics -disponibles en ligne- à propos de Gérard Manzanal. Il faut consulter la presse espagnole et les essais hispanophones consacrés à l’ETA pour avoir des bribes d’information. Ainsi, le quotidien El País paru le 17 septembre 1988 évoqua le démenti de Manzanal à propos de son implication dans l’affaire du GAL, ce groupe clandestin de paramilitaires secrètement appuyés par l’Espagne et la France pour lutter contre les indépendantistes basques de l’ETA. Le 21 septembre 1995, le même quotidien espagnol souligna la participation vraisemblable de Manzanal dans les opérations du GAL. Un livre paru en 2008 sur les services secrets espagnols qualifia Manzanal de “mercenaire” au service des agences de renseignements. En avril 2011, le site La Gaceta consacra un portrait à l’une des figures opaques du GAL, un policier français surnommé “Jean-Louis”: incidemment, le journaliste Manuel Cerdán fit allusion à Gérard Manzanal, présenté comme l’un de ses “ex-collaborateurs” qui serait aujourd’hui décédé.

En mars 2012, Canal+ diffusa une enquête de 52 mn consacrée à ce sujet particulièrement obscur dans les relations franco-espagnoles et dénommé “GAL: des tueurs d’Etat ?”. En 1996, les députés communistes avaient réclamé, en vain, la création d’une commission d’enquête parlementaire sur la question. Un juge d’instruction, Christophe Seys, avait également tenté, sans succès, de faire la lumière sur le volet français de ces opérations clandestines et meurtrières: « J’ai commencé à vouloir le faire, expliqua-t-il, mais les choses sont devenues difficiles…».

Quel rapport avec Dekhar? Si l’homme avait bien été “recruté” par Manzanal, comme il l’affirma au juge, reste à savoir comment et jusqu’à quand cette collaboration occulte se déroula. Un seul fait semble assuré, à ce jour, à propos de son rapport officiel avec l’institution militaire: selon Evelyne Gosnave-Lesieur, avocate générale du procès Rey, Dekhar aurait été réformé de l’armée en raison d’un problème oculaire.

Un ancien du SAC décoré par le ministre ?

En mai 1996, lorsqu’il fut convoqué au Palais de justice de Paris, Gérard Manzanal n’était plus sergent instructeur en poste à Bayonne comme ce fut le cas du temps de l’affaire du GAL. Il avait entretemps intégré le Commandement de la Légion étrangère, basé à Aubagne. Trois mois auparavant, le 6 mars 1996, l’adjudant-chef Gérard Manzanal recevait, pour ses “28 ans de services”, la prestigieuse “médaille militaire” de la part de Charles Millon, alors ministre de la Défense et compagnon historique des mouvances groupusculaires d’extrême droite.

Dans un document publié en 1995 par El Mundo et rédigé par les indépendantistes basques de Batasuna, il est fait mention de Manzanal :

Gérard Manzanal Pan était le chef de recrutement de la Légion étrangère. Né dans la localité de Garbajosa de Alba, proche de Salamanque, il entra dans la Légion française la 6 août 1967. Sa carrière professionnelle est brillante et il a été décoré, entre autres, de la médaille d’Outre-Mer et de la Défense nationale de l’Armée française. Le 1er mars 1987, il fut arrêté et interrogé par la Police judiciaire de Bayonne en relation avec une affaire du GAL.

Pedro Sanchez (est) un homme-clef dans l’affaire du GAL. Ex-légionnaire, originaire de Santander, naturalisé français, résidant à Biarritz, extrémiste de droite convaincu, comme son ami Manzanal, ex-membre du SAC. Il fut arrêté le 4 décembre 1984 au cour de l’enlèvement de Segundo Marey par un commando du GAL. La police fit ne perquisition à son domicile, 29 rue de Mazagran à Biarritz et saisit 43 photos de membres d’ETA provenant de dossiers policiers. En outre, il portait sur lui le numéro de téléphone direct du bureau d’Amedo à la Direction supérieure de la police de Bilbao. Il alla en prison. Après une brève période de liberté conditionnelle, il fut réincarcéré jusqu’en 1986. Le 27 août de cette même année, les juges français lui accordèrent de nouveau la liberté, cette fois à cause de son état de santé extrêmement précaire. Le 7 octobre, il mourut à Bordeaux. Avec lui disparaissait une des personnes-clef dans le réseau initiale du GAL, en particulier en ce qui concerne le recrutement des mercenaires pour la formation des commandos.

Herrira, un mouvement dédié à la libération des “prisonniers politiques” basques, évoque également Manzanal, présenté comme un fournisseur d’hommes chargés d’opérations clandestines:

Amedo signale un de ses contacts comme étant le chef du recrutement de la Légion étrangère à Baiona : Gérard Manzanal Pan. C’est par son intermédiaire qu’il a connu plusieurs ex-membres de la Légion comme Sanchez ou Echalier qui participeront à des attentats.

Au lendemain de l’arrestation de Dekhar dans un parking de Bois-Colombes, et dix-sept ans après sa désignation (qui a stupéfié le juge et son avocate) de Manzanal -présenté comme son “recruteur”-, une énigme demeure : si l’homme avait collaboré durant plusieurs années (au moins de 1990 à 1994, période au cours de laquelle il infiltra avec succès l’ultra-gauche parisienne) avec un militaire rôdé dans la pratique du terrorisme d’Etat, qu’en est-il de ses contacts aujourd’hui avec de tels personnages similaires?

Rien n’exclut l’hypothèse d’une action solitaire dans les tentatives d’assassinat (non assimilées, curieusement, à une “entreprise terroriste”) perpétrées à BFM, Libération et devant le siège de la Société générale. Mais rien, non plus, n’autorise à balayer d’un revers de la main, au regard de sa connexion antérieure avec Manzanal, la possibilité d’une manipulation policière et barbouzarde aux visées politiques. Poursuivre l’exploration du passé trouble de Dekhar et de ses éventuels réseaux sera nécessaire : pour des raisons évidentes, le terrorisme d’Etat(s) constitue un tabou absolu pour la corporation médiatique actuellement au pouvoir.

Brzezinski sentencia el fin de la hegemonía de EU

por Alfredo Jalife-Rahme

Ex: http://paginatransversal.wordpress.com

En un panel de gran trascendencia, debido a los alcances prospectivos del imperativo ajuste a la política exterior de EEUU, celebrado el 22 de noviembre en la Escuela de Estudios Internacionales Avanzados (SAIS, por sus siglas en inglés) de la Universidad Johns Hopkins –considerada la más influyente en el listado de las universidades estadounidenses–, fue examinado por notables geoestrategas domésticos un libro de Charles Gati (director de Estudios Rusos y Euroasiáticos en el Instituto de Política Foránea): Zbig: estrategia y el arte de gobernar de Zbigniew Brzezinski.

A mi juicio, el contenido del trascendental panel de marras (http://www.youtube.com/watch?v=OHzoXLxXlwY) debe formar parte del acervo de las universidades globales interesadas en el rumbo geoestratégico de los próximos años que se ha empezado a desplegar en el planeta que vive el fin de la era de la hegemonía unipolar de EEUU que solamente duró 13 años, según Brzezinski, quien se explayó generosamente sobre su visión del acomodamiento en curso entre las tres superpotencias –EEUU, Rusia y China–, lo cual es notorio en el arreglo diplomático para salir del embrollo en Siria –sin despreciar el sorprendente ascenso de Irán, que evidentemente no es una superpotencia, pero que puede desempeñar un relevante papel regional, lo cual ha empezado a causar reverberaciones telúricas en la nueva correlación dramática de fuerzas en el golfo Pérsico, en particular, y en el gran Medio Oriente, en general.

Brzezinski –ex asesor de Seguridad Nacional del presidente Carter e íntimo de Obama, y creador conceptual de latrampa islámica de Afganistán, donde se inició la implosión de la URSS–, propone que EEUU debe llegar a un acomodamiento inteligente con Irán. Sin duda.

Brzezinski es muy crítico sobre la ignorancia de la opinión pública de EEUU, que no conoce al mundo y que es presa de la demagogia de los noticiarios que promueven sus agendas interesadas.

Incluso profiere que, a excepción de cuatro o cinco multimedia en EEUU que informan con credibilidad los asuntos mundiales, los restantes medios domésticos peroran sobre temas que ignoran y que confunden a la opinión pública que sobrereacciona, malentiende o ignora, lo cual perjudica la toma de decisiones de la Casa Blanca.

El principal escollo subyace en que los candidatos a sitios de representación popular llegan a sus puestos con una visión muy limitada y hasta primitiva (¡supersic!) del mundo, al unísono de su ignorancia de la historia universal. A mi juicio, tal constituye primordialmente uno de los signos letales de la decadencia de los imperios cuya nesciencia deshumanizada les hace perder tanto universalidad civilizatoria como magnanimidad ética y estética.

Pese a la percepción contraria, Zbig considera que Daddy Bush y Obama conocen profundamente la agenda de la política exterior de EEUU y explaya que medios extranjeros como BBC, TV-24 Horas de Francia y Al-Jazeera, son mejores que los canales de EEUU, obsesionados con noticias medicales, para aportar una mejor visión de los eventos globales.

Claro: en cuanto se refiere al mundo occidental, ya que a Brzezinski se le pasa por alto la obligatoriedad para cualquier hacedor de la política exterior de enterarse dialécticamente de las opiniones relevantes de los multimedia de Rusia y China, las noticias notables son ya también tripolares.

Por cierto, Russia Today (24/10/13) abunda sobre los días contados de la hegemonía de EEUU en la visión de Brzezinski, para quien “la convicción en nuestro excepcionalismo y universalismo, son al menos prematuras desde el punto de vista histórico”. Brzezinski sentencia que la hegemonía global es inalcanzable para quien sea cuando el mundo sufre una transformación dramática después de una lucha por la hegemonía que fue la realidad dominante y que duró 200 años desde la era napoleónica. En el mundo de hoy la hegemonía global no es más posible debido al despertar político global de la era digitálica.

A mi juicio, más que una vulgar traducción onírica, el términodespertar en EEUU es muy profundo, en el sentido teológico del protestantismo. En el asunto de Siria juzga que EEUU, pero al mismo tiempo EEUU hubiera podido fracasar si la situación se hubiera vuelto explosiva, lo que llevó a un cierto acomodamiento entre ambos. Juz­ga que lo mismo sucedió con los chinos, que ya están entrando a jugar en el proceso iraní debido a las limitaciones inherentes de una probable explosión regional: No existe una solución militar sencilla en Siria que puede ser regional en escalada. Pregona la prudencia en un conflicto regional que puede afectar también a la misma Rusia y China, quienes hubieran visto sus intereses vitales afectados. Sugiere que hoy se deben tomar decisiones más cuidadosas en no comprometerse, aunque sean justificables por imperativos morales, debido a que las consecuencias de comprometerse demasiado pudieran ser desastrosas, ya que la estrategia hoy es más compleja porque tiene que tomar en consideración a Rusia y a China, además de que existe un despertar político global que desencadena fuerzas políticas que ninguna superpotencia puede fácilmente controlar, contener o reprimir.

Lo más relevante de lo proferido por Brzezinski es que desde hace mucho EEUU no gana una sola guerra: ni la de Corea, ni Vietnam ni Afganistán ni Irak. Pronostica que China no nos va a atacar hipotéticamente en los próximos 20 años, pero si China desarrolla capacidades sin precedentes, como la ciberguerra, podemos ser derrotados súbitamente en un solo día sin saber que fuimos derrotados.

Después de 13 años como superpotencia desde 1990, hemos retrocedido dramáticamente y lo más probable son conflictos ambiguosque no entiende la opinión pública, por lo que es imperativo que los hacedores de la política exterior tomen cursos de negociación, autocontrol y cooperación con otros con quienes debemos compartir las responsabilidades en el mundo.

El despertar político global causará más conflictos en un mundo más anárquico, por lo que exhorta a la moderación y a la respuesta colectiva (sic) en el contexto de un nuevo mosaico globalNo estamos en la posición dominante de hace 20 años; ya no seremos los únicos omnipotentes que en los pasados 20 años y difícilmente nos recuperaremos en la próxima generación, cuando el mundo se perfila a un multilateralismo ambiguo en medio del desorden y la incertidumbre que serán la realidad prolongada donde EEUU deberá buscar socios más que aliados que compartan nuestros básicos intereses en estabilidad económica (¡supersic!) y social.

Insta a acercarse a la Unión Europea sin excluir a China cuando en un periodo de 20 a 30 años se desplegará lo más complejo de las relaciones internacionales. Pronostica que probablemente EEUU sea prominente pero no más la superpotencia hegemónica.

A mi juicio, Brzezinski propone para EEUU el papel de algo así como el primum inter pares –primero entre iguales– en el nuevo (des)orden tripolar de regionalismos emergentes que deberá compartir con Rusia y China.

Debo agregar que aquellos países que se ajusten convenientemente a la nueva realidad geoestratégica tripolar correrán menos riesgos de fracasar.

27/10/2013

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In Syrië ontluikt een Koerdische Lente

In Syrië ontluikt een Koerdische Lente

door Dirk Rochtus

Ex: http://www.doorbraak.be/

Volgt er op de Arabische Winter een Koerdische Lente? Ook in het noorden van Syrië verstevigen de Koerden hun positie. Een conferentie in de Belgische Senaat boog zich over de toekomstplannen van ‘Rojava’ of Syrisch Koerdistan. 

De hele twintigste eeuw door streden de Koerden, die verspreid leven over Irak, Iran, Turkije en Syrië, voor meer autonomie binnen deze staten. Er vloeide veel bloed; foltering, verbanning en dood vielen vele Koerdische militanten ten deel. Maar hun ‘gastheren’, de staten die hen dulden, geraakten vaak verwikkeld in buitenlandse conflicten en van de daaruit volgende interne verzwakking konden de Koerden ook profiteren. Saddam Hoessein overspeelde zijn hand in conflicten met de buurstaten en met de Verenigde Staten van Amerika (VSA) en daardoor konden de Koerden in het noorden van Irak hun autonomie uitbouwen. Turkije kreeg de PKK, de Koerdische separatistenbeweging in eigen land, niet klein, evenmin als de  BDP, de partij die als belangenvertegenwoordiger van de Turkse Koerden in het nationale parlement in Ankara zetelt. Bovendien beging de Turkse premier Tayyip Erdoğan de strategische fout om de oppositiebeweging tegen de Syrische president Basr al-Assad te ondersteunen. Deze laatste reageerde daarop door de Koerden in het noorden van zijn land meer ruimte te geven. Niet alleen kon hij zich zo in de strijd tegen de opstandelingen concentreren op voor hem meer vitale regio’s, maar bovendien zette hij ook een Koerdische pad in de korf van Erdoğan. Want Turkije is als de dood voor een autonome Koerdische regio in het noorden van Syrië, een gebied dat wordt gecontroleerd door de Democratische Eenheidspartij (PYD), een zusterorganisatie van de gehate PKK.

Rojava

In Syrië leven bijna drie miljoen Koerden, een tiende van de Syrische bevolking. Twee miljoen ervan leven verspreid over drie regio’s in het noorden van Syrië, in Efrîn (een half miljoen), Kobanê (400 000) en Cizîre (1,2 miljoen). De Koerden hebben het hier over West-Koerdistan of Rojava (terwijl ze het zuidoosten van Turkije Noord-Koerdistan, het noorden van Irak Zuid-Koerdistan en het Koerdische deel van Iran Oost-Koerdistan noemen). Alleen cartografen geraken hier het noorden niet kwijt. Assad liet de Syrische Koerden na tientallen jaren onderdrukking los maar dat betekende niet dat ze zich geen zorgen meer moesten maken. Moslimextremisten zaaiden de laatste maanden terreur in Rojava, het Koerdische gebied van Syrië. De Koerden vochten terug tegen deze nieuwe vijand en slaagden erin rust en orde in de regio te doen weerkeren. Samen met vertegenwoordigers van de Arabische en Assyrische bevolkingsgroepen en andere Koerdische partijen heeft de PYD op 12 november een conferentie georganiseerd om te beraadslagen over de toekomst van de regio. Het resultaat ervan is de installatie van een Overgangsregering en van een parlement met 82 afgevaardigden. De Koerden ontkennen dat dit een eerste stap naar afscheuring van Syrië zou zijn. De bedoeling zou erin bestaan om een democratische vredelievende orde in het leven te roepen waaraan een toekomstig pluralistisch Syrië zich zou kunnen spiegelen.

Internationaal

De vraag of dit democratisch project kans op slagen heeft, maakte het voorwerp uit van een conferentie die senator Karl Vanlouwe (N-VA) samen met het Koerdisch Instituut en het Centrum Maurits Coppieters op vrijdag 22 november in zaal M van de Belgische Senaat organiseerde. Verschillende grote namen uit de Koerdische Beweging zoals Salih Muslim, covoorzitter van de PYD, kwamen er het nieuwe project toelichten. Van Vlaamse kant en met het oog op de internationale context namen Ludo De Brabander, stafmedewerker bij Vrede vzw en VRT-journalist Rudi Vranckx het woord. De Brabander wierp zijn licht op de ‘Internationale actoren en hun bondgenoten’. Zonder in complottheorieën te willen vervallen, dichtte hij gas en olie toch een belangrijke rol toe in de conflictsfeer waarin het Midden-Oosten baadt. De ontdekking van olie- en gasvoorraden in de maritieme zone van Cyprus roept Rusland, dat een basis heeft in de Syrische havenstad Tarsus, op het voorplan; de ontsluiting van gasvoorraden in de Perzische Golf versterkt de rivaliteit tussen Iran en Katar, terwijl deze laatste een transportroute over land zoekt als alternatief voor de Straat van Hormuz. Het hoeft dan ook niet te verwonderen dat Iran en Katar in de kwestie Syrië met gekruiste degens tegenover elkaar staan.

Vranckx zocht een antwoord op de vraag waarom de burger in het Westen schoon genoeg heeft van alles wat het Midden-Oosten en inzonderheid Syrië te maken heeft. Er leeft heel wat wantrouwen bij de westerlingen tegenover de ‘Arabisch-islamitische wereld’, zo van ‘het zijn allemaal terroristen’. Op den duur wagen zelfs Westerse journalisten zich niet meer in het land, zo gevaarlijk is het geworden, en zeker sinds het fenomeen targeted killing opgang maakt. In 2013 werden er liefst 53 journalisten vermoord, en dan zijn er nog heel wat die ontvoerd worden of vermist zijn. Westerse nieuwsagentschappen sturen hun journalisten niet graag meer naar Syrië en zo wordt het natuurlijk moeilijk om een juist beeld van de situatie te krijgen. Ludo De Brabander vergeleek de huidige door terroristen verziekte sfeer in Syrië met het Bosnië van de jaren ’90. De fundamentalistische groeperingen die er toen lelijk huis hielden, zijn na het vinden van een politieke oplossing gemarginaliseerd en De Brabander denkt dan ook dat hetzelfde zal gebeuren in Syrië.

Hoop

Misschien kunnen de Koerden van hun kant bijdragen tot zo’n politieke oplossing voor Syrië. In Noord-Irak hebben ze bewezen dat ze voor democratie en voor law and order kunnen zorgen. Als dat ook lukt voor Syrië, groeit er wellicht hoop voor de wijdere regio. De Arabische Lente is volgens vele analisten uitgedraaid op een Arabische Winter maar de Koerdische Lente is nog niet in de knop gebroken. Vraag is natuurlijk wat Turkije gaat doen. Ankara heeft geen goed oog in het succes van de PYD en vreest dat de groeiende autonomie van de Syrische Koerden de eigen (Turkse) Koerden op ‘gedachten’ zou kunnen brengen.

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- Dirk Rochtus - chef Buitenland (25.11.2013)

Iran nuclear deal could change balance of power in Middle East

At a meeting in Geneva, the five permanent members of the UN Security Council plus Germany (known as the P5+1) have reached a deal with Iran according to which the Islamic Republic will halt enrichment of uranium above 5 percent purity and dispose of its stockpile of 20-percent-enriched uranium by diluting it to less than 5 percent.

In addition, the country’s nuclear facilities in Fordo and Natanz will come under IAEA control, while the construction of a heavy-water reactor at Arak, capable of producing plutonium, will be halted.

In return, the P5+1 group, or – to be more precise – the United States and the EU, have agreed to ease some of the sanctions against Iran. This will allow Iran to resume limited trade relations with the United States in the oil and gas, petrochemical and automotive sectors as well as trading in gold and precious metals. The resulting benefit for Iran will amount to $5-7 billion.

However, this deal is not just about the money.

The P5+1 group tabled their demand that Iran shut down and dismantle its already operating centrifuges. This and other provisions of the deal allowed Iran to claim that its key demand – a recognition of its right to enrich uranium – had been met.

Russian Foreign Minister Sergei Lavrov offered the following clear summary of the essence of the compromise: "This deal means that we agree that it is necessary to recognize Iran's right to peaceful atoms, including the right to enrichment, provided that the questions that remain to the Iranian nuclear program and the program itself come under strict control of the IAEA. This is the final goal, but it has already been set in today's document."

The opponents of the deal insist that Iran has thus retained the potential to create a nuclear weapon. The whole of its uranium enrichment infrastructure remains intact.

A disappointed Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu said: "I emphasize: the deal does not envisage the elimination of a single centrifuge.”

Many experts have already pointed out that such a large nuclear infrastructure as Iran’s, which consists of some 17,000 enrichment centrifuges, is needed if a country has 12-15 operating nuclear plants that have to be supplied with fuel rods. However, so far Iran has only one nuclear power plant, in Bushehr, which receives its fuel from Russia.

The Iranians have a hard time trying to explain why they need so many centrifuges, but they are ready for any form of control, including video cameras, meters and snap inspections.

The willingness of the United States to agree to the deal also requires some explanation. Why has the country’s attitude to the Iranian nuclear program undergone such a sudden change?

Why were American diplomats engaged in secret talks with Iran for nearly a year? After more than 30 years of hostility, why has Washington has decided to relent on some of its demands?

Granted, Mahmoud Ahmadinejad has been replaced by Hassan Rouhani, but the president of Iran is in effect no more than the head of government. All matters of principle are decided by Ayatollah Khamenei, Iran's spiritual and supreme leader – and there, nothing has changed.

The answer may have more to do with American domestic politics than Iran itself.

In the early 1970s, the United States suffered a devastating defeat in Vietnam. Then the Watergate scandal forced President Richard Nixon to resign under threat of impeachment.

It was at that moment, putting all sentiments aside, that the United States resorted to an unprecedented rapprochement in relations with the Communist China.

Today, the U.S. is coping with failures in Iraq and Afghanistan, the challenges of the Arab Spring, and allies that would like to drag the United States into military operations in Libya and Syria – the goals of which would be difficult to communicate to ordinary Americans.

The time may be right for the U.S. to engage with Iran, which is ready to fight for leadership in the Middle East with the oil monarchies of the Gulf.

Such a move could restore the balance of power in the Middle East to the situation that existed prior to the 1979 revolution when Iran served as a counterbalance to Saudi Arabia.

vendredi, 29 novembre 2013

OCCIDENTALISATION DU MONDE

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OCCIDENTALISATION DU MONDE

Le contraire d’une diplomatie de connivence

Auran Derien
Ex: http://metamag.fr
 
La stratégie du pouvoir qui s’est installé en Occident s’appelle tout naturellement l’occidentalisation. Il s’agit de faire en sorte que tous les pays se ressemblent, tant au niveau du régime social que du système politique, de l’idéologie, de la psychologie et de la culture.
 
Sur le plan de la propagande, l’abrutissement uniforme est présenté comme une mission hautement morale, menée par une caste , les chargés de mission du bien en soi. Ceux-ci incarneraient le sommet de la civilisation, un concentré de  toutes les vertus possibles et imaginables. Cette niaiserie abyssale traverse à nouveau l’occident: les élus de la richesse devraient diriger l’humanité car le bétail humain ne sait pas ce qui est bon pour lui. C’est à vomir!

La mafia occidentale *

L’occidentalisation consiste à tout détruire chez les autres pour les inclure dans la zone d’exploitation et de terreur où règne la mafia des trafiquants cosmopolites. Le rôle confié aux domestiques politiques des États occidentalisés peut satisfaire quelques temps   les plus veules d’entre eux jusqu’à ce qu’ils s’aperçoivent que leur rôle est simplement d’auxiliaire. 

L’occidentalisation est une refonte totale des fondements même de la vie civilisée qu’avaient forgée des pays au cours du temps. Les dirigeants placés à la tête des états doivent manifester au moins une bonne volonté (comme Angela Merkel en Allemagne) ou montrer un désir passionné de se jeter dans la gueule de la bête (comme Manuel Barroso à Bruxelles ou Hollande-Sarkozy en France). Aujourd’hui, les populations victimes de l’occidentalisation devraient aussi manifester de la reconnaissance pour leur liquidation.
 
Si, en Europe, le rouleau compresseur occidental a déjà quasiment tout détruit, il reste dans le monde quelques lieux où le résultat n’est pas encore le chaos, comme l’Iran ou divers pays asiatiques. On observe que la mafia occidentale est très forte pour détruire, mais incapable d’œuvrer positivement pour édifier le paradis terrestre promis. Une fois que les pays sont désorganisés et démoralisés, , ils peuvent être laissés livrés aux bourreaux ou à eux-mêmes si les individus les plus sordides ont déjà atteint les niveaux de direction. 

David Rothkopf, journaliste américain couvrant les rencontres de Davos propose d’appeler “superclasse” le gang des néantologues occidentalisateurs. Il n’est pas aisé de le définir. La superclasse englobe les managers des multinationales, les banquiers, des cheikhs du pétrole, des décideurs politiques (essentiellement américains) et quelques vedettes du cinéma ou de la littérature (comme le Brésilien Coelho, selon Rothkopf). En coulisses, on croise aussi des leaders religieux et des narcotrafiquants, qui alimentent le secteur bancaire en argent sale mais que les banksters savent blanchir.

Cette superclasse n’est pas stable : on y appartient pendant quelques années ou pendant une ou deux décennies puis on en sort avec, le plus souvent, un bon « parachute doré ». Elle est aussi numériquement faible : environ six mille personnes sur notre planète, dont un ou deux milliers fréquenteraient assidûment les assemblées de Davos ou d’ailleurs. Le nombre très modeste de membres de cette superclasse renverse la perspective que s’était formée le siècle précédent, à la lecture de Pareto.
 
On se souviendra que, pour Pareto, la relation masse / élite était dans un rapport 80-20%. L’élite que l’on respectait alors était forte d’à peu près 20% d’une population donnée. Elle était enchevêtrée dans la masse. Avec l’occidentalisation, la mafia du pouvoir global est numériquement insignifiante mais bien plus puissante que les anciennes aristocraties ou partitocraties. Elle est totalement coupée des masses dont elle détermine le destin notamment en assassinant les possibilités d’évolution qui différent de celle qui aboutit au pillage. Puisque les masses ou les peuples sont méprisés il convient de remplacer par des mots (liberté, équité…) les choses évanouies (la démocratie). Dans ce cloaque, le prolétariat intellectuel des universités et instituts politiques joue un rôle important d’aliénation.
 
Nouvelle noblesse ou nouvelle caste bigote ?

Un dénommé Bertrand Badie**prétend couvrir cette mafia du nom d’aristocratie quand l’aristocrate est celui qui sait remplir un contrat alors que la super classe ment tout le temps mais voudrait qu’on la croît. Elle est composée de riches qui n’ont jamais fait de leur vie la moindre découverte scientifique ni rien apporté à la culture. Surtout, elle fait régner la terreur par l’intermédiaire des effectifs pléthoriques de bureaucrates, administrateurs, politiciens en tous genres. Pour des efforts négligeables et des capacités qui le sont tout autant, ils jouissent d’une part de richesse tout à fait respectable. Et si toute société doit vivre avec un certain nombre de parasites, le pourcentage actuel dans les pays occidentalisés est particulièrement élevé.
 
Dans ce livre de “sciences politiques”, tout est travesti, bassement servile. L’OTAN, structure de terreur militaire, est présenté comme le lieu de transformation de l’oligarchie en aristocratie. La démocratie, qui n’existe plus depuis que l’inquisition assassine les humains qui pensent et que le soviet de la finance tient tous les partis, est proclamée le régime actuel des meilleurs. Au FMI un groupe des 5 est détaché, car il réunit les ministres des finances des USA, Allemagne, France, Japon, Grande-Bretagne. L’inversion des valeurs s’étale au long de 285 pages et on y applaudit le monde anglo-saxon, soit disant libéral.

La promotion de l’infamie

Selon Badie, le monde serait dirigé par une oligarchie, un club de pays, dont l’hégémonie, pas toujours pertinente, serait battue en brèche par la gouvernance. Il en résulterait une conséquence  merveilleuse pour le XXIème siècle. Les exclus de la bande développeraient un ressentiment dont l’expression s’observe par exemple avec l’Iran. La revanche de la mondialisation apparaît non seulement à cette occasion mais aussi avec l’opposition Nord / Sud, dont pourtant on observe la non pertinence depuis que le gang globalitaire organise la déportation de populations du vaste monde vers un occident qui s’enfonce désormais dans le sous-développement.
 
La nécessité fondamentale d’aujourd’hui est d’apprendre à gérer de grands groupes humains, ce que les  bourgeois des Instituts d’Études Panglossiennes ne sauraient entendre. La Cosmothéonigologie de Pangloss a pris la place de la réflexion pertine. L’occident a besoin de lieux où déverser l’argent créé ex nihilo en grande quantité, où écouler des produits non nécessaires, où trouver une main d’œuvre bon marché, bref il lui faut des colonies, avec au moins un facteur essentiel, le parasitisme des maîtres de la finance inutile, et son corollaire, la discipline de fer dans le travail, le chômage qui fait peur aux salariés et le renoncement à toutes les valeurs d’un autre ordre que les miettes de la poubelle occidentale.
 
Conclusion

Des combats grandioses sont à venir. Des surprises aussi. Qui restera longtemps dupe de l’escroquerie tant promue par Bertrand Badie ? Les Humains qui pensent savent que le pouvoir occidental viole les populations sans prendre en considération leurs goûts ni leur avenir individuel. La cruauté et l’inhumanité sont la caractéristique de cette mafia. Un jour, des hommes se lèveront contre l’horreur.

*Alexandre ZINOVIEV : Perestroïka et contre-perestroïka. O.Orban 1991.
**Bertrand BADIE : La diplomatie de connivence La découverte / Poche. 2013. 

Das globale US-Überwachungssystem dient vor allem dem Wirtschaftsimperialismus

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Das globale US-Überwachungssystem dient vor allem dem Wirtschaftsimperialismus

von Prof. Dr. Eberhard Hamer, Mittelstandsinstitut Niedersachsen e. V.

ex: http://www.zeit-fragen.ch

Seit aufgedeckt ist, dass auch Merkels Handy durch die US-Spionage abgehört wird (wie 35 andere Regierungschefs in Europa und der Welt auch), ist die bisher von der Regierung unterdrückte Debatte um wachsende nationale und vor allem internationale Kontrolle unserer Bürger in ein neues, aktuelles Stadium getreten: Nun wissen alle, dass nichts mehr den grossen Spionageorganisationen, vor allem CIA und NSA (National Security Agency), verborgen bleibt, dass der Feind innen und aussen immer mithört.
Wir merken aber auch, dass unsere Regierung zu feige, zu schwach oder selbst zu stark in die CIA eingebunden ist, um aktiven Widerstand gegen die eigene Ausspähung und die unserer Bürger zu leisten. Es wird uns klar, dass wir immer noch besetztes Land sind und dass die Besatzungsmacht immer noch allseitige Rechte in Deutschland hat. Deshalb haben der amerikanische Geheimdienstchef Hayden und Präsident Obama die Proteste der europäischen Regierungen nicht einmal angenommen, keine Abhilfe zugesagt. Das Imperium besteht auf seiner Herrschaftsmacht.
Deshalb geht es bei den Fragen um nationale und internationale Überwachung und Kontrolle um unser grundgesetzlich eigentlich geschütztes Recht der persönlichen Unversehrtheit und Freiheit und für die Industrie um angebliche Datensicherheit und die durch Spionage unlautere
angelsächsische Konkurrenz. Praktisch herrscht bereits Cyber-Krieg der Weltmacht nicht nur gegen Terroristen (ist Merkel eine?), sondern gegen alle Menschen, Regierungen, Organisationen und Unternehmen der Welt.

Big Brother is watching you!

Wir hofften, die Zeiten seien vorbei, in denen die Untertanen der ehemals kommunistischen Länder in einer ständigen Angst vor der staatlichen Kontrolle lebten, Angst davor, irgend etwas gemacht oder gesagt zu haben, was Staat und Partei als Vorwand nehmen könnten, um die Einzelperson auszugrenzen, zu verfolgen, einzusperren oder zumindest intensiv zu überwachen. Der Wunsch nach Freiheit aus dem Sozialismus war im vergangenen Jahrhundert vor allem der Wunsch nach persönlicher Sicherheit vor den Kontrollen der Staatsapparate, das Abschütteln des Zwangs zur allseitigen sozialistischen «political correctness», sich also ohne Furcht vor staatlichen Eingriffen so verhalten zu können und das sagen und denken zu können, was man selbst und nicht die Funktionärsclique wollte.
Die Überwachung und Kontrolle durch mächtige Staatsapparate wie Staatssicherheit (Stasi), Militär, Partei und andere hat dennoch nicht ausgereicht, die Volksbewegungen in Polen oder 1989 in der DDR zu verhindern. Offenbar war die Flut der einkommenden Berichte, Meldungen, Kontrollen und Daten so gross, dass die Kontrollapparate dieser Flut nicht mehr Herr wurden, dass sie immer weniger zur Überwachung und Kontrolle kamen, weil sie schon mit der Sichtung und Registratur der einkommenden Berichte, Kontrollmeldungen und Daten überfordert waren.
In den freien westlichen Demokratien ist die Entwicklung umgekehrt gelaufen: Von Jahrzehnt zu Jahrzehnt wurden die Freiheiten der Bürger im ehemals freiesten Staat, den wir je hatten, beschränkt, kontrolliert, gesteuert und zur Unfreiheit von Untertanen reduziert. Inzwischen lebt der Bürger in Deutschland in wachsender Angst nicht nur vor den privaten Gefahren der ihn bedrohenden, global operierenden Verbrecherbanden, gegen welche der Staat vorsätzlich oder fahrlässig zu wenig unternimmt, sondern auch in Angst vor dem Staat selbst, dem eigentlich seine Zustimmung gelten sollte, nämlich in Angst
–    vor der Ausbeutung vor allem der Leistungsträger durch einen immer härteren Zugriff des wachsenden Steuer- und Sozialstaates, der immer mehr Leistungserträge von immer weniger Leistungsträgern zur Umverteilung an immer mehr Leistungsnehmer braucht,
–    vor einer die Freiheit des Bürgers immer stärker eingrenzenden Gesetzesflut und Bürokratie, welche inzwischen nahezu jede Handlung – zumindest im gewerblichen Bereich –, jedes Unterlassen und die Umfeldbedingungen regeln, vorschreiben, dirigieren und nicht nur die Freiheit des Normalbürgers, sondern vor allem auch die erforderliche Freiheit des für Marktwirtschaft und Wohlstand unverzichtbaren Unternehmers zur Untertänigkeit reduziert haben,
–    vor einer sogar neuen Inquisition der Meinungsherrschaft, welche Abweichler von der vorgeschriebenen «political correctness» als Gefahr empfinden, mit öffentlichen Mitteln aufspüren lassen, politisch isolieren, brandmarken und sogar einsperren.1
Die bürgerliche Freiheit der liberalen Demokratie ist unter der sozialistischen Welle des 20. Jahrhunderts mit Kommunismus, nationalem Sozialismus, internationalem Sozialismus und Umverteilungssozialismus immer mehr unterdrückt worden und hat offenbar in der liberalen Partei sich selbst so degeneriert, dass die Bevölkerung diese Partei, die Liberalismus versprach, aber keine Freiheit durchzusetzen wagte, politisch entsprechend abgestraft hat. Der Bürger hat längst nicht mehr die Freiheit, das zu tun, was er will, sondern ihm wurde das, was er zu tun hat, immer mehr durch Gesetze, durch Behörden, durch die herrschenden Netzwerke politisch, publizistisch, wirtschaftlich und gesellschaftlich vorgeschrieben. Und damit der Bürger die Wünsche der Funktionäre bzw. der von internationalen Netzwerken gesteuerten nationalen Obrigkeit auch erfüllt, haben die Staaten durch undemokratische supranationale Einrichtungen immer mehr Kontrollen, Handlungszwänge, Freiheitsbegrenzungen und Vermögenszugriffe eingeführt, die inzwischen eine so bedrohliche gesellschaftliche Gesamtdimension erreicht haben, dass von der ursprünglich demokratischen Souveränität des Bürgers nicht mehr viel geblieben ist, vielmehr er längst zum Untertanen anonymer obrigkeitlicher Willensbildungen geworden ist.
Für die zunehmenden Schritte der Überwachung, Gängelung, Meinungsbildung und wirtschaftlichen Ausplünderung der Bürger werden unterschiedliche Begründungen auf nationaler oder supranationaler Ebene herangezogen, die allerdings immer die gleiche Richtung zunehmender Freiheitseinschränkung hatten:
–    Auf unterer Ebene eigneten sich die angeblichen Gefahren von «Nationalismus», «Fremdenfeindlichkeit», «Antisemitismus» oder «Volksverhetzung» zur Erzwingung einer «political correctness» der Untertanen.
–    Im wirtschaftlichen Bereich wurden Schlagworte wie «soziale Gerechtigkeit», «Solidarität», «Zusatzlast der starken Schultern» oder «sozialer Ausgleich» zur Ausbeutung des Mittelstandes nicht nur zugunsten der unteren Schichten des Proletariats, sondern ebenso für die Subvention an die Konzerne benutzt.
–    Auf oberer internationaler Ebene wurden Scheingefahren wie «Terrorismus», «internationale Geldwäsche», «Antisemitismus», «Antiamerikanismus» oder «Steuerflucht» benutzt, um sogar weltweit Durchgriff auf den einzelnen Bürger und Zwang nicht nur auf sein Vermögen, sondern auch auf seine Meinung auszuüben.
In diesem Sinne ist die Globalisierung nicht in ihrem eigentlichen Sinn zu einer Ausdehnung der Freiheit der Menschen in der Welt geworden, sondern zur Ausdehnung weltweiter Kontrolle über die Menschen, zu neuen Dimensionen der Untertänigkeit der Menschen nicht nur unter ihre nationalen Regierungen, sondern auch unter internationale Organisationen, Netzwerke und Weltmächte. Dazu einige Beispiele:

Der gläserne Steuerzahler

Am Beispiel der deutschen Steuerpolitik lässt sich die Entwicklung vom ehrlichen Steuerbürger, dessen Erklärung man prinzipiell glaubt, hin zum «mutmasslichen Steuersünder», dem potenziellen Steuerhinterzieher, den man immer gläserner kontrollieren muss, weil man ihm grundsätzlich nicht mehr glaubt, aufweisen.
Dies war sicher nicht nur Vorsatz, sondern auch blanke Finanznot. Je mehr die Konzerne ihre Betriebe und Firmensitze in die Steueroasen verlegten und deshalb netto schon seit Jahrzehnten keine Steuerzahler mehr waren, desto stärker mussten die noch der nationalen Steuerherrschaft unterliegenden Leistungsträger des Mittelstandes herangezogen werden, um für die wachsende Umverteilung an die Sozialklientel der Parteien die notwendigen Mittel heranzuschaffen. Der Mittelstand trägt in Deutschland mehr als 80% netto aller Abgaben, weil er mit seinen Kleinbetrieben nicht flüchten, seinen Firmensitz nicht ins Ausland verlegen und sich selbst ebenfalls nicht durch Wegzug ins Ausland der höchsten Steuerlast in Europa entziehen kann.
Schon seit April 2003 war jedes Kredit­institut in Deutschland verpflichtet, Kundenstammdaten aller Konten mit Kontonummer, Art des Kontos, Name und Geburtsdatum des Inhabers, Tag der Kontoeinrichtung und -auflösung, Name und Geburtsdatum eines wirtschaftlich Berechtigten oder Verfügungsberechtigten und anderes der Bundesanstalt für Finanzdienstleistungsaufsicht (BaFin) zur Verfügung zu stellen. Die Daten mussten technisch so bereitgestellt werden, dass die BaFin innerhalb von 30 Minuten darauf zugreifen, die Bank selbst aber diesen Zugriff nicht bemerken kann. Mit solchem automatisiertem anonymem Zugriff steht das BaFin Gerichten, Bundeskriminalamt (BKA), Bundesnachrichtendienst (BND), Strafverfolgungsbehörden, aber indirekt über die Nachrichtendienste auch dem amerikanischen CIA und dem israelischen Mossad zur Verfügung.
Zum April 2005 wurde die Finanzkontrolle noch einmal verschärft: Seitdem können auch alle Behörden der Finanzverwaltung, Finanzämter, Arbeitsämter, Sozialämter, Wohnungsämter, Bafög-Ämter und andere auf die Kundendaten der Banken zugreifen, ohne dass irgendwelche Voraussetzungen – etwa Straftaten – erfüllt sein müssen.
Zuzüglich gibt es Kontrollmitteilungen auf EU-Ebene über Kapitaleinkünfte, insbesondere bei grenzüberschreitenden Finanztransaktionen.
Begründet wurde dies ursprünglich mit der Bekämpfung der Schwarzarbeit, dann mit der internationalen Kriminalität (Geldwäsche) und schliesslich mit dem neuen, von den USA ausgegebenen Generalüberwachungsargument: «Terrorismusbekämpfung». Seitdem werden 500 Millionen Konten und Depots in Deutschland überprüft, ohne dass den Staat dies etwas kostet, denn die Kosten müssen die Banken tragen – letztlich also der Bürger wiederum selbst.
Das Überraschende an dieser finanziellen Totalkontrolle der Bürger war: Wesentlicher Protest hat sich dagegen nicht erhoben. Die Bürger sind offenbar Freiheitsentzug schon so gewöhnt, dass sie dies mit Untertanenmentalität hinnehmen.

Weltweite Personenkontrolle

Eigentlich sollte in einer echten Demokratie der selbstverantwortliche Bürger frei und ohne Kontrolle leben dürfen. Diese Idealvorstellung trifft schon lange nicht mehr zu. Immer stärker haben nicht nur die Nationalstaaten, sondern zunehmend auch darüber hinaus die «einzige Weltmacht» und die hinter ihr stehenden Finanzmächte internationale, globale Kontrollmechanismen über die Menschen eingerichtet. Schon in seinem 1835 erschienenen Buch «Über die Demokratie in Amerika» schreibt Alexis de Tocqueville: «Ich erblicke eine Menge einander ähnlicher und gleichgestellter Menschen, die sich rastlos im Kreise drehen, um sich kleine und gewöhnliche Vergnügungen zu verschaffen, die ihr Gemüt ausfüllen. Jeder steht in seiner Vereinzelung dem Schicksal aller anderen fremd gegenüber. Über diesen erhebt sich eine gewaltige, bevormundende Macht, die allein dafür sorgt, ihre Genüsse zu sichern und ihr Schicksal zu überwachen. Sie ist unumschränkt, ins einzelne gehend, regelmässig, vorsorglich und mild. Sie wäre der väterlichen Gewalt gleich, wenn sie wie diese das Ziel verfolgte, die Menschen auf das reife Alter vorzubereiten; statt dessen aber sucht sie bloss, sie unwiderruflich im Zustand der Kindheit festzuhalten. Auf diese Weise macht sie den Gebrauch des freien Willens mit jedem Tag wertloser und seltener; sie beschränkt die Betätigung des Willens auf einen kleinen Raum, und schliesslich entzieht sie jedem Bürger sogar die Verfügung über sich selbst. […]»2
«Nachdem der Souverän auf diese Weise den einen nach dem anderen in seine mächtigen Hände genommen und nach seinem Gutdünken zurechtgeknetet hat, breitet er seine Arme über die Gesellschaft als Ganzes aus. Er bedeckt ihre Oberfläche mit einem Netz verwickelter, äusserst genauer und einheitlicher kleiner Vorschriften, die die ursprünglichsten Geister und kräftigste Seele nicht zu durchbrechen vermögen, um sich über die Menge hinauszuschwingen; er bricht ihren Willen nicht, aber er weicht ihn auf und beugt und lenkt ihn; er zwingt selten zu einem Tun, aber er wendet sich fortwährend dagegen, dass man etwas tue; er zerstört nicht, er hindert, dass etwas entstehe; er tyrannisiert nicht, er hemmt, er drückt nieder, er zermürbt, er löscht aus, er stumpft ab.» Mit dieser Schilderung meinte Tocqueville nicht etwa ein sozialistisches, nationalsozialistisches oder kommunistisches Herrschaftssystem, sondern die seit fünf Generationen führende Demokratie, die heutige «einzige Weltmacht» (Brzezinski).
Offensichtlich ist entgegen aller Freiheitsfanfaren Macht immer mit Kontrolle, Gängelung und Untertänigkeit verbunden. Der Mächtige kann insbesondere seine Macht nur erhalten, stärken und nutzen, wenn er die Kontrolle über seinen Machtbereich hat.
Die Kontrolle setzt wiederum Überwachung voraus, um rechtzeitig Gegner zu entdecken und für die Macht gefährliche Entwicklungen rechtzeitig zu erkennen.
Solche Überwachung haben früher die sozialistischen oder Nationalstaaten in ihrem nationalen Bereich durch Geheimdienste gewährleistet; im Zeitalter der Globalisierung ist deshalb auch der Geheimdienst der «einzigen Weltmacht» weltweit tätig (CIA und NSA) und muss deshalb auch weltweit überwachen.
In Deutschland bestehen praktisch zwei Überwachungsebenen:
–    Die Bundesbehörden dürfen theoretisch nur mit richterlicher Genehmigung Telefonate abhören und sogar nur mit Genehmigung einer grossen Strafkammer Lauschangriffe gegen Bundesbürger durchführen.
–    Obwohl auch diese Ausforschung inzwischen auf jährlich über 20 000 Fälle angestiegen ist, kann der Richtervorbehalt aber spielend übergangen werden, indem die deutschen Sicherheitsorgane, die einem Richtervorbehalt nicht unterliegen, Geheimdienste der Besatzungsmächte bemühen, für sie auszuspähen, denn zwischen den Geheimdiensten besteht ein fröhlicher, lebendiger und wachsender Austausch illegaler Daten. Die Ausspähung durch NSA und CIA in Deutschland wird sogar über die Besatzungskostenverpflichtung von Deutschland mitbezahlt (6,7 Mia. Euro jährlich). Kein Wunder, dass die von uns bezahlten amerikanischen Spione auch unseren Spionageorganisationen zu Diensten sind.
Der frühere Geheimdienstmitarbeiter Snowden hat zum Entsetzen der Amerikaner und der ganzen Welt aufgedeckt, wie die CIA und der amerikanische Geheimdienst NSA (National Security Agency) hemmungslos Telefonate, Mails, Telegramme und sämtliche anderen Daten der Welt – sogar die Unterwasserkabel – anzapfen und abhören.

Wirtschaftsspionage

Wo die deutschen Überwacher wegen etwa notwendiger gerichtlicher Anordnungen oder wegen des Datenschutzes noch Hemmungen haben, geht die weltweite amerikanische Überwachung hemmungslos vor:
Im März 2000 berichtete das Amt zur Bewertung von Technikfolgen des Europaparlaments, dass kein Telefonat, kein Fax – egal über Festnetz oder mobil – und keine E-Mail vor dem Abhören durch den amerikanischen Geheimdienst National Security Agency (NSA) gesichert sein soll. Die NSA unterhält nämlich das weltweite Überwachungssystem «Echolon», mit welchem sie rund um die Uhr die weltweite Telekommunikation belauscht. Das Echolon-System soll in der Lage sein, jeden Tag über 3 Mia. Telefongespräche, Faxe und Internetverbindungen auf Schlüsselwörter zu kontrollieren.3 Hoch entwickelte Speicher-Erkennungsprogramme können dann mit Hilfe einprogrammierter «Stimmabdrücke» (voice prints) automatisch die Zielpersonen von Telefongesprächen identifizieren, selbst wenn die Personen ihre Stimme verstellen sollten. Die Echolon-Anlage in Bad Aibling ist kraft Besatzungsrechts exterritorial, also deutschem Recht und deutschen Kontrollen nicht zugänglich. Neun weitere Abhörstationen rund um den Globus filtern jegliche Telekommunikation.
Das europäische Parlament hat sich mit der Frage beschäftigt, in welchem Masse die USA und Grossbritannien mit Hilfe des Echolon-Systems Wirtschaftsspionage gegenüber ihrer europäischen Konkurrenz betreiben. Der britische Journalist Duncan Cambell, der im Auftrage des EU-Parlaments zwei Echolon-Berichte verfasst hat, schätzt, dass rund 40% der US-Geheimdienst-Aktivitäten wirtschaftlicher Natur sind, dass hunderte von US-Firmen mit Echolon-Unterstützung Aufträge gegen kontinental-europäische Konkurrenz erreichen konnten, darunter Grossaufträge bis zu mehreren Milliarden Dollar (Enron, Boeing). Der Spionageschaden durch Echolon wird im gleichen Bericht allein für Deutschland mit jährlich 4 Mia. Dollar angegeben.4 Vor allem aber verschafft sich die US-Wirtschaft mit Hilfe von Echolon durch Abhören der europäischen Forschungs- und Entwicklungsabteilungen technologische Insider-Kenntnisse in jährlich zweistelligen Milliardenwerten.
Das Echolon-System wirkt wie ein grosser Staubsauger und reagiert auf bestimmte sensible Worte. Wer immer dieses Wort telefonisch, per Fax oder anderen Kanälen benutzt, wird damit von Echolon erfasst und gezielt abgehört.
Darüber hinaus wird das Echolon-System wegen der «doppelten Loyalitäten» (Brzesinski) vieler seiner Mitarbeiter auch vom israelischen Mossad-Geheimdienst sowohl politisch wie auch wirtschaftlich genutzt.
Praktisch werden wir also weltweit mit der gesamten Telekommunikation vom «grossen Bruder» abgehört, werden unsere Gespräche aufgezeichnet, ausgewertet und bei Bedarf zu Massnahmen gegen uns Bürger genutzt, ohne dass wir davon wissen und ohne dass wir hier oder ein Gericht dies hindern können.
Auf Grund der Vielseitigkeit der Echolon-Anlagen sind diese zu einem grossen integrierten System verknüpft und in Überwachungsbereiche wie z. B. Deutschland, Europa, Afrika, Westrussland oder andere unterteilt. Spezielle Abhöreinrichtungen zapfen die Intelsat- und Inmarsat-Satelliten an, zapfen durch U-Boote mit Tiefseetaucheinrichtungen sogar die Unterseekabel mit Hilfe von Langzeitrekordern und Signalverstärkern an und versuchen, mit Hilfe des internationalen «Enfopol» die internationale Gesetzgebung und Telekommunikationstechnologie auf Abhören zu trimmen – z. B. die Deutsche Telekommunikations-Überwachungsverordnung oder die Handy-Technologie.
Wo die nationalen Parlamente zögern, werden die supranationalen Organisationen vorgeschickt, z. B. die EU-Kommission, welche durch Richtlinie die Produktion und den Besitz abhörsicherer Handys verbot.
Auf Druck der US-Regierung musste sich sogar die Deutsche Lufthansa bequemen, dem neuen US-Gesetz für Flugreisen in die USA zu entsprechen und ihr Buchungs­system «amadeus» zur Kontrolle der Passagiere zur Verfügung zu stellen. Durch die vorbereiteten «biometrischen Pässe» wird dieses Überwachungssystem international weiterhin verfeinert und verallgemeinert. Gemäss Vorgaben der UN-Behörde ICAO sollen nun auch in der Europäischen Union Passbilder als biometrisches Merkmal auf einem Chip gespeichert werden. Optional darf ein Land den Fingerabdruck oder sogar die Iris zusätzlich abspeichern. Mittelfristig sollen die Rohdaten des Gesichts sowie die Personenbeschreibung in einem neuen Standard mit Speichergrösse für den kontaktlosen Chip von 32 KB vorgeschrieben werden, um standardisierte und Massenüberwachung zu erleichtern.
Die weltweite US-Spionage und -Kontrolle von Bürgern und Wirtschaft betrifft nach Aussagen von Snowden vor allem Deutschland, wo die USA noch allseitige Besatzungsrechte und deshalb Exterritorialität vor deutscher Justiz für ihre Spionageorganisationen haben. Ebenfalls hat Snowden darauf hingewiesen, dass die Spionage und Kontrolle vor allem der deutschen Wirtschaft gelte. Nach traditioneller US-Politik sind nämlich die Auslandsvertretungen, das Militär und auch die Spionageorganisationen nicht nur Sicherheitsorgane, sondern auch Hilfsorgane der amerikanischen Industrie. Folglich wird systematisch führende deutsche Technologie und werden alle Telekommunikationseinrichtungen der für die USA interessanten deutschen Firmen kontrolliert. Es bleibt deshalb keine neue technologische Entwicklung in Deutschland von den USA unentdeckt. Dass die deutsche Wirtschaft dennoch wegen der technologischen Führung so exportstark ist, bleibt angesichts der allseitigen Spionage dieser deutschen Wirtschaft eigentlich unbegreiflich. Offenbar sind die amerikanischen Firmen nicht einmal in der Lage, die ihnen präsentierte deutsche Technologie ausreichend nachzuvollziehen.
Im Gefolge der Snowden-Veröffentlichungen ging ein kurzer Aufschrei durch die deutsche Wirtschaft, als ihr nachgewiesen wurde, in welchem allseitigen Masse sie von den USA und vom Mossad ausspioniert wird. Entgegen des Unverletzlichkeitsprinzips des Grundgesetzes hat aber die Regierung Merkel das Thema unter der Decke halten können, hat nur den Innenminister in die USA geschickt, der sich wie ein Schulbub über die Besatzungsrechte der USA belehren und abspeisen liess. Die deutsche Regierung ist entweder nicht in der Lage oder nicht willens, die allseitige Spionage unserer Industrie zu verhindern. Dies macht nach Berechnungen der EU jährlich einen Verlust von 51 Mia. Euro Spionageschaden aus.
Erlebt man täglich, mit wieviel Unwichtigkeiten sich die Politiker und Parteien beschäftigen, versteht man eigentlich nicht, weshalb die Datenspionage als eines der grössten und wirtschaftlich schädlichsten Probleme von dieser Politik nicht aufgegriffen wird.
Schäuble tat dies damit ab, «wir sind ja immer noch nicht souverän, wir sind besetztes Land».
Der Bundesinnenminister ist in die USA zum Protest geflogen und bescheiden als Bettvorleger wieder zurückgekommen. Die Piraten als angebliche Datenschützerpartei haben das Thema überhaupt ausgespart. Sie interessiert nur, dass die Polizei nach Straftaten ihre persönlichen Daten nicht sammeln darf. Und die Bundeskanzlerin hat so wenig Druck von unten aus der Bevölkerung und aus den Medien gespürt, dass sie das Problem wie üblich ausgesessen hat.
Inzwischen haben Internetfirmen und Telekom zugegeben, dass im gesamten weltweiten Datenverkehr Schnittstellen in den angelsächsischen Spionageländern lägen, dass selbst Datenverbindungen von Deutschland nach Deutschland über das Ausland gingen. Die Telekom – die ihre Abrechnungen in ­Israel machen lässt – hat immerhin zugegeben, dass sie durch technische Neukonstruktion ihre Datenverbindungen künftig im deutschen Rechtsbereich halten wolle.
Was nicht passieren darf, ist, dass die Bevölkerung sich mit dieser Spionage durch die Besatzungsmächte abfindet. Wir müssen vor allem die Wirtschaftsverbände mobilisieren, zugunsten ihrer Mitglieder auf ein Ende der Fremdspionage zu drängen.
Ein Volk, das sich kommentarlos ausspionieren lässt, hat im internationalen Wettbewerb seine Wettbewerbsfähigkeit verloren. Wer sich nicht wehrt, verliert. Da wir alle betroffen sind, muss es zu allseitigem Aufstand gegen Datenspionage kommen!
Ein Problem, welches schon die kommunistischen Geheimdienste hatten, kann aber offenbar auch der FBI nicht lösen. Er ist seit Herbst 2004 mit 123 000 Stunden Auswertung der abgehörten Gespräche im Rückstand. Die Möglichkeiten der Überwachung übertreffen bereits die Kapazitäten.
Die weltweite Überwachung und Spionage ist offenbar keine heterogene Erscheinung, sondern homogen und zentral global gelenkt.
Sie ist zugleich Ursache für
–    eine globale Finanz- und Geldkontrolle im Sinne des «gläsernen Bürgers»,
–    eine weltweite Überwachung und Kontrolle aller Personen und
–    das Ausspähen neuer Technologien und aller Wirtschaftsvorgänge in Deutschland zugunsten der USA und ihrer Wirtschaft.
So ist das globale Überwachungssystem eigentlich ein Herrschaftsmittel, mit welchem «die einzige Weltmacht» ihre imperialistischen, politischen und militärischen Zwecke im Interesse der dahinterstehenden globalen Wirtschaftsimperialisten verfolgt.    •

1    Vgl. Hamer, Eberhard. Der Weltgeld-Betrug, S. 185ff.
2    Zit. nach Farkas, Viktor. Schatten der Macht, S. 115–116
3    Farkas. Schatten der Macht, S. 120
4    Schulzki-Haddouti, S. 129

«Freunde» als Hehler und Lauscher!

von Gotthard Frick, Bottmingen

Frau Merkel und Herr Hollande finden es absolut unzulässig, dass ihre Länder und sie persönlich vom engen «Freund» Amerika massiv belauscht und ausspioniert werden. Die gleichen Leute finden es aber absolut zulässig, dass sich ihre Regierungen als Hehler betätigen, also Daten kaufen, die beim «Freund» Schweiz gestohlen worden waren.
Nicht nur der Verfasser, auch die meisten Leute in seinem Freundeskreis sind sich bewusst, dass wir von eigenen und fremden Regierungen, Konzernen, Interessengruppen, Verbrechersyndikaten und Einzelpersonen dauernd ausspioniert werden. Sind die beiden Regierungschefs wirklich so naiv gewesen, sich dessen erst jetzt bewusst zu werden? Wie wollen sie verhindern, dass das, besser versteckt und mit den technisch immer raffinierter werdenden Mitteln, weitergeht – allen zu erwartenden gegenteiligen Beteuerungen und Verträgen zum Trotz?
Diese Geschichte erinnert wieder an eine Grundwahrheit, die zwar schon vor bald 200 Jahren von einem bedeutenden britischen Staatsmann ausgesprochen und 1940 von General de Gaulle wiederholt wurde, die wir Schweizer aber nicht mehr wahrhaben wollen, weil wir glauben, wir seien von einem «Speckgürtel von Freunden» umgeben: «Länder haben keine Freunde und keine Feinde. Sie haben nur Interessen.»
Es liegt im Interesse Amerikas, möglichst viel über alle anderen Länder und deren ­politische und wirtschaftliche Führer zu wissen. Es liegt im Interesse des hochverschuldeten Deutschlands und Frankreichs, ihre Hände auf versteckte Vermögen zu legen. Und um als lebenswichtig empfundene Interessen durchzusetzen, wenden Staaten militärische Gewalt an. Da spielen Ethik und Moral keine Rolle. Die Nazis hatten diesen Sachverhalt noch brutaler ausgedrückt: «Recht oder Unrecht, mein Vaterland!» Deshalb brauchen wir eine glaubwürdige Armee.

Brzezinski: "La resistencia populista impide un nuevo orden mundial"

Ex: http://elespiadigital.com

Brzezinski.jpgUn movimiento mundial de resistencia al control externo impulsado por el "activismo populista" amenaza con 'desviar' la transición hacia un nuevo orden mundial, declaró el exconsejero de Seguridad Nacional de EE.UU. Zbigniew Brzezinski.

El estratega político estadounidense indicó que el "aumento en el activismo populista en todo el mundo está demostrando ser perjudicial para la dominación externa como la que prevalecía en la época del colonialismo y el imperialismo".

Brzezinski llegó a la conclusión de que "la resistencia populista persistente y altamente motivada por parte de pueblos políticamente despiertos e históricamente resentidos hacia el control externo demuestra ser cada vez más difícil de suprimir".

Aunque el político presentó sus observaciones en un tono neutral, el contexto en el que las pronunció junto con sus declaraciones anteriores indican que no se trata de una aclamación de esa "resistencia populista", sino de un lamento y una advertencia a las 'élites' por el impacto que tiene sobre dicho "control externo".

Asimismo, el exasesor de Seguridad Nacional tildó la idea de que el siglo XXI es el siglo de EE.UU. de "ilusión compartida" y afirmó que la dominación estadounidense ya no es posible debido a un acelerado cambio social provocado por "las comunicaciones de masas como la radio, la televisión e Internet", que han estimulado acumulativamente "un despertar universal de la conciencia política masiva".

Brzezinski hizo estas declaraciones en el marco del Foro Europeo para Nuevas Ideas (European Forum For New Ideas, EFNI), una organización que aboga por la transformación de la Unión Europea en un superestado federal, es decir, el mismo tipo de "control externo" burocrático que Brzezinski mencionó en su discurso. En este contexto, según el político, la "resistencia populista" podría ser un gran obstáculo para la imposición de un nuevo orden mundial.

jeudi, 28 novembre 2013

Why Are Some Democracies More Equal Than Others?

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Why Are Some Democracies More Equal Than Others?

Gilbert Cavanaugh

Ex: http://www.theoccidentalobserver.net

Almost any time neoconservatism is discussed, whether in a positive or negative light, it is treated as a kind of hegemonic monolith that has not changed since the last generation of its adherents began gaining prestige in the 1970s — or even since it began taking form decades earlier. Obviously this is a mistake, but sorting out its various “waves” is a task for another time (and likely a task for Paul Gottfried).  In an attempt to eschew the complex pedigree of neoconservatives in the last half-century, I will, for the moment, only discuss the post-9/11 variety of neocons.

The terrorist attacks of September 11th proved to be a crystallizing moment for neocons. Since the end of the Cold War, they had lacked not only political power, but more importantly — a driving purpose. While vainly trying to unify under an “anti-Clinton” banner, they meandered into intellectual self-indulgence in an attempt to regain the drive they had possessed while battling the USSR. Not content to rest on their laurels, odd proposals to re-capture “national greatness” came about, similarly, bizarre calls to invade Africa popped out of thin air. Like their Trotskyite forbearers, they became a fairly insulated bunch that spoke to few people outside their own circles, and were happy to theorize and pontificate amongst one another, with their thoughts steadily drifting away from any tangible political reality.

In 2001, when Bush Jr. came to power, they did too, but they still lacked a unifying goal. When a new, seemingly existential, threat crashed its way to the crosshairs of global attention, all of this changed. Digressing slightly, I will admit that pinning down a precise program or doctrine to the neocons can prove somewhat difficult. Part of this comes from their willingness to shape shift — such as their jump from Democrat Scoop Jackson’s 1972 presidential bid to Ronald Reagan’s cabinet less than a decade later. Another more important difficulty comes from the fact that it has become somewhat fashionable for neoconservatives to deny their own existence. It reminds me of a Marxist adage I hear from time to time: “An ideology is hegemonic when its adherents deny its existence”. Jonah Goldberg penned a whole three-part series of articles shortly after the Iraq War began that claimed no such thing existed — this is hilariously disproven by how many neocons openly and proudly label themselves as such.


Regardless, a post-9/11 manifesto does exist — serving as a replacement for Jeane Kirkpatrick’s classic Dictatorships and Double Standards in a world with no USSR. It came as a speech at an American Enterprise Institute gathering in spring of 2004 by Charles Krauthammer, entitled “Democratic Realism”. In it he describes the new “unipolar” world and begs the question of what American foreign policy should be in such an era. He then rehashes old neocon attacks on isolationism, liberal internationalism, and realism. Afterwards, he describes “Democratic Globalism” — which he sees as a kind of “hard” liberal internationalism that serves to describe those who are (according to him) inaccurately called “neocons”. His description of this ideology has many trappings of neconservatism: it implies that Truman and Reagan were of the same ideological arc, claims jihadists are the new Communists, has an ahistorical fetish for democracy, and strongly advocates war. Here are some of its key passages:

Democratic globalism sees as the engine of history not the will to power but the will to freedom. And while it has been attacked as a dreamy, idealistic innovation, its inspiration comes from the Truman Doctrine of 1947, the Kennedy inaugural of 1961, and Reagan’s “evil empire” speech of 1983….

Today, post-9/11, we find ourselves in a similar existential struggle but with a different enemy: not Soviet communism, but Arab-Islamic totalitarianism, both secular and religious….

The trouble with such a foreign policy, he goes on to say, is:

[I]ts universalism, its open-ended commitment to human freedom, its temptation to plant the flag of democracy everywhere. It must learn to say no. And indeed, it does say no. But when it says no to Liberia, or Congo, or Burma, or countenances alliances with authoritarian rulers in places like Pakistan or, for that matter, Russia, it stands accused of hypocrisy.

Ergo, Krauthammer declares that there must be a slight tweaking of an otherwise perfect idea:

Where to intervene? Where to bring democracy? Where to nation-build? I propose a single criterion: where it counts.

Call it democratic realism. And this is its axiom: We will support democracy everywhere, but we will commit blood and treasure only in places where there is a strategic necessity—meaning, places central to the larger war against the existential enemy, the enemy that poses a global mortal threat to freedom.

Where does it count? Fifty years ago, Germany and Japan counted. Why? Because they were the seeds of the greatest global threat to freedom in midcentury—fascism—and then were turned, by nation building, into bulwarks against the next great threat to freedom, Soviet communism.

Where does it count today? Where the overthrow of radicalism and the beginnings of democracy can have a decisive effect in the war against the new global threat to freedom, the new existential enemy, the Arab-Islamic totalitarianism that has threatened us in both its secular and religious forms for the quarter-century since the Khomeini revolution of 1979. [italics in the original]

Another similarity this speech bears to Kirkpatrick’s famous (infamous?) Dictatorships and Double Standards, is that it boldly and proudly articulates an idea that had already been put into practice. In 1979, Kirkpatrick argued that the US should openly support military dictatorships so long as they were anti-Communist, which the US had been doing already for at least a quarter century. In Krauthammer’s speech, he claims that neocons should begin forcibly transforming nations into democracies — but not all nations — just the important ones in the Middle East. Since his speech came in 2004, all of those things had already been set in motion. Denying the existence of neoconservatism was already in vogue, the invasion of Iraq had already occurred, suggestions for similar invasions in Africa had already been passed on, and neocons had already set much of this in motion.

Krauthammer himself had been a signatory on a letter to President Bush (dated September 20th, 2001) that had urged him to invade Iraq. The organization behind the letter was Project for the New American Century, an undeniably neoconservative group chaired by none other than William Kristol, son of Irving Kristol. The group had sent a similar letter to President Clinton in 1998, and was brimming with the most prominent of neocons: Richard Perle, Robert Kagan, and Norman Podhertz to name a few. Furthermore, many of the signatories of both the letter to Bush and the letter to Clinton (including Krauthammer) found themselves employed by the Bush administration in short order.

The attempt is often made to detect how deeply “Jewish” neoconservatism is, and this article is another one of those attempts. In the current political climate, all such investigations should be filtered through Krauthammer — if the name of the game is “democracy where it counts” then we must honestly ask, “where does it count?” and see if our answer matches that of the neocons. Regardless of how Jewish this global democratic ideology is, I oppose it, but for now I will take it at face value. Would a secular foreign policy of “democratic realism” designed to satisfy the interests of non-Jews match the program that has been advocated by neocons since late 2001? Let us examine the matter step by step.

Krauthammer’s assertion that a dose of realism is needed in any attempt to democratize the world is obviously true — no sane person would advocate arbitrarily removing dictators in Central Africa, South America and South-East Asia in quick succession out of principle. However his region of choice, the Middle East, merits more scrutiny. Superficially there is some sense to it — that region’s ability to breed Jihadists is unique, and the jihadists do represent at least something of a threat to Western Democracies. But are there larger threats?

The obvious answer would be China and Russia; both (particularly China) are undemocratic powerhouses that do a great deal to undermine the idea of a democratic planet. Yet, any dose of realism would preclude an invasion of either nation, or any truly bellicose posturing. What would have to be done is exactly what is being done in both East Asia and Eastern Europe — find neighboring democracies and bolster them up with massive foreign aid, excellent arms trade deals, mutual protection treaties, and even American boots on the ground. Though one could go over these policies with a fine-toothed comb and find inconsistencies (Georgia in ’08, a greater focus on Central Asia, etc.), it would seem that neocons have developed a meaningful and consistent post-Cold War “containment” strategy regarding China and Russia.

Aside from the looming bear and dragon, few democracies in danger come to mind. The Dominican Republic is not threatened by Cuba, Namibia is not threatened by Angola, and Indonesia is not threatened by Malaysia. There are a few minor disputes neocons could take stronger stances on: making sure democratic Senegal is not threatened by the current chaos in Mali, or clearly backing democratic Chile whenever Socialist Bolivia begins making absurd demands — but such minor regional quibbles do not make for good litmus tests.

So if Russia and China are being more or less contained, Latin America is stable, and sub-Saharan Africa is (any realist would have to admit) beyond meaningful salvation until further notice — than what is a realist with democracy in his heart to do? This leads us right back into the Muslim nations that stretch from North Africa to Pakistan. Once again, the superficial complaint of it being a hotbed for Jihadism is correct — and were the region to be democratized it could serve as a meaningful chess piece against China and Russia. So the region is perhaps not a bad choice after all.

But where? The region just described is quite vast, and each nation in it has something uniquely vile about their government that could make it an easy target in an idealist’s mind. So which nations should be the most directly confronted? Neocons generally seem to choose their targets based on their relative threat to Israel. Yes, the elephant in the essay has made its appearance at last — Israel. The reason for this, so say the neocons, is that Israel is the only democracy in the Middle East. The critique of this point I most often hear within dissident right circles is, “and what about Turkey, Lebanon, and Palestine!” Though there are many intelligent and respectable people who make this critique, it is not an airtight argument.

Turkey underwent a military coup as recently as 1997, and has quite a history of internal military interventions. One man (Erdogan) has held the executive for ten years (and his political party for even longer) — a rare occurrence in democracies. Even before the recent protests, state crackdowns on journalists and dissent in general along with violations of property rights had been making headlines frequently. Lebanon also proves unconvincing, having been under military control until 2005. Even then, the government has not been able to meaningfully control its own territory — much of which is intermittently under the thumb of Hezbollah. When a government cannot lay down the law within its own borders — it stops being a “government” in any meaningful sense – democratic or otherwise. Palestine — both the West Bank and Gaza Strip rank even lower than Lebanon in terms of a government (elected or not) having a meaningful social contract with its citizens. When a democracy is not stable, it will not be a democracy for very long. Israel, whatever you may think of it, has been stable and effectively democratic since its birth in 1948.

As such, if the US were to express a kind of militaristic solidarity to all of its democratic brothers, protecting Israel against the threats of totalitarian minded terrorist groups and enemy states would make sense. Strengthening the case for such a claim would be the proximity of Israel’s cultural values to those of the contemporary West — particularly when compared to its neighbors. One of the reasons neocons champion democracy and the West is because both tolerate feminism, gays, etc. I doubt anyone would make the claim that LGBTTIQQ2SA (or whatever) rights are more respected in any Arab state than they are in Israel. So once again, the neoconservative case for standing with Israel can thus far be understood in a purely ideological sense, since they have proven time and time again that on social issues they are complete leftists.

What does disrupt the Israeli obsession is not any fault of Israel itself, but the existence of India. If America is to support its democratic brothers across the globe, then India should be receiving much more attention than it does. Not only has India been a democracy for about as long as Israel, but the forces that threaten it are much stronger than the ones seeking to destroy Israel. Neconservative publications have been warning the US of Iran’s impending nuclear capabilities for years, but India’s long-standing nemesis Pakistan has openly possessed nuclear weapons for at least a decade and a half, not to mention China, which has had them for almost as long as Russia. Furthermore, India has been militarily engaged with both those nations, not just recently, but regularly. The now forgotten Sino-Indian War occurred in the early ’60s, multiple wars have been fought against Pakistan since 1947, and skirmishes/stand-offs with both Pakistan and China still happen from time to time.

Just as India’s enemy nations are more threatening than Israel’s, so too are her terrorists. Not only does India suffer from a large number of deadly attacks from Jihadists, but she also is the target of Maoist terrorist attacks (which often target Americans and American interests). Many people are surprised to learn that outside of Europe and America, there is still a meaningful number of Communists, but such is the case — and India is something of a battlefield for them. Finally, nearly every American foreign policy wonk (neocon or otherwise) notes the importance of keeping Pakistan in check — could not India prove useful in that regard, at the very least in the capacity of swapping intelligence information?

The issue of numbers should also be brought up, India is big, with a population well over one billion, it ranks second only to China in population size. If the neoconservative goal is to democratize the world regardless of creed, race, etc, then the quest is a materialistic one, and the safety of an enormous democracy should be prioritized over that of a small one. If Israel is destroyed or falls under an autocracy, about 8 million people lose their democratic rule — with India that number is 1.2 billion.

So why does Israel receive billions in American foreign aid while India sits in the millions? Why do so many neocons talk of the absolute need to protect Israel, while not India? The current obsession with Israel would look justified if as much time was spent obsessing over Indial — but that is far from the case.

Some may claim that the “project” of protecting and bolstering India would be too enormous to take on — but that has never dismayed Americans, much less neocons. Fighting Communism on a global scale was an enormous project, as was fighting Nazi Germany and Imperial Japan simultaneously, as was conquering everything to the West of the Appalachian Mountains. An unwillingness to anger China could theoretically be another reason to tread lightly in supporting India — but America does not let that fear get in the way of always backing Japan and Taiwan, so that critique is a non-starter as well.

If even a superficial comparison of Israel to India through the eyes of a democratic globalist makes each seem at least as important as the other, then the question of course becomes, “why Israel” since in reality, those “democratic globalists” have chosen Israel. Well, it is a touchy thing to say, and since Carl Bernstein admits that he can get away with saying “it” since he himself is a Jew, I will let him finish for me.

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Mais c’est où le «CentreAfrique»?

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Mais c’est où le «CentreAfrique»?

Après l’AOF voici le retour de l’AEF

Jean Bonnevey
Ex: http://metamag.fr

Dans les atlas anciens, le rose indiquait les territoires immenses de l’empire de la république française.Il y avait en Afrique noire, l’Aof (Afrique occidentale française) et l’Aef, (Afrique équatoriale française).  Le mali c’était l’Aof, le CentreAfrique sous un autre nom l’Aef. Dans le premier pays, la colonisation  a été motivée par les menaces islamo esclavagistes et dans l’autre par les cruautés tribales. Prétextes peut-être, prétextes sans doute, mais fondés sur des réalités comme les si désintéressées guerres humanitaires de la France socialiste d’aujourd’hui.

Lundi  dernier, la France a soumis à ses partenaires du Conseil de sécurité un projet de résolution visant à renforcer la Misca, avec la perspective éventuelle de la transformer en force de l'ONU de maintien de la paix, impliquant le déploiement de casques bleus en CentreAfrique. Selon l'ambassadeur français Gérard Araud, cette résolution pourrait être adoptée dès la semaine prochaine. M. Araud a affirmé n'avoir constaté « aucune résistance » aux propositions françaises. « Tous les pays partagent la même préoccupation (..), le même constat alarmant ». Le vice-secrétaire général de l'ONU, Jan Eliasson, a déclaré que l’organisation « donnait la priorité à une opération de maintien de la paix » et que les membres du Conseil avaient souligné « de manière assez unie » la nécessité de déployer des casques bleus en RCA.

Devant le Conseil, M. Eliasson a réclamé une « action rapide et décisive » en République centrafricaine « pour éviter que la crise n'échappe à tout contrôle ». Il a agité le spectre d'un « conflit religieux et ethnique », entre chrétiens et musulmans, qui pourraient mener à des « atrocités généralisées ». La RCA risque aussi de « devenir un vivier pour les extrémistes et les groupes armés », selon lui. « Il y a une insécurité généralisée », « de graves crimes de guerre et crimes contre l'humanité sont commis en Centrafrique », a insisté de son coté le premier ministre de la RCA, estimant que « la France a les moyens, militaires, financiers et diplomatiques pour que son action soit efficace ».
 

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« Une opération coup de poing, limitée dans le temps, pour rétablir l'ordre et permettre une amélioration de la situation humanitaire », indiquait une source au ministère de la défense à Paris. « Il se produit en Centrafrique des actes abominables. Un chaos, des exactions extraordinairement graves. Nous devons agir », a répété, le jeudi 21 novembre, François Hollande qui, depuis septembre, s'est emparé du dossier. La veille de cette déclaration, le chef de l'Etat avait convoqué un conseil restreint de défense. Plusieurs options ont été proposées par le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian. Selon plusieurs sources, l'hypothèse la plus probable est de porter les effectifs militaires français en RCA à environ un millier d'hommes. Depuis le coup d'Etat du 24 mars 2013 par les rebelles de la Seleka contre le président Bozizé, le pays n'en finit pas de s'enfoncer dans une crise humanitaire et sécuritaire. 

Les racines du mal sont bien expliquées par le professeur Lugan : « Ceux qui font régner la terreur à Bangui sont les héritiers des bandes islamistes mahdistes et de celles de Snoussou qui razziaient les peuples de la forêt et du fleuve avant la colonisation. Comme quasiment partout en Afrique, le problème est d’abord ethnique et il est à l’origine de l’instabilité récurrente que connaît cet artificiel pays, quadrilatère de 623 000 km2, non-Etat présentant de grandes différences géographiques, donc humaines, entre des régions sahéliennes, des espaces soudanais, des savanes centrales, une forêt  méridionale et des régions bordières du fleuve.
Le 15 mars 2003 le général François Bozizé, un Gbaya, ethnie originaire de l’ouest du pays, accéda aux affaires au moment où tout le nord de la RCA était touché par la contagion du conflit soudano-tchadien.
A la fin du mois de décembre 2012, quelques centaines de combattants appartenant à de petites tribus nordistes et islamisées, dont les Gula et les Runga, appuyés par des Soudanais et des Tchadiens, avancèrent vers Bangui, la capitale, groupés dans un hétéroclite mouvement créé pour la circonstance et qui prit le nom de Séléka (coalition en langue sango). Le pillage de Bangui débuta alors, suivi par le massacre des Gbaya et des chrétiens. L’anarchie gagna ensuite l’ensemble du pays, les bandes du Séléka se livrant à un pillage en règle des populations cependant que Michel Am Nondroko Djotodia président autoproclamé le 24 mars 2013 était totalement dépassé par les évènements. »

En fait le CentreAfrique c’est l’ancien  Oubangui Chari dont il convient de rappeler l’histoire qui commence en fait avant la colonisation. La colonisation de l'Oubangui-Chari a commencé avec l'établissement de l'avant-poste Bangui en 1889. Le territoire fut appelé Oubangui-Chari .Le territoire était contesté par le Sultan d’Égypte. Ce n'est qu’après la défaite des forces égyptiennes que la France a établi une administration coloniale dans ce territoire en 1903.

Le « Territoire de l’Oubangui-Chari » est créé par le décret du 29 décembre 1903, portant organisation du Congo français et dépendances. Le « Territoire de l'Oubangui-Chari » est administré, par délégation du commissaire général au « Congo français et dépendances », par un administrateur civil portant le titre de « délégué permanent » et résident à Bangui.

Le décret du 11 février 1906, portant réorganisation des possessions du Congo français et dépendances, unit le « Territoire de l'Oubangui-Chari » au « Territoire militaire du Tchad » et les érige en « Colonie de l’Oubangui-Chari-Tchad ». En 1910, il devint l’un des territoires de la fédération de l’Afrique-Équatoriale française (AEF), avec le Tchad, le Moyen-Congo et le Gabon, tout d’abord en tant que territoire unifié sous le nom « Oubangui-Chari-Tchad », puis en tant que colonie autonome en 1915.Une partie importante de l’Ouest est cédée à l’Allemagne et récupérée en 1914. Plus grand que la France, l’Oubangui est, de 1928 à 1931, le théâtre de troubles qui s’étendent jusqu’au sud du Tchad. Rallié à la France Libre dès août 1940, il suit ensuite l’évolution des États d’AEF. Il change de nom pour devenir République centrafricaine au lendemain du référendum sur l’appartenance à la Communauté française, le 28 octobre 1958.
 
Cette République proclame son indépendance en 1960: une nation factice, en proie aux haines religieuses et ethniques, un visage du mal africain post colonial.
 

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Le système américain de surveillance global sert surtout l’impérialisme économique

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Le système américain de surveillance global sert surtout l’impérialisme économique

par Eberhard Hamer, Mittelstandsinstitut Niedersachsen e.V.

Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

Depuis qu’on a découvert que le téléphone portable de Madame Merkel se trouvait sous écoute américaine (comme d’ailleurs ceux de 35 autres chefs de gouvernements en Europe et dans le monde), le débat, tenu en veilleuse par le gouvernement pour l’instant, concernant le contrôle de nos citoyens étendu sur le plan national, mais aussi international, a pris de nouvelles dimensions. Nous savons maintenant que les grandes organisations d’espionnage, notamment la CIA et la NSA (National Security Agency), n’ignorent rien et que l’ennemi est aux écoutes aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Mais on constate aussi que notre gouvernement est trop lâche, trop faible et peut-être trop engagé dans la CIA pour se permettre de résister à cet espionnage le concernant lui et nos citoyens. On s’aperçoit que nous sommes toujours un pays occupé et que les forces d’occupation conservent toujours des droits étendus en Allemagne. C’est bien ce qui a fait que ni le chef des services secrets, Hayden, ni le président Obama n’ont tenu compte des protestations des gouvernements européens, se gardant bien d’envisager des mesures de correction. L’Empire insiste sur son pouvoir de domination.
C’est pourquoi, en ce qui concerne le contrôle et la surveillance sur le plan national et international, il s’agit de notre droit à l’intégrité et à la liberté personnelle, normalement garanti par la Loi fondamentale, et pour l’industrie, il s’agit de la soi-disant protection de ses données et la concurrence déloyale anglo-saxonne due à l’espionnage. En fait, il s’agit déjà d’une cyberguerre de la puissance mondiale, non seulement contre les terroristes (est-ce que Madame Merkel en fait partie?), mais contre tous les êtres humains, les gouvernements, les organisations et les entreprises de ce monde.

Le grand frère vous guette!

On avait espéré que l’époque était révolue, au cours de laquelle les sujets des anciens pays communistes vivaient dans la peur d’être contrôlés par l’Etat ou de s’être rendus coupables d’avoir commis une infraction ou de s’être mal exprimés donnant ainsi à l’Etat et au parti le bon prétexte pour isoler les gens, les poursuivre, les détenir ou pour le moins les observer de près. La volonté de se libérer du socialisme fut au cours du siècle passé le souhait de sécurité personnelle face aux contrôles étatiques, se débarrasser de la nécessité d’être «politiquement correct», c’est-à-dire de pouvoir se comporter sans devoir craindre que l’Etat ne s’en mêle, de finalement pouvoir penser et s’exprimer en toute indépendance sans devoir se soumettre aux dirigeants des partis.
La surveillance et les contrôles des organes de l’Etat tels que la sécurité de l’Etat (Stasi), l’armée, le parti et d’autres n’ont pas empêché les mouvements populaires en Pologne ou en RDA en 1989. Il n’est pas impossible que le déferlement de rapports, d’informations, de contrôles et de données aient submergé les appareils de contrôle, de sorte qu’ils n’étaient plus en mesure de surveiller et de contrôler, parce qu’ils étaient déjà dépassés par le tri et l’enregistrement des rapports, des informations de contrôle et des données qui affluaient.
Dans les démocraties occidentales libres, le développement fut inverse: de décennie en décennie, les libertés des citoyens dans l’ancien Etat le plus libre qu’on n’ait jamais eu, furent limitées, contrôlées, dirigées et réduites à un assujettissement des citoyens. Depuis lors, le citoyen allemand vit dans la peur, non seulement des dangers privés dû aux bandes criminelles internationales le menaçant, contre lesquelles l’Etat fait trop peu – que ce soit intentionnellement ou par imprudence –, mais il a aussi peur de l’Etat lui-même, alors que ce dernier devrait bénéficier de sa confiance. Il a peur:
–    de l’exploitation, notamment des prestataires de services, par une emprise de plus en plus dure de l’Etat fiscal et social en croissance, qui exige d’un nombre de plus en plus restreint de prestataires de services de plus en plus de rendements, dont il a besoin pour la redistribution à de plus en plus de bénéficiaires de prestations.
–    d’un déferlement de lois et de bureaucratie, limitant de plus en plus la liberté du citoyen, voulant entretemps régler, prescrire, diriger presque chaque action – au moins dans le domaine artisanal –, chaque omission et les conditions-cadres. Il ne s’agit pas seulement de la restriction de la liberté du citoyen normal, mais surtout aussi de la liberté nécessaire à l’entrepreneur, qui est indispensable pour l’économie de marché et la prospérité, qui a été réduite à une servitude,
–    d’une nouvelle inquisition de la part des façonneurs d’opinion qui considèrent comme danger les déviationnistes qui ne respectent pas le «politiquement correct» prescrit; ils les repèrent avec des moyens publics, les isolent politiquement, les stigmatisent et les emprisonnent même.1
Les libertés civiles de la démocratie libérale ont été – lors de la vague du socialisme du XXe siècle, par ensemble avec le communisme, le socialisme national, le socialisme international et le socialisme de redistribution – de plus en plus restreintes. Même le parti libéral n’a pas échappé à cette tendance, à tel point que la population s’en est détournée, ce parti qui avait promis la liberté se montrant incapable d’imposer ses vues. Depuis longtemps, le citoyen n’a plus sa liberté d’action, de faire ce que bon lui semble, mais on lui a de plus en plus dicté ce qu’il doit faire par des lois, des autorités et des réseaux dominants, et cela aux niveaux politique, journalistique, économique et social. Et pour que le citoyen remplisse bien les exigences des dirigeants, c’est-à-dire des autorités nationales dirigés par les réseaux internationaux, les autorités de l’Etat ont introduit des dispositions supranationales, non démocratiques, en matière de contrôles, d’obligations, de réduction de libertés, d’atteintes aux fortunes à tel point menaçant qu’il ne reste pas grand-chose de la souveraineté démocratique du citoyen, qui est déjà assujetti aux volontés de dirigeants anonymes.
On trouve toujours de bonnes raisons pour étendre la surveillance, la mise sous tutelle, la formation d’opinion et l’exploitation économique du citoyen, cela tant sur le plan national que supranational, mais la direction a toujours été la même dans le sens de restreindre la liberté:
–    au niveau inférieur, on prétend craindre la menace de «nationalisme», de «xénophobie», d’«antisémitisme» ou de l’«incitation à la haine» pour imposer le «politiquement correct» aux sujets.
–    Dans le domaine économique, on utilise des slogans du type «justice sociale», «solidarité», «charge supplémentaire sur les épaules solides» ou bien «péréquation sociale» afin de mieux s’en prendre à la classe moyenne, non seulement au profit des couches inférieures du prolétariat, mais aussi en faveur de subventions en faveur des multinationales.
–    A l’échelon international, on a inventé des menaces présumées tels que le «terrorisme», «blanchiment d’argent international», l’«antisémitisme», l’«antiaméricanisme» ou bien l’«évasion fiscale» pour mettre la main, sur le plan mondial, sur chaque citoyen et s’emparer non seulement de sa fortune, mais aussi de ses pensées.
Dans cette perspective, la mondialisation n’a pas mené vers plus de liberté pour les êtres humains, mais a permis un contrôle accru des populations, une nouvelle dimension de servitude des gens qui sont non seulement soumis à leur propre gouvernement, mais aussi aux organisations internationales, aux réseaux et aux puissances mondiales. En voici quelques exemples:

Le contribuable transparent

A l’exemple de la politique fiscale allemande, on peut démontrer la transformation d’un contribuable correct, dont la déclaration d’impôt est honnête, en un «présumé fraudeur du fisc», qu’il faut soumettre à un contrôle permanent, puisqu’on ne le croit plus de principe.
Cela n’a certainement pas été seulement une résolution, mais aussi le résultat d’une misère financière. Plus les multinationales ont déplacé leurs entreprises et leurs sièges vers les paradis fiscaux, ce qui leur évitait de payer des impôts, et cela depuis des décennies, plus il fallait recourir aux prestataires de service de la classe moyenne, qui étaient soumis au fisc national, pour avoir les moyens de redistribution croissante à la clientèle sociale des partis. En Allemagne, la classe moyenne supporte plus de 80% net de tous les impôts, du fait qu’elle dispose de petites entreprises et ne peut, par conséquent, se délocaliser pour échapper aux organes fiscaux et ainsi aux charges fiscales les plus élevées en Europe.
Déjà depuis avril 2003, chaque institut de crédit en Allemagne est tenu de communiquer à l’Autorité fédérale allemande de supervision des opérations financières (BaFin) les données de ses clients, soit les comptes, le genre de comptes, les noms et date de naissance de propriétaires, le jour d’établissement du compte et celui de sa suppression et le nom et la date de naissance de l’ayant droit. Les données doivent être préparées de telle façon que la BaFin puisse mettre la main dessus dans les 30 minutes sans que la banque même ne le remarque. Avec de telles possibilités d’ingérence automatique et anonyme, la BaFin se tient au service non seulement des tribunaux, de l’Office fédéral de police criminelle (BKA), du Service fédéral de renseignement (BND), des offices de poursuites pénales, mais aussi indirectement, au travers les services de renseignement, de la CIA américaine et du Mossad israélien.
Les contrôles financiers furent renforcés en avril 2005: depuis lors, tous les offices des administrations financières, ceux du travail, de l’aide sociale, du logement, les offices du BAFöG [bourse pour étudiants] et d’autres peuvent s’informer sur des comptes des clients, indépendamment du fait qu’il y ait délit ou non.
De plus, des informations sont transmises à l’UE concernant les entrées de capitaux, notamment lors de transactions financières transfrontalières.
En un premier temps, on a justifié ce procédé par la question du travail au noir, puis par la criminalité internationale (blanchiment d’argent), et finalement par l’argument américain universel de la nécessité d’une surveillance: «la lutte contre le terrorisme». Depuis lors, on contrôle 500 millions de comptes et de dépôts en Allemagne sans frais pour l’Etat, ces derniers étant à la charge des banques – c’est-à-dire finalement des clients.
Il est toutefois surprenant que personne ne se soit élevé contre ce contrôle financier total. Il semble que les citoyens soient déjà à tel point habitués à la privation de liberté qu’ils l’acceptent en faisant preuve d’une mentalité de sujets.

Des contrôles de personnes dans le monde entier

Normalement, les gens devraient pouvoir vivre sans contrôle dans une démocratie, s’appuyant sur leur sens des responsabilités. Mais cette représentation idéale n’est plus réalité depuis longtemps. Les Etats nationaux, et tout particulièrement la «seule puissance mondiale», derrière laquelle se trouvent les puissances financières, ont établi de forts mécanismes de contrôle globaux des gens. Alexis de Tocqueville avait déjà écrit en 1835 dans son livre «De la démocratie en Amérique»: «J’aperçois une quantité de gens égaux qui tournent sans cesse en rond pour accaparer quelques amusements qui les remplissent d’aise. Chacun reste dans son coin, ne se préoccupant pas du sort des autres. Alors se dresse au-dessus d’eux une vaste puissance de tutelle qui s’occupe de leur fournir leurs commodités et de surveiller leur destin. Elle est sans limites, se mêlant du moindre détail, mais aussi prévoyante et douce. Elle ressemblerait à un pouvoir paternel si, comme ce dernier, elle avait pour objectif de préparer les êtres humains à l’âge mûr; mais son but est de garder les gens irrévocablement dans leur enfance. Le résultat en est que la capacité de gérer sa propre volonté diminue constamment; elle réduit l’usage de sa propre volonté à un espace limité et finalement elle enlève à chaque citoyen même la possibilité de disposer de soi-même. […]»2
«Une fois que le souverain a pris en mains les uns et les autres et les a manipulés à volonté, il s’étend sur toute la société. Il couvre la surface d’un réseau de petites directives très précises et unifiées que les esprits originaux ne peuvent percer pour sortir de la masse; il ne détruit pas leur volonté, mais les ramollit pour les faire plier et les diriger; il les force rarement à entreprendre quelque chose, mais s’oppose constamment à ce qu’on entreprenne quoi que ce soit; il ne détruit pas, il empêche que quelque chose se crée; il ne tyrannise pas, il freine, il écrase, il démoralise, il élimine, il émousse.» Par ces termes, Tocqueville n’entendait pas un système socialiste, national-socialiste ou communiste, mais la démocratie dirigeante depuis cinq générations, la «seule puissance mondiale» d’aujourd’hui (Brzezinski).
Il apparaît clairement que, malgré les fanfaronnades en ce qui concerne la liberté, le pouvoir est toujours lié aux contrôles, à la mise sous tutelle et à la servitude. Le puissant ne peut se maintenir, voire se renforcer pour en profiter qu’en exerçant un contrôle sur son domaine de pouvoir.
Contrôler signifie en premier lieu surveiller pour déceler les ennemis et reconnaître a temps les développements dangereux pour le pouvoir.
A l’époque, les Etats socialistes ou les Etats nationaux, avaient mis en place des services secrets dans le domaine national pour garantir une telle surveillance; c’est pourquoi à l’époque de la mondialisation, les services secrets de la «seule puissance mondiale» (CIA et NSA) sont actifs mondialement et doivent aussi étendre leur surveillance sur le monde entier.
En Allemagne on a affaire à deux niveaux de surveillance:
–    Les offices fédéraux ne peuvent, théoriquement, procéder aux écoutes téléphoniques qu’avec une autorisation judiciaire. Pour une écoute sauvage des citoyens fédéraux, il faudrait l’autorisation d’un grand tribunal correctionnel.
–    Bien qu’aujourd’hui ces écoutes s’élèvent annuellement à 20 000 cas, il est facile de contourner la réserve judiciaire. Les organes de sécurité qui ne sont pas soumis à la réserve judiciaire, demandent aux services secrets des forces d’occupation de surveiller, les différents services secrets s’entraidant joyeusement, vivement et de manière croissante dans le domaine des données illégales. L’Allemagne doit même payer la surveillance de la CIA et de la NSA au travers des frais d’occupation qui lui sont imposés (6,7 milliards d’euros par an). Il n’est donc pas étonnant que les espions américains, payés par nous, soient aussi au service de nos organisations d’espionnage.
L’ancien collaborateur des services secrets, Snowden, a dévoilé – à la grande frayeur des Américains et du monde entier – la façon dont la CIA et le service secret américain NSA mettent sur écoute sans frein les téléphones, lisent les courriels, les télégrammes et toutes les autres données dans le monde entier (même les câbles sous-marins).

Espionnage économique

Là où les services de renseignements allemands ont encore des blocages à cause de dispositions judiciaires ou en raison de la protection des données, la surveillance américaine se poursuit sans retenue dans le monde entier:
En mars 2000, l’office de l’évaluation de technologie du Parlement européen a exposé qu’aucun appel téléphonique, aucun fax – que ce soit par téléphonie fixe ou mobile – ni aucun courriel ne serait sûr devant l’interception par le service de renseignement américain, la NSA. C’est que la NSA entretient le système mondial de surveillance «Echolon», avec lequel ils épient jour et nuit la télécommunication mondiale. Le système Echolon serait de taille à contrôler chaque jour plus de 3 milliards d’appels téléphoniques, de fax et de connexion Internet en cherchant des mots-clés.3 Des programmes d’identification de mémoires hautement développés peuvent, à l’aide «d’empreinte de voix» (voice prints), identifier automatiquement les personnes-cibles d’appel téléphonique, même si les personnes cherchent à dissimuler leur voix. Le site Echolon à Bad Aibling est force de statut d’occupation ex-territorial, c’est-à-dire inaccessible au droit allemand et aux contrôles allemands. Neuf autres stations d’écoutes autour du monde filtrent toute télécommunication.
Le Parlement européen s’est penché sur la question de savoir dans quelle mesure les USA et la Grande-Bretagne pratiquent de l’espionnage économique envers leur concurrence européenne à l’aide du système Echolon. Le journaliste britannique Duncan Cambell, qui a rédigé deux rapports sur Echolon sur ordre du Parlement de l’UE, estime que 40% des activités des services de renseignement américains sont de nature économique, que des centaines d’entreprises américaines ont pu avoir, à l’aide d’Echolon, des commandes au détriment des concurrents d’Europe continentale, dont de grosses commandes pour des montants jusqu’à plusieurs milliards de dollars (Enron, Boeing). Dans ce même rapport est écrit que le dommage dû à l’espionnage s’élève seulement en Allemagne à 4 milliards de dollars par an.4 Mais surtout l’économie américaine se procure, à l’aide d’Echolon, par interception des services européens de recherche et de développement des connaissances technologiques des initiés dont la valeur s’élève à des sommes à deux chiffres en milliards par an.
Le système Echolon agit comme un grand aspirateur et réagit à certains mots sensibles. Qui se sert toujours de ce mot au téléphone, par fax ou dans d’autres canaux, est repéré par Echolon et intercepté d’une manière ciblée.
De plus, le système Echolon est aussi exploité par le service de renseignement israélien, le Mossad, aussi bien politiquement qu’économiquement en raison de la «double loyauté» (Brzezinski) de beaucoup de ses collaborateurs.
Ainsi, nous sommes pratiquement interceptés mondialement avec la télécommunication totale par le «grand frère», nos entretiens sont enregistrés, dépouillés et employés en cas de besoin pour des mesures contre nous citoyens, sans que nous ne le sachions et sans que nous ou un tribunal ne puissions l’empêcher.
En raison de la polyvalence des installations Echolon, celles-ci sont intégrées dans un grand système et divisées en zones de surveillance comme par exemple l’Allemagne, l’Europe, l’Afrique, la Russie de l’Ouest ou autres. Des systèmes d’interception spéciaux se branchent sur les satellites Intelsat et Inmarsat, et se branchent même à l’aide de sous-marins avec des installations de plongées sur les câbles sous-marins avec l’aide d’enregistrement en continu et d’amplificateur électronique, et ils essayent avec l’aide d’«Enfopol» international de centrer la loi internationale et la technologie de télécommunication sur l’interception – par exemple le règlement allemand de contrôle de télécommunication ou la technologie des portables.
Là où les Parlements nationaux hésitent, on envoie les organisations supranationales, par exemple la Commission de l’UE, qui a interdit par une directive la production et la possession de portables antiécoutes.
En raison de la pression du gouvernement américain, même la Deutsche Lufthansa a dû consentir à la nouvelle loi américaine pour les voyages en avion aux USA et à mettre à disposition son système de réservation «amadeus» pour le contrôle des passagers. Par les «passeports biométriques» en préparation, ce système de contrôle international va être encore raffiné et généralisé. Selon une directive de l’OACI, un organe de l’ONU, aussi dans l’Union européenne les photos de passeports doivent être enregistrées comme marque biométrique sur un chip. Comme option, un pays peut enregistrer en plus l’empreinte digitale et même l’iris. A moyen terme, les données brutes du visage ainsi que la description de la personne vont être prescrites dans un nouveau standard avec la capacité de mémoire pour le chip sans contact de 32 KB, afin de faciliter un contrôle standardisé des masses.
Selon Snowden, l’espionnage mondial des USA et le contrôle des citoyens et de l’économie touche surtout l’Allemagne, où les USA ont encore des droits d’occupation universels et par cela une exterritorialité devant la justice allemande pour leur organisations d’espionnage. Snowden a également précisé que l’espionnage et le contrôle visaient surtout l’économie allemande. Selon la tradition de la politique des USA, les représentations à l’étranger, l’armée et les organisations d’espionnage ne sont non seulement des organes de sécurité, mais aussi des organes d’aide de l’industrie américaine. En conséquence, l’on contrôle systématiquement la technologie allemande de premier plan et toutes les installations de télécommunication des entreprises allemandes intéressantes pour les USA. C’est pourquoi aucun nouveau développement technologique de l’Allemagne ne reste inaperçu aux USA. Que l’économie allemande soit si forte en exportation à cause de son leadership technologique, reste, vu l’espionnage omniprésent de cette économie allemande, presque incompréhensible. Apparemment, les entreprises américaines ne sont même pas capables de comprendre suffisamment la technologie allemande qui leur est présentée.
A la suite des révélations de Snowden, un court tollé est passé à travers l’économie allemande, lorsqu’on lui a prouvé dans quelle mesure totale elle avait été espionnée par les USA et par le Mossad. Mais contre le principe de l’inviolabilité de la Loi fondamentale, le gouvernement Merkel a pu tenir le thème sous la couverture, il a seulement envoyé le ministre de l’Intérieur aux USA, qui s’est laissé expliquer comme un élève les droits d’occupation des USA et éconduire gentiment. Ou bien le gouvernement allemand n’est pas en mesure ou il n’est pas disposé à éviter l’espionnage universel de notre industrie. Selon les calculs de l’UE, la perte par an à la suite d’espionnage s’élève à 51 milliards d’euros.
Quand on voit quotidiennement combien d’insignifiances occupent les politiciens et les partis, l’on ne comprend pas pourquoi l’espionnage de données, un des plus grands et plus néfastes problèmes pour l’économie, n’est pas pris au sérieux par la politique.
Schäuble l’a écarté en disant «oui, nous ne sommes toujours pas souverains, nous sommes un pays occupé».
Le ministre fédéral de l’Intérieur a pris l’avion en direction des USA pour protester et il est revenu modestement comme une descente de lit. Les pirates, prétendument un parti pour la protection des données, ne s’est pas du tout penché sur le thème. Ce qui les intéresse seulement, c’est que la police n’ait pas le droit de collectionner leurs données personnelles après des délits. Et la chancelière a ressenti tellement peu de pression d’en bas de la population et des médias, qu’elle a résolu le problème par l’attentisme comme d’habitude.
Entretemps des entreprises Internet et la Telekom ont concédé que dans le trafic mondial de données il y avait des jonctions dans les pays d’espionnage anglo-saxon, que même des connexions à l’intérieur de l’Allemagne passaient par l’étranger. La Telekom – qui fait faire ses factures en Israël – a au moins admis qu’elle veut, par une nouvelle construction technique, à l’avenir tenir les connexions de données dans le domaine du droit allemand.
Ce qui ne doit pas arriver, c’est que la population se résigne à accepter l’espionnage par les puissances d’occupation. Nous devons surtout mobiliser les associations économiques à exiger en faveur de leurs membres une fin de l’espionnage étranger.
Un peuple qui se laisse espionner sans commentaire, perd sa compétitivité dans la concurrence internationale. Qui ne se défend pas, perd. Comme nous sommes tous concernés, il faut un large soulèvement contre l’espionnage de données!
Un problème, qu’avaient déjà les services de renseignement communistes, ne peut apparemment pas non plus être résolu par le FBI. Depuis l’automne 2004, il est en retard de 123 000 heures d’évaluation des conversations interceptées. Les possibilités de surveillance dépassent déjà les capacités.
La surveillance mondiale et l’espionnage n’est manifestement pas une apparence hétérogène, mais plutôt homogène, dirigée mondialement et d’une manière centrale.
En même temps, elle est la cause
–    d’un contrôle global des finances et de l’argent dans l’esprit du «citoyen transparent»,
–    d’une surveillance et d’un contrôle à l’échelle mondiale de toute les personnes et
–    de l’espionnage de nouvelles technologies et de toutes les activités économiques en Allemagne en faveur des USA et de leur économie.
Ainsi, le système de surveillance global est en fait un moyen de pouvoir, avec lequel «la seule puissance mondiale» poursuit ses buts impérialistes, politiques et militaires dans l’intérêt des impérialistes économiques à l’arrière-plan.

(Traduction Horizons et débats)

1    cf. Hamer, Eberhard. Der Weltgeld-Betrug, p. 185 sqq.
2    cité d’après Farkas, Viktor. Schatten der Macht, p. 115-116
3    Farkas. Schatten der Macht, p. 120
4    Schulzki-Haddouti, p. 129

mercredi, 27 novembre 2013

Jobbik’s Unholy Alliance

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Jobbik’s Unholy Alliance

Colin Liddell

Ex: http://www.theoccidentalobserver.net

It seems that these days hatred, and the right to use it, even in defence of one’s nation, race, and culture, has to be offset by plenty of misplaced love. This is the take home message from Gábor Vona’s recent trip to Turkey, where the president of the Hungarian nationalist party Jobbik has been declaring his “Eurasian love”:

 

I didn’t come here to talk to you about the transitory subject of diplomatic and economic relations. Others will do that on behalf of me. I came here to meet my brothers and sisters, to offer a fraternal alliance and bring you the good news: Hungarians are awakening. Our common mission and the universal task of Turanism [see also Hungarian Turanism] are to build bridges between East and West, between Muslims and Christians, to be able to fight together for a better world – to show to the world that Christians and Muslims are not enemies, but brothers and sisters. No one can accomplish this mission more effectively than Hungarians and Turks because we are connected by common blood.

 

That’s all we need, European nationalist parties endorsing the very people most bent on colonizing and destroying Europe. Turkey, let us remember, is hostile to Greece and Golden Dawn, supports the Islamic jihad in Syria (along with Israel and the USA), harbours Chechen terrorists, and is seeking to extend neo-Ottoman influence in the Balkans through supporting ethnic cleansing in Kosovo. And this is the country that Jobbik wants to French kiss and take home to meet its mother!

Of course, “Love” is not a word usually associated with Jobbik. Thanks to the antinationalist bias of the mass media, Jobbik is better known for its hatreds of Jews, Gypsies, and the various nationalities that surround the ill-drawn borders of the Hungarian nation.


 

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There is nothing wrong with hatred in itself. It can be good or bad, depending on circumstances; just or unjust. Without hatred of that which harms nothing can survive. So it is quite possible that Jobbik may be justified in some if not all its hatreds.

But there are two problems with Vona’s hands-across-the-Bosporus approach. The first problem is the need, as shown here, to apparently offset sincere and possibly justified hatred of Hungary’s enemies with an insincere, contrived, or simply misplaced love for something else. The second problem is the mythic form of history and nationalism that Jobbik is indulging in, as opposed to actual history and reality.

This offsetting of hate with ‘love’ has been seen before. The UK’s English Defense League, not content with simply loving itself (whatever its faults) and hating the colonization of the country by Islam, felt a need to declare its undying love for Israel and homosexuality into the bargain, a policy that they perhaps filched from Geert Wilders, who has enjoyed considerable success with it in “detoxing” his anti-Islamic message in an atmosphere of political correctness.

Such moves seem designed to say, “Hey, we’re not just about the hate, y’know. We’ve got some of the warm, gushy stuff as well.”

But assuming that it’s more than this, what could possibly be motivating Jobbik, a search for actual allies and support? Vona’s recent declarations are somewhat suspicious in that they seem to reflect the Eurasian geopolitics that the Kremlin is currently experimenting with:

 

In order to create a new value system and build a new strategy for the future it is paramount to simultaneously carry both the European and the Asian point of views. European practicality and the contemplative spirit of the East should be harmonized. I see three nations that may be suitable of such a harmonization: Russia, Turkey and Hungary. These are the three peoples that due to their history, and destiny preserved both European and Asian values. Therefore, the new Eurasian alternative should be articulated by these three nations.

 

This sounds like something Alexandr Dugin could have come up with, and well may have. It reminds us that, whenever considering the complex geopolitics of Eurasian states, it is always necessary to filter things through a vast amount of historical and geographical knowledge. That will alert you to the possibility that one thing may have something to do with something else not being reported on at the moment, like the fact that Russia has recently had a few difficulties with the Ukraine, which is just one of several countries that Jobbik has an ancestral beef with because it occupies lands that were once occupied by Hungary.

The idea of Hungarian history that Jobbik promotes is an extremely selective and distorted one, and is therefore guaranteed to cause problems. It is also the reason why Jobbik is seeking out such unlikely bedfellows. At the heart of this view is the idea of Turanism, the notion that the Hungarians are essentially a Turkic people from Central Asia (“Turan”).

There is some truth in this, and it is in fact a part of the national story, although only one part. It is nevertheless quite a distinctive and inspiring part of the national story, creating a sense of uniqueness and pride while also explaining the neighbouring enmities. But this narrative, on its own, is also highly distorting as it downplays the European elements of Hungarian identity – the Germanic, the Slavic, even the Catholic – which clearly outweigh the Asian elements.

In some way, Turkey, the country with which Vona craves mystic union, is as much a myth as Jobbik’s own preferred “Khanate of the steppes.” Turkey as it is now understood, essentially came into being in the 1920s, when the blonde-haired, blue-eyed Mustafa Kemal earned the title of Ataturk (“Father of the Turks”) by creating the streamlined and simplified idea of a modern Turkish national state out of the ruins of a polyglot Empire that had no specific national identity. To achieve this, all sort of omissions and fabrications were of course required.

But back to Hungary: The idea of Greater Hungary that Jobbik espouses is damaging not just to the reality of Hungary, which is a much more European country than Jobbik admits, but also damaging to Europe in general, both as a concept and actuality.

First, it weakens the idea of a collective European identity with clear borders and limits; while also suggesting that Europe can Europeanize whatever the world throws at it — a very dangerous idea in this day and age. It must be stressed that the Europeanization of the original Magyars, a comparatively small group, took centuries, involved isolation from the steppes, and required repeated racial admixture with European populations.

As Tom Sunic stresses, the last thing Whites need is a continuation of petty European nationalisms.

The interethnic resentments in Eastern Europe …  are very pronounced, and they often turn ugly. Thus the national identity of a Polish nationalist, who may otherwise agree on all points with his nationalist counterpart from Germany—such as their common criticism of globalism, their anticommunism and their antiliberalism — is often accompanied by strong anti- German feelings. One third of ethnic Hungarians — more than 2 million — living in Slovakia, Serbia and Romania typically define their national identity through their resentment of the peoples among whom they live. Czech nationalists seldom like to discuss with their German counterparts the issue of the forcible deportation of 3 million ethnic Germans from Czechoslovakia after World War II. Despite some semblance of peace between Serbs and Croats, these two ethnically similar, neighboring peoples identify with two entirely different historical narratives and two completely different and mutually hostile and exclusive victimhoods. (Tom Sunmic, “Ethnic Identity versus White Identity: Differences between the U.S. and Europe,” The Occidental Quarterly, Winter 2012–2013, 51–64.)

Alongside these mistaken ideas, is the notion that the surest way to get ahead in a world that hates Whites is to stop identifying as White. By rebranding themselves as “Turans” and Asians, Jobbik obviously hopes to qualify for all the privileges that non-Whites enjoy – the freedom to hate and be racist, first and foremost among them. Identifying themselves with Islam offers the same advantages, especially if they make the effort to criticize the anti-Muslim parties that are common in the rest of Europe.

The trouble here is that the Hungarians are in fact too White and the world is unlikely to allow them to get away with this. Jobbik’s negative attitudes toward Jews and Gypsies will ensure that, regardless of their temporary expediency for the likes of Russia and Turkey, the world will still continue to consider them as evil, White racists.

The idea that hate needs to be balanced by at least an equal amount of love expended elsewhere may well have something in it. In that case, it would make much better sense both tactically and spiritually for Jobbik to throw away its petty, divisive nationalism and myths of Eurasian glory, and instead love its neighbours in the European family of nations and direct its hatred accordingly.

mardi, 26 novembre 2013

A che serve l’Europa?

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A che serve l’Europa?

Editoriale di Luigi Tedeschi dal numero settembre ottobre di Italicum 

Ex: http://centroitalicum.wordpress.com

Le crisi sono eventi ricorrenti dovuti all’andamento ciclico dell’economia. Nelle crisi vengono meno i presupposti di una fase di sviluppo in esaurimento e si verificano trasformazioni più o meno rilevanti della struttura produttiva e del mercato che poi generano nuovi equilibri e nuove fasi di sviluppo.


Questa crisi invece, non sembra compatibile con la natura ciclica dei fenomeni economici nel contesto dell’economia di mercato. Infatti essa sembra perdurare e mettere in dubbio i fondamenti stessi del modello economico liberista. I livelli di produzione e consumo raggiunti in occidente nella seconda metà del ‘900 non sembrano più raggiungibili, né possibile la creazione di nuovi sbocchi produttivi con la nascita di nuovi mercati. La globalizzazione ha determinato l’interdipendenza mondiale delle economie. Pertanto, grazie alla dimensione planetaria dei mercati, se l’economia e la finanza sono globali, globali sono anche le crisi. La crisi in Europa (almeno in larga parte dell’eurozona), esula dall’andamento ciclico dell’economia di mercato, perché essa è pervenuta negli anni ad uno stato di stagnazione, recessione economica, di disoccupazione e degrado sociale permanente e progressivo, dovuto alla adesione alla moneta unica e al relativo governo centralizzato della BCE delle economie degli stati aderenti. L’euro infatti, con i parametri relativi al rapporto debito / Pil stabiliti dal trattato di Maastricht, gli accordi sul pareggio di bilancio e il fiscal compact, è divenuto una camicia di forza per le economie degli stati. La crisi del debito ha comportato la devoluzione di gran parte delle risorse al servizio del debito ed una politica di progressivi tagli alla spesa sociale, al fine di sostenere gli equilibri forzosi della finanza pubblica. L’euro ha privato gli stati degli strumenti tradizionali di politica economica, atti la incentivare la crescita, quali la spesa pubblica in deficit, il controllo sul sistema bancario circa la fissazione dei tassi di interesse e l’erogazione del credito, le manovre sui tassi di cambio, misure di redistribuzione del reddito.

 

Ma soprattutto in fase di recessione, essendo venuta meno la sovranità monetaria degli stati, questi ultimi non possono adottare misure di espansione della liquidità atte a favorire la crescita della produzione e dei consumi. Economie sane sono state afflitte da crisi deflattive prodotte dall’adesione all’euro.


L’euro è dunque un progetto fallimentare. Esso ha determinato la netta divaricazione tra paesi forti del nord e paesi condannati alla schiavitù del debito e al sottosviluppo (paesi PIIGS), anziché solidarietà europea, sviluppo, unificazione politica e culturale. L’euro, avendo ingessato le economie europee dell’eurozona entro parametri fissi, imposti a prescindere dalle singole specificità dei paesi membri, ha generato una economia del debito, il cui risanamento distoglie ingenti risorse dallo sviluppo. Ma le politiche di bilancio imposte dalla BCE, comportano recessione e deflazione e pertanto, il debito aumenta la propria incidenza sul Pil. La moneta unica impedisce misure di finanziamento della spesa pubblica in deficit, emissione autonoma di liquidità, manovre sui tassi di interesse e di cambio, e pertanto le uniche fonti di finanziamento degli stati sono l’espansione del debito e la leva fiscale. L’economia del debito domina l’Europa. Il debito è un dato imprescindibile che vincola la politica degli stati, deprime l’economia, distrugge, con il welfare, il progresso sociale, crea conflittualità sia all’interno che all’esterno degli stati, è uno strumento di un nuovo colonialismo economico di alcuni stati su altri.


Lo stato di depressione economica impostosi in molti stati europei, prodotto dal debito insolvibile, ha determinato mutamenti rilevanti nella psicologia delle masse e nei rapporti sociali: ha creato un complesso di inferiorità e soggezione psicologica dei popoli afflitti dal debito nei confronti dei popoli dominanti – creditori. Potremmo perfino individuare nella società contemporanea il sorgere di una “cultura del debito”. La dicotomia creditore – debitore, nell’ambito dei rapporti tra gli stati si traduce nella dialettica oppresso – oppressore, invasore – invaso, virtù – colpa. La “cultura del debito” sembra avere evocato e trasposto dalla religione all’economia, l’antico senso del peccato originale, con l’identificazione del debito con la colpa. Alla virtù finanziaria del nord fa riscontro la colpa e la dissolutezza finanziaria del sud. La nuova religione finanziaria ha posto dunque i suoi dogmi nei parametri morali di legittimazione della supremazia virtuosa del nord sul sud dell’Europa. La morale dell’euro, ha uno stampo calvinista, sancisce la diseguaglianza permanente tra la virtù della ricchezza e la povertà della colpa collettiva irredimibile, scaturita dal debito che, al pari della colpa, è inestinguibile. La colpa, comporta l’espiazione e quindi la relativa condanna biblica perpetua dello stato – debitore – peccatore alla privazione della sovranità e la sua riduzione alla povertà, da parte della virtù finanziaria incorruttibile dello stato unto dal nuovo Signore finanziario, identificabile con la BCE. Il problema che investirà l’Italia nel prossimo futuro, non sarà tanto quello di una possibile sua fuoriuscita dall’euro, quanto quello della impossibilità di restarci, problema che metterà in dubbio la stessa sussistenza dell’eurozona.


L’ordinamento rigido e centralista imposto all’eurozona dalla BCE, ha prodotto una elite tecnico – finanziaria dirigista che ha espropriato in larga parte la sovranità politica degli stati, e condannato le democrazie al ruolo di legittimazione politica delle misure finanziarie della BCE. Il modello di governo ideale per l’oligarchia finanziaria è proprio quello delle larghe intese, che comporta il venir meno della dialettica maggioranza – opposizione, connaturata alla democrazia, dato che le direttive della politica economica sono di pertinenza della classe elitaria della BCE.


Si è verificato un processo di estraneazione – emarginazione generalizzata dei popoli: espulsi dalla struttura produttiva mediante la disoccupazione, condannati ad una perenne precarietà del lavoro dalle esigenze di competitività, di flessibilità alle fibrillazioni del mercato, di massimizzazione dei profitti, i popoli sono privati di soggettività politica, estraniati dai meccanismi di decisionalità propri dell’ordinamento democratico.


Stiamo assistendo in tutto l’Occidente ad una omologazione delle istituzioni, siano esse politiche, economiche, sociali, religiose, alla cultura della società globalista del capitalismo assoluto. Potremmo parlare di “ecumenismo capitalista”, una nuova versione del “politically correct” intesa come adesione incondizionata ai fondamenti cosmopoliti e materialistici della globalizzazione capitalista. E’ questa una sorta di falsa metafisica del capitalismo, che si riflette in una nuova cultura che omologa, sia le istituzioni che i popoli, ad un “politically correct” che coniuga diritti umani, libero mercato, cosmopolitismo, umanitarismo pacifista, in una unica sintesi culturale che coinvolge l’intera totalità sociale. Tale omologazione culturale è predisposta alla distribuzione delle funzioni delle singole istituzioni: al sistema bancario la finanza, alle multinazionali la produzione, a partiti centristi asettici la politica, ai sindacati istituzionali il sociale, alla Chiesa l’assistenza. Un capitalismo ormai incapace di produrre sviluppo e superare le proprie crisi, attraverso questa omologazione sociologico – culturale totalitaria, crea gli anticorpi necessari alla sua difesa contro il dissenso sociale potenziale del presente.


Il primato tedesco in Europa è conforme ad una logica interna, congenita al capitalismo stesso. La Germania in Europa, così come gli USA nell’occidente e nel mondo, è un paese – guida, la cui espansione, non comporta lo sviluppo trainante degli altri partners più deboli. Il suo primato è fondato su una crescita economica dovuta alla recessione – deindustrializzazione degli altri, proprio perché la concorrenza del libero mercato produce per sua natura una selezione darwiniana tra i concorrenti: il capitalismo non produce sviluppo generalizzato tra le classi sociali e tra i popoli ma, al contrario, allo sviluppo del più forte fa riscontro l’impoverimento dei deboli. Quante volte la leadership americana ha potuto sopravvivere alle proprie crisi addebitandone i costi ai paesi subalterni?


Ci si interroga allora sui fondamenti e sul futuro dell’Europa. Certo è che l’unità europea è tutta da realizzare. Non esiste una identità europea se non in progetti e ideali culturali e politici ormai consegnati alla storia. L’unificazione economica è destinata a fallire, date le diversità specifiche delle economie degli stati membri, non compatibili con l’unificazione monetaria, che invece ha determinato conflittualità, accrescimento delle diseguaglianze, esasperazione degli egoismi nazionali. Le identità storico – culturali dei popoli sono state in larga parte sradicate dall’avanzata della globalizzazione economica di matrice americana e dalla finanziarizzazione della politica attuata dalla UE. Oggi, in questa ottica, gli elementi identitari dei popoli sono il Pil, il debito, il deficit pubblico, gli indici della borsa. Dimmi che Pil hai e ti dirò chi sei!


Occorre dunque, dopo un decennio di euro, fare un bilancio del progetto europeo. Esso è fallimentare. L’eurozona, dilaniata al suo interno dai meccanismi finanziari che hanno generato debito e recessione, appare senza futuro. Occorre allora domandarsi: quali sono, oltre la camicia di forza dell’euro, gli elementi unificanti dell’Europa? Non si vede quali affinità storico – culturali, quali interessi e destini comuni abbia, ad esempio l’Italia, con i paesi della Scandinavia, con la Gran Bretagna, inglobata nell’area geopolitica americana, con un est europeo dominato dalla Germania. Bisogna concludere che l’Europa unita è un progetto irrealizzabile e fallimentare. Piuttosto che con il nord Europa, i paesi mediterranei hanno molta più cultura, storia e interessi comuni con il nord Africa e con il Sudamerica. La fine dell’euro dovrebbe rappresentare la liberazione da una gabbia finanziaria che potrebbe preludere ad altre potenziali forme di aggregazione tra stati europei e non.


L’euro, secondo la vulgata ufficiale, è un fenomeno irreversibile. Ma non esiste nulla di irreversibile, né tantomeno la storia ha un corso necessario e immutabile. Il destino dell’euro è inoltre legato a quello del dollaro e al primato USA. Gli Stati Uniti sono sull’orlo del default. L’economia americana, subordinata alle permanenti emissioni di liquidità della Federal Reserve, ha rallentato la propria crescita. Gli indici della borsa americana sono ai massimi. Questa divaricazione tra economia reale e quotazioni finanziarie, ha già prodotto la crisi del 2008. Potrebbe quindi manifestarsi nel 2014 una nuova bolla finanziaria. In tale crisi rimarrebbe coinvolta una eurozona già in recessione. Per fronteggiare tali eventualità occorrerebbe pensare sin da ora al dopo – euro, perché dopo la lunga notte dell’euro, sorga nuova luce sui destini dei popoli europei.


Luigi Tedeschi

Russia and Middle East Policy: Story of Success and Growing Clout

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Andrei AKULOV

Ex: Strategic-Culture.org

Russia and Middle East Policy: Story of Success and Growing Clout

Resurgent Russia is asserting itself in the Middle East as a big an important international player. The recent diplomacy that averted a U.S. strike on Syria underscored the extent to which Moscow’s steadfast support for its last remaining Arab ally has helped to solidify its role. Russian President Vladimir Putin has emerged as the world leader with the single biggest influence over the outcome of a raging war that is threatening the stability of the broader region. Meanwhile new alliances and old friendships are being revived reaching out to countries long regarded as being within the Western, predominantly US, sphere of influence. Egypt, Jordan and Iraq are exploring closer ties with Moscow at a time when the Obama administration fails to come up with clear-cut regional policy.

Iraq

On October 16 Iraqi Prime Minister Nuri al-Maliki’s top media adviser said that that Baghdad had begun receiving arms from Russia under a historic $4.3-billion deal it signed last year but then scrapped amid corruption allegations. A review conducted, Baghdad had ultimately decided to keep the agreement. It makes Russia the Iraq’s second-largest arms supplier after the United States to herald its return to a lucrative Middle East market.

Iraqi officials announced at the start of the year that Baghdad had canceled the contract due to corruption allegations that were not spelled out. “We really did have suspicions about this contract,” the Iraqi government’s media adviser Ali al-Musawi told Russia’s RT state-run broadcaster. “But in the end the deal was signed. We have currently started the process of implementing one of the stages of this contract.” (1) The shopping list includes 40 MI-35 and Mi-28NE attack helicopters (4 rotary wing aircraft added as a bonus to make the deal really lucrative), as we’ll as 42 Pantsir-S1 surface-to-air missile systems. In case of helicopters, the number 40 justifies the creation of helicopter service center on Iraqi soil.  Further discussions were also held about Iraq’s eventual acquisition of MiG-29 jets and heavy armored vehicles along with other weaponry. Musawi said Iraq was primarily interested in acquiring helicopters that could be used by the military to hunt down suspected rebels staging attacks across the war-torn country. Alexander Mikheyev, deputy general director at Russian state arms exporter Rosoboronexport, said in late June that the helicopter contract also covers pilot and technical personnel training and the delivery of essential weapons systems. This is the first contract with Iraq under the package agreement, he added. (2)

By the end of last month it was reported that the northern Kurdistan regional government ordered 14 light helicopters from US MD Helicopters formally for local security forces and medical emergencies. Allegedly the rotary wing aircraft will join the inventory of Peshmerga armed formations.  Unlike in the case of the US, Baghdad may not worry about Moscow, military cooperation with Iraqi Kurds is not on its agenda.  Washington also looks disapprovingly at Iraq’s contacts with Iran, while Iraq felt small when its peace proposals on peaceful management of Syria’s conflict were ignored by Washington. Iraq’s Prime Minister put forward the detailed plan this August with no response from the US.  Iraqi Prime Minister Nouri al-Maliki has made two trips to Moscow in the past year and none to the United States.

Jordan

 According to RIA-Novosti news agency, on November 15 an official from Russia’s state arms exporter Rosoboronexport said Jordan is interested in locally assembling Russian-designed helicopters and anti-tank missile systems. “Our Jordanian colleagues have shown interest in setting up domestic assembly of portable Kornet anti-tank missile systems and several types of helicopters,” said Mikhail Zavaly, head of the Rosoboronexport delegation at the Dubai Air Show 2013. Russia’s Kornet-E system, produced for export, has a firing range of up to 5,500 meters (18,000 feet) and features semi-automatic laser-beam guidance with a thermal imaging site. The system, armed with missiles using dual warheads with shaped charges, is highly effective against tanks with reactive or explosive armor as well as against fortified buildings and helicopters. In May this year Jordan has already launched licensed production of Russian-designed Nashab RPG-32 portable rocket-propelled grenade launchers, which the Jordan Times (3) reports is superior to the RPGs that are currently used by the Jordanian armed forces. Jordan is manufacturing weapons as part of a joint venture with Russia. The plant, which manufactures RPG-32 Hashim launchers, is located about 20 kilometers northeast of Jordan’s capital, Amman. It has been built and equipped by the Jordanian side, whereas Russia’s Rosoboronexport is supplying components for the assembly of the grenade launchers and is overseeing the production process. (4)

On October 25 Jordan announced that it has selected Russian state-owned firm Rosatom as its preferred vendor to construct two 1,000-megawatt (MW) nuclear power plants at a site near Qusayr Amra, some 60 kilometres northeast of Amman and at the edge of the northern desert by 2022. As part of the decision, the government and the Russian firm have entered negotiations over electricity pricing in order to reach a final agreement and break ground on the reactors by 2015. Energy officials listed the safety track record of the firm’s AES92 VVER1000 reactor technology among the main advantages of the Russian bid, which beat out shortlisted French firm AREVA’s experimental ATMEA1 reactor and Canadian AECL’s CANDU technology.

No doubt financial arrangements played an important role. Under the proposal Rosatom has agreed to take on 49 per cent of the plants’ $10 billion construction and operation costs on a build-own-operate basis with the government shouldering the remaining 51 per cent and retaining a majority share in the plants.

The proposal mirrors a similar agreement struck by Rosatom and Turkey in 2010, under which the firm is set to construct four 1,000MW reactors at a $20 billion price tag.

Officials say the deal aims to help achieve energy independence in Jordan, which imports around 97 per cent of its energy needs at a cost of over one-fifth of the gross domestic product, and bring stability to a sector that has been impacted by ongoing disruptions in Egyptian gas.  

Jordan has become the third Arab state to pursue peaceful nuclear energy, with the UAE set to build four reactors with a combined 5,600MW capacity by 2020 and Egypt reaffirming earlier this month its plans to establish a 1,000MW reactor by the end of the decade. (5)

On November 15 His Majesty King Abdullah and a visiting Russian Agriculture Minister Nikolai Fedorov stressed their commitment to boosting cooperation between the two countries and to maintain coordination and consultation vis-à-vis various regional issues of mutual concern. At a meeting with and the accompanying delegation, the King highlighted cooperation prospects and means to develop them in the various sectors, mainly agriculture, tourism, transport and energy as well as in economic fields. The minister is co-chairing the joint Jordanian-Russian Intergovernmental Commission’s meetings in Amman. Fedorov asserted Russia’s commitment to strengthening its relations with the Kingdom and to maintain coordination on all issues of mutual concern, stressing Russia’s willingness to support the Kingdom in the fields of energy, transport, agriculture, tourism and capacity building.

Commending the Kingdom’s track record, the Russian official expressed appreciation of Jordan’s progress in various areas and lauded the Kingdom’s position on different regional issues as well as His Majesty’s efforts to foster peace and stability.

During Russian President Vladimir Putin’s visit to the Kingdom last year, Jordan and Russia signed an agreement to establish a joint Jordanian-Russian committee to activate cooperation between them. The two countries are also bound by several agreements on economic cooperation.

Jordanian officials held negotiations with the Russian delegation at the Planning and International Cooperation Ministry, and agreed to form a joint business committee to boost commercial and investment cooperation between the two countries.

Saif told reporters following the meeting that Jordan and Russia had signed a memorandum of understanding in the field of nuclear technology, adding that a Jordanian official delegation would visit Moscow early next year

The Russian minister indicated that the two sides also agreed to increase the inflow of Russian tourists seeking religious and medical tourism. 

8 years ago President Putin said he was sorry the bilateral trade turnout was just over modest $50 million. It grew up to $426, 5 million in 2012.

Egypt

Russian Foreign and Defense Minister Sergey Lavrov and Sergei Shoigu paid a visit to Egypt on November 13-15 for a two-day visit to discuss «the full spectrum» of ties between the two countries, including «military-technical cooperation».  President Putin is expected to visit to Egypt pretty soon.  The talks revealed Egypt is seeking to acquire fighter planes, air-defence systems and anti-tank missiles with 24 MiG-29 M2 fighters are at the top of the shopping list added to the Buk M2, Tor M2 and Pantsir- S1 short- to medium-range Russian defence systems. 

Last month the US froze a sizable portion of the yearly $1.5 billion aid package as a sign of discontent with Egypt’s slow progress towards democracy. The step followed after the delivery of four F-16 fighter jets was suspended and biennial US-Egyptian military exercises were cancelled.

In Egypt, where the military-backed government has accused Washington of sympathy toward the Muslim Brotherhood, some protesters have hailed Putin as a potential diplomatic counterbalance to the United States. Pro-military demonstrators have even drawn parallels between the former KGB operative and their own strongman: During a July protest in the city of Alexandria, pro-military demonstrators unveiled a large poster of the Russian President wearing a naval uniform beside that of Army Chief Abdel Fattah al-Sisi, bearing the inscription "Bye bye, America!"

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The Russia-initiated breakthrough on Syria is followed by a host of tangible Middle East policy successes. No doubt it’s a feather in the Russian leadership’s hat, the country is strongly back in the region, its clout growing by leaps and bounds, while the US faces the music having lost its way in the regional maze of overlapping problems and complexities. No calls for revival of Cold War days competition, to the contrary joining together to get down to brass tacks will benefit all. The initiative on Syria proved the possibility and expediency of this approach.        


 Endnotes:

1)    http://rt.com/news/iraq-election-candidates-dead-031/

2)    http://en.ria.ru/military_news/20131017/184210687.html

3)   http://jordantimes.com/king-abdullah-inaugurates-jordanian-russian-rpg-factory

4)  http://en.ria.ru/military_news/20131115/184734272/Jordan-Wants-to-Make-Russian-Helicopters-Anti-Tank-Missiles.html

5)   http://jordantimes.com/russian-firm-set-to-build-jordans-first-nuclear-plants